dimanche 28 octobre 2007

Toussaint: Réjouissez-vous!

Toussaint :

Jésus aujourd’hui nous parle de bonheur, de joie … « Heureux », « Réjouissez-vous » nous proclame Saint Matthieu dans l’Evangile de cette fête. Mais au fait, ce peut être quoi ce bonheur que nous désirons tous d’une manière ou d’une autre ?

« Heureux ceux qui ont un cœur de pauvre ». Oui, toi tu es heureux si, dans l’immense supermarché de nos sociétés de consommation, tu sais vivre simplement, si ton coeur reste libre par rapport à toutes les sollicitations qui t’assaillent. Tu es heureux, si tu sais te dépouiller de toi-même, de ton égoïsme qui risque que te faire oublier les besoins et la souffrance des autres, proches ou lointains. Tu es heureux si, plus profondément encore, tu sens tes limites humaines, et ressens ta pauvreté si totale devant Dieu ! Oui car alors tu peux laisser monter ton vrai désir devant lui, creuser en toi l’espace d’une absence et laisser l’Esprit-Saint crier en toi : « Père » ! Son Royaume est à toi, dès maintenant ! En toi et par toi il peut encore grandir et irradier le monde !

Belle fête !
Voir la belle initiative de Toussaint des jeunes à Paris: Holywins, cliquez ici

jeudi 25 octobre 2007

28 octobre,2007

Si vous voulez connaître les horaires des messes en France, cliquez ici.

Un peu d'histoire....










D’où venons-nous ?

Le Carmel tient son nom du Mont Carmel en Palestine qui surplombe la baie de Haïfa. En langage biblique « Carmel » (verger, jardin) est symbole de beauté et de fertilité.


Au IX° siècle avant Jésus-Christ on y rencontre le prophète Elie. Le Carmel a toujours vu en cet homme de feu qui contemple le Dieu Vivant et brûle d’ardeur pour sa gloire, son père et son inspirateur. C’est de lui qu’il tient son double esprit, contemplatif et apostolique.
Le prophète Elie


Les Ermites du Mont Carmel

Au XII° siècle, quand les croisés partirent reconquérir Jérusalem tombée aux mains des musulmans, certains furent attirés par la solitude du Carmel. Ils s’y rassemblèrent pour y mener une vie de prière à la suite de Jésus-Christ. Ces ermites érigèrent là une chapelle en l’honneur de la Vierge Marie.

Vers 1204, ils reçurent leur Règle de vie du Patriarche de Jérusalem, Saint Albert de Verceil. "Que chacun demeure seul dans sa cellule ou près d'elle, méditant jour et nuit la Parole du Seigneur et veillant dans la prière."

Au cours du XIII° siècle, à cause des luttes, des persécutions et de l'instabilité de la région, les ermites durent émigrer en Europe et adapter leur manière de vivre aux nouvelles circonstances de temps et de lieux de leurs pays d'accueil. On en trouve un groupe en France vers 1244 dans le désert des Aygalades près de Marseille.

La branche féminine de l'Ordre naquit en 1452 quand des groupes de béguines se rapprochèrent de l'esprit de Carmel et demandèrent leur affiliation à l'Ordre des Carmes. En France le premier Carmel féminin est fondé en 1463 à Vannes grâce à la duchesse de Bretagne, la Bienheureuse Françoise d'Amboise.

Sainte Thérèse de Jésus

Un siècle plus tard, Sainte Thérèse d'Avila, commença sa réforme et le nouvel Ordre des Carmélites déchaussées se répandit rapidement dans le monde entier.

Thérèse de Jésus ( 1515-1582) entre au Carmel au Monastère de l'Incarnation à Avila en 1535. Assoiffée, passionnée de Dieu, de la Vérité, elle est confrontée, en ce XVI° siècle aux événements et difficultés de son temps: Nouveau Monde, protestantisme, Concile de Trente...

Dans son monastère les visites sont fréquentes, elle passe de longues heures au parloir mais elle fait bientôt une constatation: au lieu de croître dans l'union au Seigneur, son âme se disperse dans ces fréquentations.
Un jour la vue d'un Christ douloureux la frappe en plein coeur. Après sa "conversion" elle entreprend la Réforme du Carmel où elle reprend la Règle primitive et donne un souffle nouveau et missionnaire à la pratique de la vie fraternelle et de l'oraison.
"Le monde est en feu, ce n'est point l'heure de traiter avec Dieu d'affaires de peu d'importance". Chemin1
Elle fonde le premier monatère réformé, Saint Joseph d'Avila, en 1562 et mutiplie alors les fondations, son audace et sa foi triomphant de tous les obstacles.
Elle nous livre son expérience spirituelle et ses conseils pour marcher sur le chemin de la perfection de l'amour en des lignes qui restent pour nous aujourd'hui réponse à notre quête de Dieu , à notre soif de vérité et de bonheur.
Elle fut proclamée Docteur de l' Eglise par le Pape Paul VI en 1970.
Pour mieux la connaître, cliquez ici

lundi 15 octobre 2007

Accueil Monastique

Accueil Monastique

Carmel , 39570 Saint-Maur tél 03 84 44 29 10 - Fax: 03 84 44 29 11
E-Mail: carmel39@gmail.com

RETRAITE PERSONNELLEPossibilité de journées de retraite individuelle
(8 jours maximum) en silence et solitude à l’accueil du Monastère.


A votre disposition pour un temps de ressourcement:
* chambres avec douche, WC et lavabo
* 1 salle de rencontre
* 1 salle à manger
* 1 cuisine équipée
(chacun apporte ses provisions pour préparer ses repas ou commande directement, quelques jours à l’avance, au restaurant municipal de Lons le Saunier des repas à liver à domicile: tél. 03 84 43 32 21)

Frais: Nous pouvons suggérer un prix mais chacun participe selon ses moyens. Si vous apportez draps et linges de toilette vous allégez le travail des Sœurs.

Inscription: confirmée par courrier, fax ou mail, 1 mois à l’avance.


Accès

SNCF: gare de Lons le Saunier à 8 kms, puis taxi
Autoroute A 39 : sortie Lons le Saunier en venant du sud,
sortie Bersaillin en venant du nord
puis direction Lons le Saunier, ensuite viser Genève, (Saint-Claude, Orgelet),et Saint-Maur.
Le Carmel, à l’entrée du village, est fléché.
Pour de plus amples renseignements, cliquez ici.

Pour nous localiser cliquez ici

Qui sommes-nous?

Qui sommes-nous ?
Des femmes consacrées à Dieu qui cherchons à vivre à la suite du Christ et à l’imitation de la Vierge Marie. Nous donnons nos vies pour que les hommes et les femmes de ce temps trouvent la paix, l’amour et le bonheur que seul Dieu peut donner.

Accueil

Le Carmel de Saint-Maur

Saint-Maur ? Un petit village du premier plateau jurassien à 7 Kms au Sud de Lons-le-Saunier, mais aussi un Saint : disciple de Saint-Benoît ou plutôt Saint local dont le culte s’est développé en cette région, comportant même au XVI° siècle une confrérie de 13 prêtres.

C’est ici, face aux chaînes du Jura et au Mont-Blanc, que s’est transférée, en 2001, la communauté des Carmélites de Lons-le-Saunier. Dans ce lieu empreint de beauté et de paix les sœurs s’engagent dans une vie de prière pour l’Eglise et le monde en présence du Dieu Vivant. Notre journée est rythmée par l’Eucharistie, la célébration de l’Office, deux heures d’oraison silencieuse « échange d’amitié avec Celui dont on se sait aimé » (Thérèse d’Avila) et une heure de Lectio Divina.


Notre gagne-pain: principalement la fabrication des hosties, une petite blanchisserie et une petite boutique de produits monastiques.

Retraitants: dans le silence et la solitude de la campagne notre Monastère offre un espace d’accueil à ceux qui veulent vivre un temps de ressourcement, de recueillement, une halte spirituelle de quelques heures ou quelques jours.
Nous n’organisons pas de retraite prêchée, chacun organise sa journée à son rythme, soutenu par la prière de la communauté.
Concrètement, quelques chambres, une petite salle de réunion, une salle à manger et une cuisine équipée sont mises à disposition.(voir ci-dessus: 'accueil monastique')






Groupes: Divers groupes (catéchèse, confirmands, MCR, END, etc.…) apprécient aussi d’être accueillis sur la journée pour un temps de réflexion et de prière avec les sœurs. Ils apportent leur pique-nique.


Tous ceux qui le désirent peuvent venir prier silencieusement et aussi participer à l’Eucharistie et aux temps de prière avec la Communauté dans la chapelle ouverte toute la journée.
Pour tout renseignement : Carmel, route des Carrières, 39570 Saint-Maur
Tél. :03.84.44.29.10 Fax : 03.84.44.29.11 Email :
carmel39@gmail.com

Nada Te Turbe





lundi 1 octobre 2007

Devenir comme les petits enfants - changer pour devenir - qu’est ce qu’être un petit enfant ? C’est se faire petit, dit Jésus. Les disciples demandaient qui était le plus grand dans le Royaume des cieux - c’est celui qui se fait petit comme un enfant. Devant Dieu, il semble qu’on ne peut qu’être petit, tout petit, presque rien- mais devant les autres ? mais à nos propres yeux ? Etre comme un enfant, c’est être tout simplement ce qu’on est, sans vouloir faire la somme de nos qualités et de nos défauts. C’est être toujours en devenir. Heureux de la vie d’aujourd’hui, plein d’espérance pour demain parce qu’un Père nous aime et pourvoit.