mercredi 6 janvier 2010

Découvrir la Vie de Ste Thérèse d'Avila



LA VIDA - VIE - AUTOBIOGRAPHY


Sainte Thérèse d’Avila, Vie 1, extraits

Avec l'Ordre du Carmel qui se prépare au V° centenaire de la naissance de Sainte Thérèse de Jésus (d'Avila), nous vous proposons une découverte pas à pas de son autobiographie.

Dès son jeune âge, une entraineuse à la conquête du ciel!


"Nous étions trois sœurs et neuf frères. Grâce à la bonté divine, tous, par la vertu, ont ressemblé à leurs parents, excepté moi. J'étais cependant la plus chérie de, mon père…


Je les chérissais tous de l'affection la plus tendre, et ils me payaient de retour. Toutefois il y en avait un, à peu près de mon âge, que j'aimais plus que les autres (Rodrigo). Nous nous réunissions pour lire ensemble les vies des saints. En voyant les supplices que les saintes enduraient pour Dieu je trouvais qu'elles achetaient à bon compte le bonheur d’aller jouir de lui, et j'aspirais, à une mort si belle de toute l'ardeur de mes désirs. Ce n'était pas l'amour de Dieu qui m'entraînait ainsi; du moins je n’y faisais pas réflexion; je voulais seulement me voir au plus tôt au ciel, en possession de cette ineffable félicité dont les livres nous offraient la peinture.
Nous délibérions ensemble sur les moyens d'atteindre notre but. Le parti qui nous souriait davantage était de nous en aller, demandant notre pain pour l'amour de Dieu, au pays des Maures, dans l'espoir qu'ils feraient tomber nos têtes sous le glaive. Dans un âge aussi tendre, le Seigneur nous donnait, ce me semble, assez de courage pour exécuter un tel dessein, si nous en avions trouvé les moyens; mais nous avions un père et une mère, et c'était là le plus grand obstacle à nos yeux.
(La sainte ne dit rien de la tentative qu'elle fit avec son frère, d'aller au loin remporter la palme du martyre. Les historiens nous racontent qu'âgée de sept ans, elle partit en compagnie de Rodrigo, franchit le pont de l'Adaja et prit la route de Salamanque. Les deux pèlerins étaient à peine à un quart de lieue d'Avila, lorsqu'un de leurs oncles, François Alvarez de Cepeda, les rencontra près du monument dit los Quatro Postes et les ramena à leur mère. Rodrigo, au rapport de Yepès, s'excusait ensuite en disant « que c'était la petite qui l'avait entraîné ».)
Nous étions frappés d'un étonnement profond, en lisant dans ces livres que les châtiments, comme les récompenses, devaient durer à jamais. Que de fois cette pensée fut l'objet de nos entretiens! Nous aimions à redire sans nous lasser: Quoi! pour toujours! toujours! toujours! » Et lorsque j'avais ainsi passé un certain temps à répéter ces paroles, Dieu daignait permettre qu'à un âge si tendre, le chemin de la vérité s'imprimât dans mon âme."


Vous pouvez lire le texte intégral de ce chapitre 1 de sa Vie en cliquant ici


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