vendredi 30 juillet 2010

Prière universelle 18° dimanche C


Prière universelle 18° dimanche C

Refrain : Seigneur ton amour soit sur nous comme notre espoir est en toi.

- Prions pour l’Eglise qui travaille sans relâche à partager l’héritage de Jésus-Christ ressuscité… Qu'elle recherche toujours les réalités d’en haut, là où est le Christ, assis à la droite du Père.

- Prions pour les chefs d’Etat et de gouvernement, afin qu’ils veillent à partager les biens de la terre entre tous et s’emploient au développement des peuples qui leur sont confiés.

- Prions pour ceux qui souffrent et qui n’ont aucun héritage auprès des hommes. Qu’ils reçoivent en partage les richesses inépuisables de Dieu.

- Prions pour nous tous qui avons reçu l’héritage de la foi par la connaissance de Jésus-Christ. Qu’entre nous il n’y ait plus de différence mais que le Christ soit tout en tous.

dimanche 25 juillet 2010

Le Bon Samaritain, c'est toi?


Le Bon Samaritain, c’est toi ?

En ce début de vacances l’Evangile de Luc 10 (25-37) nous invite à faire de chacune de nos rencontres un moment d’ouverture, de joie et de partage. L’autre, quel que soit son âge, son milieu, sa couleur, sa religion est toujours mon prochain, celui dont je me fais proche et avec lequel Dieu m’invite à faire un bout de chemin dans la lumière d’un amour simple, généreux et fraternel.

« Celui qui a besoin de moi et que je peux aider, celui-là est mon prochain. Le concept de prochain est universalisé et reste cependant concret. Bien qu’il soit étendu à tous les hommes, il ne se réduit pas à l’expression d’un amour générique et abstrait, qui en lui-même engage peu, mais il requiert mon engagement concret ici et maintenant
L’amour de Dieu et l’amour du prochain se fondent l’un dans l’autre: dans le plus petit, nous rencontrons Jésus lui-même et en Jésus nous rencontrons Dieu. » Benoit XVI

Pour redécouvrir avec un coeur d'enfant la fraicheur et la nouveauté de cette parabole de l’Evangile, cliquez ici ! (Video Le Bon Samaritain 1° Partie)
Video Le Bon Samaritain 2° partie, cliquez ici
Video Le Bon Samaritain 3° partie, cliquez ici

samedi 24 juillet 2010

Dimanche 25 juillet , Fête à Saint-Jacques de Compostelle


Dimanche 25 Juillet fête de saint Jacques

En cette année jacquaire, à Compostelle, ce dimanche sera célébré de manière tout à fait spéciale.


Cette année, le 25 juillet, la fête de la saint Jacques est un dimanche : c’est le critère, pour l’Église, de décréter une année sainte à Compostelle. La première année jacquaire remonte à 1428.

Cette année sainte 2010, commencée le 31 décembre dernier par l’ouverture de la porte Est de la cathédrale, sera marquée par la visite de Benoît XVI début novembre ; son sommet est la fête de saint Jacques.

KTO retransmettra dimanche à 10h (en direct uniquement) la messe depuis la cathédrale de Compostelle, qui abrite le tombeau de l'apôtre saint Jacques le Majeur.


Vous pouvez aussi découvrir en video l'expérience de pélerins de Saint-Jacques: "Sur les chemins de Saint-Jacques ?" , cliquez ici

mardi 20 juillet 2010

Thérèse d'Avila Vie 20 (1) , extraits

Thérèse d'Avila Vie, Chapitre 20 (1), extraits

Avec l'Ordre du Carmel qui se prépare au V° centenaire de la naissance de Sainte Thérèse de Jésus (d'Avila), nous vous proposons une découverte pas à pas de son autobiographie


Je voudrais pouvoir expliquer, avec le secours de Dieu, la différence qui existe entre l'union et le ravissement, qu'on appelle aussi élévation, vol, enlèvement de l'esprit. Tous ces noms expriment une même chose; on lui donne aussi le nom d'extase …


Représentons-nous maintenant que cette dernière eau, dont nous avons parlé, tombe avec tant d'abondance, que si la terre ne se refusait à un tel bonheur, nous pourrions croire à juste titre avoir avec nous, dans cet exil, la nuée de la majesté de Dieu. Nous voit-il répondre à un si grand bienfait par la reconnaissance et par les œuvres, autant que nos forces nous le permettent, alors, de même que les nuées attirent les vapeurs de la terre, de même il attire notre âme tout entière. La nuée s'élève vers le ciel, emportant l'âme avec elle, et Dieu commence à lui dévoiler quelques-unes des merveilles du royaume qui lui est préparé. Je ne sais si la comparaison est juste, mais je sais très bien que cela se passe de la sorte…
L'âme doit montrer ici beaucoup plus de résolution et de courage que dans les états précédents. Il faut, en effet, qu'elle ose tout risquer, advienne que pourra, qu'elle s'abandonne sans réserve entre les mains de Dieu, et se laisse conduire de bon gré où il lui plaît…


J'ai été rarement ravie de cette manière. Cela m'est arrivé un jour où j'étais au chœur avec toutes les religieuses, agenouillée et prête à communier…Lorsque je voulais résister, je croyais sentir sous mes pieds des forces étonnantes qui m'enlevaient; je ne saurais à quoi les comparer. Nulle autre des opérations de l'esprit dont j'ai parlé n'approche d'une telle impétuosité. J'en demeurais brisée. C'est un combat terrible et qui sert de peu. Quand Dieu veut agir, il n'y a pas de pouvoir contre son pouvoir.
Quelquefois, il daigne se contenter de nous faire voir qu'il veut nous accorder cette faveur, et qu'il ne tient qu'à nous de la recevoir. Alors, si nous y résistons par humilité, elle produit les mêmes effets que si elle eût obtenu un plein consentement…


Un autre effet du ravissement est un détachement étrange, que je ne saurais expliquer. Tout ce que j'en puis dire, c'est qu'il diffère en quelque manière des autres détachements, qu'il est même de beaucoup supérieur à celui qu'opèrent les grâces qui n'affectent que l'âme. Dans ce dernier cas, le détachement, quelque parfait qu'il soit, n'est qu'un détachement d'esprit; mais ici, Dieu semble vouloir que le corps lui-même en arrive de fait à ce détachement absolu. On devient ainsi plus étranger que jamais aux choses de la terre, et on trouve la vie incomparablement plus pénible…



Vient ensuite une peine qu'il n'est en notre pouvoir ni d'appeler, ni d'enlever de l'âme quand elle s'en est emparée… nous ne sommes pour rien dans cette peine: souvent, à l'improviste, un désir naît en l'âme, on ne sait comment, et ce désir, en un instant, la pénètre tout entière, lui causant une telle douleur qu'elle s'élève bien au-dessus d'elle-même et de tout le créé. Dieu la met dans un si profond désert, qu'elle ne pourrait, en faisant les plus grands efforts, trouver sur la terre une seule créature qui lui tînt compagnie; d'ailleurs, quand elle le pourrait elle ne le voudrait pas, elle n'aspire qu'à mourir dans cette solitude. C'est en vain qu'on lui parlerait et qu'elle se ferait la dernière violence pour répondre; rien ne peut enlever son esprit à cette solitude. Quoique Dieu me semble alors très éloigné de l'âme, souvent néanmoins il lui découvre ses grandeurs d'une manière si extraordinaire, qu'elle dépasse toutes nos conceptions. Aussi les termes manquent pour l'exprimer, et il faut, selon moi, l'avoir éprouvé pour être capable de le concevoir et de le croire. Cette communication n'a pas pour but de consoler l'âme, mais de lui montrer à combien juste titre elle s'afflige de se voir absente d'un bien qui renferme en soi tous les biens. Par cette vue, l'âme sent croître et sa soif de Dieu et la rigueur de sa solitude. Elle est en proie à une peine si délicate et si pénétrante, elle se sent dans un tel désert, qu'elle peut à la lettre dire avec David: “Je veille et je me plains comme un passereau solitaire sur le toit”. (Psaume 102, 8)…



D'autres fois, l'âme semble dans un tel excès d'indigence et de besoin, qu'elle se dit et se demande à elle-même: Où est ton Dieu?..


En d'autres occasions, je me souvenais de ce que disait saint Paul, « qu'il était crucifié au monde » (cf. Ga 6, 14)…selon moi, il se passe alors dans l'âme quelque chose de semblable. Il ne lui vient de consolation, ni du ciel où elle n'habite pas encore, ni de la terre à laquelle elle ne tient plus et d'où elle ne veut pas en recevoir; elle est comme crucifiée entre le ciel et la terre, en proie à la souffrance, sans recevoir de soulagement ni d'un côté ni de l'autre. Du côté du ciel, il est vrai, lui vient cette admirable connaissance de Dieu dont j'ai parlé, et qui dépasse de bien loin tout ce que l'on peut souhaiter; mais cette vue accroît encore son tourment en augmentant davantage ses désirs, en sorte que l'intensité de la peine lui fait quelquefois perdre le sentiment; à la vérité, ce dernier effet dure peu. Ce sont comme les angoisses de la mort; mais il y a dans cette souffrance un si grand bonheur, que je ne sais à quoi le comparer. C'est un martyre de douleur et de délices. En vain offrirait-on à cette âme toutes les satisfactions de la terre, même celles qui jusque-là avaient pour elle le plus d'attraits, elle n'en veut pas et elle les repousse avec dédain. Elle connaît bien qu'elle ne veut que son Dieu, mais elle n'aime rien de particulier en lui; elle aime en lui tout ce qui est lui, et elle ne sait point ce qu'elle aime. Je dis qu'elle ne le sait pas, parce que l'imagination ne lui représente rien; d'ailleurs, durant une grande partie du temps qu'elle passe de la sorte, ses puissances, à mon avis, demeurent sans action. Elles sont ici suspendues par la peine, comme elles la sont par le plaisir dans l'union et dans le ravissement…



Je ne sais si ce que j'ai dit est juste, et si je me suis bien expliquée. Mais il me semble que cela se passe de la sorte. Jugez par là, mon père, du repos que je dois avoir en cette vie, puisque celui que je goûtais dans l'oraison et dans la solitude où Dieu me consolait se trouve maintenant presque toujours changé en ce tourment que je viens de dépeindre. Mais l'âme le trouve si agréable, elle en voit tellement le prix, qu'elle le préfère à toutes les joies spirituelles dont Dieu la favorisait auparavant. Ce chemin lui parait plus sûr, parce que c'est celui de la croix. Le bonheur qu'elle y goûte est, selon moi, d'un grand prix, parce que le corps n'y a point de part; il en a seulement à la peine, et l'âme savoure seule les délices de ce martyre. Je ne comprends pas comment cela peut se faire, je sais seulement qu'il en est ainsi…


Vous pouvez lire le texte intégral de ce chapitre20 de sa Vie en cliquant ici

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dimanche 18 juillet 2010

Prière universelle 17° dimanche C


Prière universelle 17° dimanche C

Refrain : Notre Père et notre Dieu, nous te prions !
- Notre Père qui es aux cieux, que ton Nom soit sanctifié dans ton Eglise qui t’adore et qui te sert.

- Notre Père qui es aux cieux, que ton Règne vienne dans notre monde qui lutte pour être libéré de la servitude, des famines et des guerres.

- Notre Père qui es aux cieux, donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour, pain pour la faim du corps, pain pour la faim du cœur, pain pour la faim de l’âme.

- Notre Père qui es aux cieux, que ta volonté soit faite dans notre assemblée qui est heureuse de te prier et sûre que tu veux l’exaucer.

samedi 17 juillet 2010

Prière universelle 16° dimanche C


Prière universelle 16° dimanche C

Refrain : Qu’un seul amour nous fasse vivre.


- Aide ton Eglise Seigneur, à te servir avec empressement comme Marthe, et à te contempler paisiblement comme Marie.

- Aide les gouvernants Seigneur, à nourrir les autres comme Marthe, et à les accueillir comme Marie.

- Aide tous les mal-aimés Seigneur, à s’engager généreusement comme Marthe, et à faire confiance comme Marie.

- Aide les vacanciers Seigneur, à accueillir à leur table comme Marthe, et à se recréer comme Marie.

- Aide-nous Seigneur, à te recevoir dans notre cœur et à te célébrer ensemble dans la joie comme Marthe, et dans l’écoute comme Marie.

mercredi 14 juillet 2010

Prière Universelle Fête Notre-Dame du Mont-Carmel



Prière Universelle pour la fête de

Notre Dame du Mont Carmel.

Refrain : Que la Reine du Carmel intercède pour nous.

- Notre Dame du Mont Carmel, tu veilles sur l’Eglise qui annonce en tout temps l’amour du Père. Que ce temps d’été soit propice à chacun pour se reprendre dans la prière et retrouver la paix.

- Notre Dame du Mont Carmel tu veilles sur les artisans de justice et de réconciliation. Que leur combat porte du fruit, particulièrement sur la terre où a vécu Jésus.

- Reine et beauté du Carmel, tu veilles sur les membres de l’Ordre du Carmel. Que leur prière soit toujours plus fervente et fidèle, et que se lèvent parmi nous des jeunes généreux qui acceptent de miser leur vie sur le Christ.

- Notre Dame du Mont Carmel, tu veilles sur les familles, les enfants, les jeunes en vacances. Que leurs loisirs les initient à la beauté, la solidarité, le partage, et les conduise à l’action de grâce envers le Créateur de toutes choses.

mardi 13 juillet 2010

Veillée Fête de Notre-Dame du Mont-Carmel


Veillée Fête de Notre Dame du Mont Carmel
16 juillet 2010


Musique puis refrain V 207

Fleur du Carmel, Vigne fleurie, beauté du ciel
Vierge féconde, Mère douce et toute pure, étoile de la mer
donne-nous un signe de ta maternelle protection
Fleur du Carmel, Vigne fleurie, beauté du ciel!

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 19, 25-27

Chacun vient alors déposer une fleur au pied de la Vierge puis confier une intention à Marie.

V 207 avec les versets.

Mère très douce, aux enfants du Carmel,
sois secourable, étoile de la mer

Racine de Jessé qui portes le Sauveur,
sois toute présente à tes serviteurs.

Servante très pure, à l'heure du combat,
sois notre soutien, garde-nous fidèles.


Psaume 86 : Tous les pays chantent ta gloire sainte Mère de Dieu

Lecture du Livre des Rois. 1R 18, 36- 45

Chant V 322

Pleine de grâce, nous te louons.
Tu es la Vierge féconde dont le Prophète entrevoit le mystère
dans l’humble nuée qui monte de la mer.
Tu es la servante fidèle qui garde la Parole en ton cœur,
ô Mère silencieuse, Beauté du Carmel.
Tu es la femme généreuse debout à l’heure de l’épreuve,
revêts-nous de ta force pour suivre le Christ.

Psaume 45


Intercession :
Refrain : Pleine de grâce, nous te prions.
O toute petite, toute recueillie, assise en ta maison de Nazareth, ô silencieuse ! Apprends-nous la foi grande ouverte pour accueillir la Parole du Père prononcée dans l’ombre de l’Esprit ! Ref.

Toi, toute attentive, enseigne-nous à garder dans les profondeurs du cœur tout ce qui concerne le Mystère de Jésus-Christ, à repasser ses paroles qui sont esprit et vie, dans l’incessante oraison de nuit et de jour. Ref.

Fille du Carmel, emmène-nous sur la haute montagne, dans le divin silence des Trois Personnes pour y entendre la respiration de l’Amour, les pulsations de l’infinie Miséricorde ! Ref.

O femme debout au pied de la Croix, toute traversée de glaives, obtiens-nous la force pour que nous aussi nous prenions part active à ce qui manque à la Passion du Christ ! Aide-nous à ne pas faiblir dans la marche aride des déserts quand il fait sombre et que le pain du voyage devient dur et amer, quand le cœur est broyé et le corps impuissant ! Ref.

Mère du Ressuscité, océan d’allégresse, éveille en nos cœurs la joie de pâques, la grande paix après les combats ! Que nous fassions la brûlante découverte des disciples d’Emmaüs à la table du Pain partagé et partions aussitôt sur les routes des hommes en témoins pleins d’audace ! Ref.

O Vivante à jamais, vêtue du Soleil sans couchant, prends la terre entière, prends toute l’humanité dans ton intercession toute-puissante, l’humanité en marche qui gémit et trébuche et saigne de tant de plaies, pour que vienne le Règne du Seigneur de la gloire, dans l’unité de l’Esprit ! Ref.

Psaume 23 : Venez les bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume

Méditation : L’Imitation de Marie au Carmel
Frère Jean-Gabriel de l’Enfant Jésus, o.c.d, Toulouse


C’est toujours par tout ce qu’il est, en se considérant comme une école de sainteté mariale, que le Carmel a voulu entendre le culte qu’il voue à la Mère de Dieu : la dévotion à Marie ne sert à rien si l’on n’essaye pas de toutes ses forces d’imiter la Vierge de l’Annonciation (un mystère auquel nombre de couvents de l’Ordre sont dédiés, avec celui de l’Incarnation) dont la vie entière n’a été qu’un « oui » continuel à l’accueil de la volonté de Dieu sur elle. Un culte marial qui implique le radicalisme dans la consécration, à l’exemple de Celle qui s’est offerte entièrement à la volonté du Père et nous invite à notre tour à nous y livrer dans un acte d’amour et d’abandon confiant.
La Vierge Marie est Mère du Carmel dans la mesure où elle enfante ses fils et filles à l’imiter dans la réalisation de ce « culte vivant, saint et agréable à Dieu » dont parle saint Paul (Rm 12, 1), de ce « culte spirituel » qui consiste à « s’offrir soi-même » à l’amour du Père. La Vierge au Carmel ne doit pas rester une image lointaine et inaccessible ; bien au contraire, contempler Marie et l’imiter, c’est répondre à notre vocation carmélitaine dans sa recherche d’union au Christ dans le Pur Amour, et de fécondité spirituelle pour le salut des hommes. Le Concile Vatican II nous invite d’ailleurs à contempler et imiter celle qui « dans sa vie a été le modèle de ce sentiment maternel qui doit animer tous ceux qui coopèrent à la mission apostolique de l’Eglise pour régénérer les hommes » (Lumen Gentium, 65).

La vie mystique est une vie menée sous la motion de l’Esprit. C’est vivre à l’ombre de l’Esprit-Saint, comme Marie, dans la foi aimante qui enfante le Sauveur, ainsi que l’écrivait saint Ambroise : « Chaque âme qui croit conçoit et enfante le Verbe de Dieu selon la foi. » Ce qui rejoint parfaitement l’Evangile : « Quiconque fait la volonté de mon Père, voilà mon frère, ma sœur, ma mère. » Et, nous dit Titus Brandsma : « Le but de notre vie mariale doit consister à devenir en quelque sorte une autre Mère de Dieu, afin que Dieu soit conçu en nous et naisse de nous… »
Marie est donc aussi bien notre Sœur et notre Mère, à la fois disciple du Christ et Mère du Christ. Servante du Seigneur et Mère des âmes dans l’ordre de la grâce.

Oraison :
Que la prière maternelle de la Vierge Marie,
Reine du Carmel,
vienne à notre aide, Seigneur:
Accorde-nous, par sa protection,
de parvenir à la montagne véritable,
le Christ, notre Seigneur.
Lui qui règne
avec toi es le Saint Esprit
maintenant et pour les siècles des siècles.
Amen !


V 105 Hymne à Notre-Dame du Mont-Carmel


La Très-Pure, vers la cime de clarté,
nous élève à son côté
depuis l’abîme et les dernières pesanteurs,
entre les ombres, les rumeurs, jusqu’au silence,
Notre-Dame de Transparence !

Refrain :
Nous crions « Hallêl » - montagne du Carmel,
pente de nos cœurs ! « Hallêl »
vers les hauteurs de la joie ! HalleluYah



La Très-Humble nous incline à cacher,
dans la faille du rocher,
la part divine qu’elle préserve de sa main
contre la chute, le ravin, et l’hiver rude,
Notre-Dame de Solitude !


La Très-Sainte nous assiste dans l’effort
quand l’esprit en mal de corps
demeure triste et perd son unique désir,
sa force d’âme, pour franchir toute apparence,
Notre-Dame de Délivrance !


La Parfaite, seule règne, la splendeur
de la grâce du Seigneur
qui nous enseigne sur chaque souffle mesuré
toujours plus large à respirer en altitude,
Notre-Dame de Plénitude !

lundi 12 juillet 2010

Benoit XVI invite à faire silence pour écouter la voix de Dieu


Benoît XVI invite à faire silence pour entendre...



Dimanche 4 juillet 2010 le pape Benoît XVI a invité les chrétiens à faire silence à l'extérieur et au-dedans d'eux-mêmes, pour pouvoir entendre la voix de Dieu et des autres.

« Nous vivons dans une société dans laquelle chaque espace, chaque moment semble devoir être « rempli » par des initiatives, des activités, des rêves ; souvent, nous n'avons même pas le temps d'écouter et de dialoguer »...



Suivre le lien en cliquant ici


Une invitation

pour chacune et chacun

à prendre

le temps

du silence

et du ressourcement intérieur
pendant ses vacances!

dimanche 11 juillet 2010

Thérèse d'Avile, Vie 19, extraits


Thérèse d’Avila, Vie 19 extraits
Avec l'Ordre du Carmel qui se prépare au V° centenaire de la naissance de Sainte Thérèse de Jésus (d'Avila), nous vous proposons une découverte pas à pas de son autobiographie



Cette oraison et cette union laissent l'âme remplie d'une ineffable tendresse pour Dieu. Elle voudrait mourir, non de peine, mais de la douceur même des larmes qu'elle répand. Elle se trouve baignée de ces larmes, mais elle ne les a pas senties couler, elle ne sait ni quand ni comment elle les a répandues. Elle éprouve un indicible plaisir à voir cette eau, tout en calmant l'impétuosité du feu qui la dévore, l'augmenter au lieu de l'éteindre. Ceci peut paraître de l'arabe, mais se passe néanmoins de la sorte…
L'âme se sent un tel courage, que si en ce moment on mettait son corps en lambeaux pour la cause de Dieu, elle en éprouverait la plus vive consolation. C'est l'heure des promesses et des résolutions héroïques, des désirs véhéments, de l'horreur du monde, et de la claire vue de son néant. Une faveur d'un tel ordre fait entrer l'âme dans un état beaucoup plus élevé que les oraisons précédentes. Elle en demeure plus profondément humble, car elle voit à la clarté même de l'évidence, qu'elle n'a donné aucun concours à une faveur si excessive et si grandiose, et qu'elle n'a rien pu faire ni pour l'attirer ni pour la retenir…
Malgré elle, pour ainsi dire, on a fermé la porte aux sens, afin qu'elle pût jouir plus parfaitement de son Dieu. Elle reste seule avec Dieu, et, là qu'a-t-elle à faire, sinon de l'aimer? Elle ne voit plus, elle n'entend plus rien, à moins de se faire une extrême violence; et il faut l'avouer, elle n'a pas à cela grand mérite. Le tableau de sa vie passée et de la grande miséricorde de Dieu s'offre à elle dans toute sa vérité. L'entendement n'a pas besoin de se mettre en quête de lui fournir des aliments; elle trouve tout apprêtés les mets dont elle doit se nourrir. Elle voit qu'elle mérite l'enfer et qu'on la châtie avec de la gloire. A cette vue, elle se fond en louanges de Dieu…
Ces avantages se font sentir pendant quelque temps à l'âme. Pleinement convaincue que les fruits du jardin ne viennent pas d'elle, elle peut désormais commencer à les distribuer sans crainte de s'appauvrir...Déjà elle travaille au bien spirituel du prochain, sans presque s'en apercevoir et sans rien faire d'elle-même dans ce but; mais les autres le comprennent parfaitement, car les fleurs de ce jardin exhalent un parfum si doux, qu'ils désirent le respirer de près. Ils se rendent compte que cette âme est ornée de vertus, ils sont charmés de la beauté des fruits qu'elle renferme en elle-même; ils voudraient s'en nourrir comme elle.




Si la terre qui porte ces fruits est profondément sillonnée par les souffrances, les persécutions, les calomnies, les maladies (ce qui bien rarement doit manquer à ceux qui s'élèvent à cet état); si elle est amollie par un parfait détachement de tout intérêt propre, l'eau du ciel la pénètre à une telle profondeur, que presque jamais on ne la voit souffrir de la sécheresse. Mais si cette âme tient encore à la terre; si, hérissée d'épines, comme je l'étais au commencement, elle n'a pas encore renoncé aux occasions, et ne témoigne pas à Dieu la reconnaissance que mérite une aussi haute faveur, la sécheresse viendra la désoler comme auparavant. Qu'alors le jardinier vienne à se négliger, et que le Seigneur par pure bonté n'envoie pas une nouvelle pluie, tenez le jardin pour perdu…
Je le répète donc, que nul de ceux qui ont commencé à faire oraison ne se décourage jamais, en disant: si je retombe dans mes fautes, il serait pire pour moi de continuer ce saint exercice. Et moi, au contraire, je suis persuadée que le pire serait d'abandonner l'oraison et de ne pas se corriger. Mais quiconque y persévérera, on peut m'en croire, arrivera au port du salut…
Pour l'amour de Dieu, que tous ceux qui s'adonnent à l'oraison fassent attention à ceci. Qu'ils le sachent, tout le temps que je l'abandonnai, ma vie fut remplie de beaucoup plus d'infidélités qu'auparavant…Et comment mon âme aurait-elle pu se reposer en paix, lorsqu'elle s'éloignait, l'infortunée, de Celui qui était son repos, emportant la pensée toujours présente de ses grâces et de ses faveurs, et voyant d'autre part le dégoût que méritent les plaisirs de la terre? Je m'étonne d'avoir pu supporter un pareil état. Ce qui sans doute me soutenait, c'était l'espérance de reprendre l'oraison; car en interrogeant mes souvenirs sur cette époque, dont déjà plus de vingt et un ans me séparent, je trouve que je nourrissais toujours dans mon cœur le ferme dessein d'y revenir; mais j'attendais pour cela que mon âme fût tout à fait exempte de fautes. O ciel! dans quelle voie funeste me jetait cette espérance!...Je crois qu'un religieux de l'ordre de Saint-Dominique, homme d'un éminent savoir, a beaucoup mérité devant Dieu, pour m'avoir retirée d'un tel sommeil. Ce père, comme il me semble l'avoir dit, me fit communier tous les quinze jours. Dès lors le mal diminua, je commençai à rentrer en moi-même. J'offensais encore le Seigneur, mais enfin j'étais dans le bon chemin, et marchant à petits pas, tombant, me relevant, je ne laissais pas d'avancer: quand la marche n'est pas interrompue, quelque lente qu'elle soit, on arrive, quoique tard, au terme du voyage. S'égarer de ce chemin n'est autre chose, à mon avis, qu'abandonner l'oraison. Dieu nous en préserve par son infinie bonté!
On le voit maintenant, et pour l'amour de Dieu qu'on y fasse une attention sérieuse: une âme qui reçoit dans l'oraison de si grandes faveurs ne doit point se fier à elle-même, ni s'exposer en aucune manière aux occasions, car elle peut tomber encore. Qu'on pèse cet avis, il est de la plus haute importance. En effet, l'artifice dont se sert ici le démon, même contre une âme véritablement favorisée de Dieu, est de chercher, le traître, à tourner le plus qu'il peut contre elle les grâces qu'elle reçoit, et il agit ainsi de préférence avec des personnes qui ne sont encore ni fortes dans les vertus, ni avancées dans la mortification et le détachement…
Voici comment le démon enveloppe une âme dans son réseau. Cette âme se voit près de Dieu; elle découvre la différence des biens du ciel et de ceux d'ici-bas; elle aperçoit tout l'amour que son Dieu lui témoigne, et, à la vue de cet amour, elle se livre à une telle sécurité, qu'elle croit ne pouvoir jamais perdre le bonheur qu'elle possède. Elle a une vue si claire de la récompense, qu'il lui semble impossible de renoncer à une félicité si délicieuse et si suave dès cette vie, pour une chose aussi abjecte et aussi dégradante que les plaisirs de la terre. C'est de cette sécurité que le démon se sert, pour lui faire perdre la défiance qu'elle doit avoir d'elle-même. Ainsi, comme je l'ai dit, cette âme se jette dans les dangers, et elle commence, avec un zèle pur sans doute, à distribuer sans mesure les fruits de son jardin, persuadée qu'elle n'a plus rien à craindre. Ce n'est pas néanmoins par orgueil qu'elle agit de la sorte; elle sait qu'elle ne peut rien d'elle-même, mais elle cède à une confiance en Dieu qui n'est point réglée par la discrétion. Elle ne considère pas qu'elle n'est encore qu'un jeune oiseau aux ailes débiles; elle peut bien sortir du nid, et Notre Seigneur l'en tire quelquefois, mais elle est incapable de voler. Ses vertus ne sont pas encore assez fortes, elle manque d'expérience pour connaître les dangers, et elle ignore quel dommage elle reçoit en se confiant à elle-même.


Telle fut la cause de ma ruine. On voit par là combien sur ce point, comme sur tous les autres d'ailleurs, on a besoin d'avoir un maître, et de communiquer avec des personnes spirituelles. Je crois pourtant que lorsque Notre Seigneur élève une âme à cet état, il continue de la favoriser, et ne permet pas qu'elle se perde, à moins qu'elle ne s'éloigne entièrement de lui. Mais encore une fois, si elle tombe, qu'elle se souvienne, je l'en conjure pour l'amour de Dieu, qu'elle se souvienne de ne pas donner dans le piège du tentateur; qu'elle se garde bien, par une fausse humilité, d'abandonner l'oraison, comme je l'ai fait moi-même, ainsi que je l'ai dit et que je ne saurais trop le redire. Qu'elle se confie en la bonté de Dieu; elle est plus grande que tout le mal que nous pouvons faire. Il oublie nos ingratitudes, du moment où, touchés de repentir, nous voulons rentrer en amitié avec lui. Les grâces qu'il nous a faites, loin de provoquer ses châtiments, le portent à nous accorder plus promptement le pardon; car il nous regarde comme des enfants de sa maison, et se souvient que nous avons, comme on dit, mangé le pain de sa table. Que ces âmes se rappellent les paroles de ce divin Maître, et considèrent la manière dont il en a usé envers moi. Je me suis plutôt lassée de l'offenser qu'il ne s'est lassé de me pardonner. Non, jamais sa main ne se fatigue de donner, et jamais la source de ses miséricordes ne peut être épuisée. Ne nous fatiguons donc jamais de recevoir. Qu'il soit béni à jamais! Amen. Et que toutes les créatures célèbrent ses louanges!

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jeudi 8 juillet 2010

Messe Fête de Notre-Dame du Mont Carmel


Carmel de Saint Maur

Les Carmélites vous invitent à


Fêter
Notre Dame
du Mont Carmel


Vendredi 16 juillet

Messe à 18h30

Présidée par le Père Raphaël Outré
de l’Institut Carmélitain Notre-Dame de Vie

Suivie du verre de l’amitié

mercredi 7 juillet 2010

Neuvaine à Notre-Dame du Mont Carmel


Neuvaine de prière à Notre-Dame du Mont Carmel



Nous te saluons et nous te bénissons, Reine et beauté du Carmel, foyer de tendresse et de miséricorde.Par ta prière maternelle, viens à notre secours afin que notre Père du Ciel nous aide à devenir ce qu'Il veut que nous soyons.Apprends-nous à contempler avec toi ton Fils Jésus en méditant fidèlement son Évangile, pour que nous aimions tous les hommes avec son propre Coeur et que nous les attirions à Dieu en donnant pour eux notre vie.Que l'Esprit-Saint nous assure le bonheur et la paix et nous conduise, nuit et jour, à la Montagne Véritable qui est le Christ Notre Seigneur

Premier Jour

O Fleur du Carmel, vigne la plus fructueuse, splendeur du ciel qui mit au monde le Fils de Dieu et reste vierge à jamais, penche-toi vers nous dans nos nécessités! O Etoile de la mer, aide-nous et protège-nous! Montre-toi notre Mère!
(demande)

Notre Père, Je vous salue Marie et Gloire au Père

Notre-Dame du Mont Carmel, prie pour nous.

Deuxième jour

Très Sainte Vierge Marie, notre Mère, dans ton grand amour pour nous tu nous as donné le saint scapulaire du Mont Carmel, à la prière de ton fils Saint Simon Stock. Aide-nous maintenant à le porter fidèlement et avec dévotion. Qu’il soit signe pour nous de notre désir de grandir en sainteté.
(demande)

Notre Père, Je vous salue Marie et Gloire au Père

Notre-Dame du Mont Carmel, prie pour nous.

Troisième Jour

O Reine du Ciel, tu nous as donné le scapulaire comme un signe extérieur par lequel nous pourrions être reconnus comme des enfants fidèles. Puissions-nous toujours le porter en évitant le péché et en imitant tes vertus. Aide-nous à être fidèles à ce désir qui est le tien.

(demande)

Notre Père, Je vous salue Marie et Gloire au Père

Notre-Dame du Mont Carmel, prie pour nous.

Quatrième Jour

En nous donnant, O Notre-Dame, le scapulaire comme vêtement, tu nous as faits de nous non des serviteurs mais des fils.Nous te demandons d'obtenir pour nous, de ton Fils, la grâce de vivre comme des enfants dans la joie, la paix et l’amour.
(demande)

Notre Père, Je vous salue Marie et Gloire au Père

Notre-Dame du Mont Carmel, prie pour nous.

Cinquième jour

O Mère du Bel Amour, grâce à ta bonté, nous sommes appelés à vivre comme tes enfants dans l'esprit du Carmel. Aide-nous à vivre dans la charité les uns avec les autres, dans la prière comme Elie la prophète, et conscients de notre appel à servir le peuple de Dieu.

(demande)

Notre Père, Je vous salue Marie et Gloire au Père

Notre-Dame du Mont Carmel, prie pour nous.

Sixième jour

Dans ta miséricordieuse bonté, ô Mère tout aimable, tu nous as couverts de ton Scapulaire comme d’un bouclier pour nous défendre du Malin. Aide-nous à lutter courageusement contre les puissances du mal, dans l’ouverture totale à l’amour ton Fils Jésus-Christ.

(demande)

Notre Père, Je vous salue Marie et Gloire au Père

Notre-Dame du Mont Carmel, prie pour nous.

Septième Jour

O Marie, Secours des chrétiens, tu nous as promis qu’en portant dignement ton Scapulaire nous serions protégés contre le mal. Protège-nous corps et âme jour après jour. Que tout ce que nous ferons te soit agréable et plaise à ton Fils.

(demande)

Notre Père, Je vous salue Marie et Gloire au Père

Notre-Dame du Mont Carmel, prie pour nous.

Huitième Jour

Tu nous donnes l’espoir, ô Mère de Miséricorde, que grâce à ta promesse concernant le Scapulaire nous pourrions rapidement passer à travers les feux du purgatoire pour parvenir au Royaume de ton Fils. Sois notre confort et notre espérance. Fais que notre espérance ne soit pas vaine, mais que, toujours plus fidèles à ton Fils et à toi-même, nous parvenions rapidement après notre mort auprès de Jésus et des saints.

(demande)

Notre Père, Je vous salue Marie et Gloire au Père

Notre-Dame du Mont Carmel, prie pour nous.

Neuvième jour

O Mère Très Sainte Vierge Marie du Mont Carmel, lorsque tu fus sollicitée par un saint d'accorder des privilèges à la famille du Carmel, tu as donné l'assurance de ton amour maternel et de ton aide à ceux qui te seraient fidèles et suivraient ton Fils.

Regarde en ce jour tes enfants.
Nous nous glorifions de porter ton saint habit, qui nous fait membres de ta famille du Carmel, et par lequel tu nous offres ta puissante protection pendant notre vie et à l’heure de notre mort et même après notre mort.
Regarde avec amour, O Porte du Ciel, tous ceux qui sont maintenant dans leurs derniers instants !

Regarde avec bonté, ô Vierge, Fleur du Carmel, tous ceux qui ont besoin d'aide ! Regarde avec miséricorde, ô Mère de notre Sauveur, tous ceux qui ne savent pas qu'ils sont comptés parmi tes enfants.

Regarde avec tendresse, ô Reine de Tous les Saints, tous ceux qui sont dans la détresse!
(demande)

Notre Père, Je vous salue Marie et Gloire au Père

Notre-Dame du Mont Carmel, prie pour nous.

dimanche 4 juillet 2010

Prière universelle 15° dimanche C


Prière universelle du 15° dimanche C


- Nous te prions, Dieu, notre Père, pour que l’Eglise fasse connaître, en la mettant en pratique, la loi d’amour que Jésus incarne pour tous les hommes.

- Nous te prions, Dieu, notre Père, pour que les responsables politiques témoignent à l’égard de leurs peuples de l’attention et de la sollicitude du Samaritain.

- Nous te prions, Dieu, notre Père, pour que les personnes qui sont dans la souffrance voient venir à elles celui qui s’arrête pour leur porter secours.

- Nous te prions, Dieu, notre Père, pour que le repos estival soit propice aux échanges, aux partages, dans la vérité et le respect de tous.

- Nous te prions, Dieu, notre Père, pour que les membres de notre assemblée écoutent la voix de Celui qui veut mettre sa Parole d’amour dans leur bouche et dans leur cœur.

samedi 3 juillet 2010

Prière universelle 14° dimanche C


Prière universelle 14° Dimanche C

Refrain : Je vous ai choisis pour être mes témoins désormais vous êtes mes amis, allez à la moisson des hommes.


- Tu envoies ton Eglise Seigneur, aux quatre coins du monde, annoncer ta venue et donner ta paix aux mains nues. Que la fidélité de tes disciples soit pour tous le témoignage de ta victoire sur le mal.

- Tu envoies les chefs d’état, les acteurs sociaux, construire un monde réconcilié et fraternel. Que leur endurance pour le bien fasse advenir ta paix.

- Tu envoies les pauvres, les malades, les malheureux, dire au monde que l’essentiel n’est pas dans l’avoir et le pouvoir, mais dans l’amour et le partage. Que leur cri réveille les consciences endormies et les cœurs fermés.

- Tu nous envoies Seigneur, dans notre quotidien, sur nos lieux de travail, dans nos relations, annoncer la venue de ton Règne. Que se lèvent parmi nous de nombreux ouvriers pour ta moisson.

jeudi 1 juillet 2010

Thérèse d'Avila Vie 18, extraits


Thérèse d’Avila, Vie 18 extraits
Avec l'Ordre du Carmel qui se prépare au V° centenaire de la naissance de Sainte Thérèse de Jésus (d'Avila), nous vous proposons une découverte pas à pas de son autobiographie


Daigne le Seigneur m'inspirer des paroles, afin que je puisse dire quelque chose de la quatrième eau qui arrose le jardin…
Dans toutes les précédentes manières d'oraison, il faut que le jardinier travaille... Mais dans ce nouvel état dont je parle, tout sentiment cesse; l'âme est absorbée par la jouissance, sans comprendre se dont elle jouit. Elle sent qu'elle jouit d'un bien qui enferme en lui seul tous les biens, et toutefois la nature de ce bien reste incompréhensible pour elle. Tous les sens sont tellement occupés par cette jouissance, que nul d'entre eux ne peut, ni à l'intérieur, ni à l'extérieur, s'appliquer à autre chose…

Quant à la nature et au mode de cette oraison qu'on appelle union, je ne saurais les faire comprendre... L'âme, il est vrai, sort quelquefois d'elle-même, semblable à un feu qui, en brûlant, jette des flammes; l'activité du feu redouble-t-elle avec impétuosité, alors aussi la flamme s'élance bien haut au-dessus du brasier, mais elle n'est pas d'une autre nature, et c'est toujours la flamme du foyer…

Ce que je prétends exposer ici, c'est ce que l'âme sent dans cette divine union. L'union, comme on le sait, est l'état de deux choses qui, auparavant séparées, n'en font plus qu'une. O mon Seigneur, que vous êtes bon! Soyez béni à jamais! Que toutes les créatures vous louent, ô Dieu qui nous avez tant aimés! Nous pouvons donc parler avec vérité de ces communications que vous daignez, dès cet exil, entretenir avec les âmes! Vous donnez de la sorte, même à celles qui sont justes, c'est déjà une largesse, une magnanimité bien grande, digne de vous enfin qui donnez en Dieu. O libéralité infinie, que vos œuvres sont magnifiques! Elles jettent dans l'étonnement tout esprit assez libre des vanités de la terre pour recevoir la lumière de la vérité. Mais vous voir accorder des grâces si souveraines à des âmes qui vous ont tant offensé, c'est là ce qui confond mon esprit…


C'est ici qu'a lieu quelquefois le vol de l'esprit ou l'adhésion à l'amour céleste… J'ai reconnu clairement que l'élévation de l'esprit était une faveur particulière, bien qu'il semble en apparence, je le répète, qu'elle ne diffère point de l'union. Qui ne voit la différence qui existe entré un grand feu et un petit? Et cependant l'un est feu aussi bien que l'autre. Mais avant qu'un petit morceau de fer s'embrase dans un petit feu, il faut beaucoup de temps; qu'on jette dans un grand feu un fer d'une dimension même beaucoup plus grande, en très peu de temps il semble dépouiller sa nature. Il existe, je crois, une différence analogue entre ces deux grâces du Seigneur…


Je ne dirai rien au reste dont je n'aie une grande expérience. Voici un fait certain: lorsque je voulus commencer à traiter de cette dernière eau, je vis que cela m'était plus impossible que de parler grec. Arrêtée par une pareille difficulté, je laissai là mon écrit, et je m'en allai communier. Béni soit le Seigneur qui favorise ainsi les ignorants! O vertu d'obéissance, que tu es puissante! Dieu éclaira mon entendement, tantôt par des paroles, et tantôt en me mettant dans l'esprit la manière dont je devais m'exprimer…


Maintenant que nous parlons de cette eau, qui vient du ciel avec abondance pour pénétrer et abreuver tout ce jardin, on voit déjà de quel repos jouirait le jardinier, si le Seigneur la versait ainsi toutes les fois qu'il en est besoin. Et si, grâce à un temps toujours tempéré qui remplacerait l'hiver, le jardinier voyait, à toutes les saisons, les fleurs et les fruits embellir son jardin, quel plaisir ne goûterait-il pas? Mais, tant que dure notre vie, cela est impossible. Il faut toujours veiller, et se mettre à l'œuvre quand une eau tarit, pour la remplacer par une autre.

Cette eau céleste dont je parle tombe souvent quand le jardinier y pense le moins. Dans les commencements, il est vrai, c'est presque toujours à la suite d'une longue oraison mentale. Dieu se plaît d'abord à faire monter l'âme vers lui de degré eu degré; ensuite il prend cette petite colombe, et la met dans le nid, afin qu’elle s’y repose. L’ayant vue longtemps soutenir son vol, travaillant de toutes les forces de l’entendement et de la volonté à chercher son Dieu et à lui plaire, il veut lui donner sa récompense! Un seul instant de ce repos divin suffit pour la payer de tous les travaux qu’elle peut endurer ici-bas.

Tandis qu’elle cherche ainsi son Dieu, l’âme se sent, avec un très vif et très suave plaisir, défaillir presque tout entière; elle tombe dans un espèce d’évanouissement, qui peu à peu, enlève au corps la respiration et toutes les forces. Elle ne peut, sans un très pénible effort, faire même le moindre mouvement des mains. Les yeux se ferment, sans qu'elle veuille les fermer; et si elle les tient ouverts, elle ne voit presque rien. Elle est incapable de lire, en eut-elle le désir; elle aperçoit bien des lettres, mais comme l'esprit n'agit pas, elle ne peut ni les distinguer ni les assembler Quand on lui parle, elle entend le son de la voix mais elle ne comprend pas ce qu'elle entend…
Quelque temps que dure cette oraison, jamais elle ne nuit à la santé...
A la vérité, si j’en juge pas mon expérience, cette oraison est dans les commencements de si courte durée, qu'elle ne se révèle pas d'une manière aussi manifeste par les marques extérieures et par la suspension des sens; mais par l'abondance des grâces dont elle enrichit, on voit évidemment que le feu du soleil qui a éclairé l'âme a dû être bien ardent, puisqu'il l'a ainsi liquéfiée...

Venons maintenant aux sentiments intérieurs de l'âme dans cet état...Sortant de cette oraison, et me préparant, après avoir communié, à écrire sur ce sujet, je cherchais dans ma pensée ce que l'âme pouvait faire pendant ce temps. Notre Seigneur me dit ces paroles: « Elle se perd tout entière, ma fille, pour entrer plus intimement en moi; ce n'est plus elle qui vit, c'est moi qui vis en elle. Comme elle ne peut comprendre ce qu'elle entend, c'est ne pas entendre, tout en entendant. »


Ceux que Dieu a élevés à cet état auront quelque intelligence de ce langage; ce qui se passe alors est si caché, qu'on ne saurait en parler plus clairement. J'ajouterai seulement ceci: l'âme se voit alors près de Dieu, et il lui en reste une certitude si ferme, qu'elle ne peut concevoir le moindre doute sur la vérité d'une telle faveur…
Il y a ici une remarque à faire, et une vérité dont on doit se pénétrer: c'est que cette eau du ciel, cette faveur insigne de Dieu, laisse toujours dans l'âme de très grandes richesses spirituelles, ainsi que je vais le dire.


Vous pouvez lire le texte intégral de ce chapitre18 de sa Vie en cliquant ici

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