dimanche 30 janvier 2011

Prière universelle, 2 Février 2011


Prière universelle 2 février
Journée de la vie consacrée

Refrain : Lumière née de la lumière rayonne sur le monde.

- Avec l’Eglise qui comme Anne te sert jour et nuit, Seigneur nous te prions : Donne-lui de se laisser guider par l’Esprit pour proclamer tes louanges et annoncer au monde le salut que tu as préparé à la face de tous les peuples.

- Avec tous les consacrés qui, poussés par l’Esprit, viennent à ta rencontre dans la prière et le service des pauvres d’aujourd’hui, Seigneur nous te prions : qu’ils révèlent par leur vie et leurs choix la véritable lumière qui éclaire leur vie et vient dissiper nos ténèbres.

- Avec tous les parents qui comme Marie et Joseph portent leurs enfants dans la vie, Seigneur nous te prions : qu’ils aient la joie de les voir suivre le Seigneur et s’engager à leur tour au service du Royaume.

- Avec les chrétiens qui s’efforcent de vivre fidèlement les engagements de leur baptême, Seigneur nous te prions : que nous soyons ouverts à l’inattendu de Dieu dans nos vies et semeurs d’espérance et de paix autour de nous.

samedi 29 janvier 2011

Prière universelle 4° dimanche A


Prière universelle 4° dimanche A

Refrain : Seigneur donne-nous ton Esprit pour bâtir ton Royaume.

- Donne à ton Eglise, Seigneur, un cœur pur, un cœur doux et miséricordieux comme Toi, afin qu’elle révèle aux hommes de ce temps les vrais chemins du Royaume.

- Suscite chez les gouvernants, des hommes affamés et assoiffés de justice, artisans de paix, n’ayant pas peur d’être persécutés pour la justice, comme Toi : car ils feront grandir dans le monde ton Royaume.

- Que ceux qui pleurent, ceux que l’on insulte, comme Toi, puissent exulter de joie par la force de l’Esprit: car ils témoigneront ainsi que Tu es vainqueur du mal.

- Et nous, tes disciples qui avons gravi la montagne à ta suite pour écouter ta Parole et partager ton pain : rends-nous huit fois heureux, car nous sommes faits à Ton Image Seigneur, et nous voulons te suivre sur la voie des Béatitudes.

vendredi 28 janvier 2011

Thérèse d'Avila, Chemin 5, extraits


Thérèse d'Avila,

Chemin de perfection 5,extraits (Escorial)

Avec l'Ordre du Carmel qui se prépare au V° centenaire de la naissance de Sainte Thérèse de Jésus (d'Avila), nous vous proposons une découverte pas à pas du Chemin de Perfection.


1 Vous venez de voir la grande entreprise que vous allez mener à bien…Il est clair que nous devrons beaucoup travailler, et ce sera pour nous une très grande aide que de maintenir très haut nos pensées, car nous pourrons ainsi nous efforcer à élever également nos œuvres. Du moment que nous essayons avec le plus grand soin de garder parfaitement notre Règle et nos Constitutions, j’espère que le Seigneur acceptera nos requêtes. Je ne vous demande rien de nouveau, mes filles, mais seulement d’être fidèles aux promesses de votre profession ; c’est cela notre vocation, et nous y sommes obligées, quoique entre garder et garder il y ait de grandes différences.

2 Notre Règle primitive dit que nous devons prier sans cesse. Si nous le faisons avec tout le soin dont nous sommes capables - là est le point le plus important - les jeûnes, les disciplines et le silence qu’exige notre Ordre seront observés ; vous le savez : L’oraison, pour être véritable, doit s’aider de tout cela, car oraison et bien-être ne vont pas ensemble.

3 C’est de l’oraison que vous m’avez priée de vous dire ici quelque chose… Avant de parler de l’intérieur, c’est-à-dire de l’oraison elle-même, j’indiquerai certaines choses qui sont nécessaires à celles qui prétendent devenir des âmes de prière ; ces choses sont même si nécessaires que ces âmes, sans être très contemplatives, pourront, si elles les observent, se trouver très avancées dans le service du Seigneur ; mais sans elles, il leur sera impossible d’être de grandes contemplatives et, si elles croyaient l’être, elles se tromperaient…


Pour lire le texte intégral, cliquez ici

mercredi 26 janvier 2011

Journée biblique: la Présentation

Au Carmel de Saint-Maur
Journée biblique : La Présentation


le vendredi 28 janvier 2011


Intervenant: Maryam Michaca
bibliste et responsable du Service Liturgie du Diocèse de Saint-Claude

Conférences : à 10h30 et 15h00


12h00 Office du Milieu du Jour

17h00 Vêpres

Cette journée est ouverte aux laïcs désireux d’approfondir l'Evangile de la Fête de la Présentation , Lc 2.22-39.

Ceux qui souhaitent rester sur place à midi peuvent porter leur pique-nique, une salle sera mise à leur disposition.

mardi 25 janvier 2011

Saint Paul, Rémy Jobard, 8

« Sur les pas du plus audacieuxdes missionnaires … » (8)

Paul à Rome

Printemps 61 : après un voyage mouvementé, le centurion Julius remet les prisonniers dont il avait la charge à la garde prétorienne La lettre du procurateur de Judée concernant Paul vaut à celui-ci un traitement de faveur. Il bénéficie de la « custodia libera », une sorte d’emprisonnement sous contrôle. Luc précise en effet sans autre commentaire « Paul avait obtenu l’autorisation d’avoir un domicile personnel avec un soldat pour le garder ». (Ac, 28,16) Cette garde à vue va durer deux années. Paul prend d’abord contact avec les notables juifs auxquels il expose son cas sans les convaincre tous et il continue à proclamer le Règne de Dieu à « Tous ceux qui venaient le trouver », ajoute Luc qui arrête là son récit, nous laissant avec de nombreuses questions : quelle était l’importance de la communauté chrétienne ? Qui regroupait-elle : des juifs ouverts à l’Évangile, des Romains, des Grecs, des esclaves ? Paul a-t-il rencontré Pierre qui devait être lui aussi à Rome ? Les deux piliers de la Jeune Église se connaissaient et s’estimaient comme le montre la 2ème Épître de Pierre (3,15-16). Pas de réponses à ces interrogations, mais quelques indices cependant …

Des lettres et des visites :

Comme il l’a toujours fait, Paul écrit ou plutôt dicte des lettres, n’ajoutant que quelques mots de sa main (Col, 4,18) peut-être parce qu’il est un « ambassadeur enchaîné de l’Évangile » (Ep, 6,20). Et, de fait, Sénèque explique dans sa correspondance qu’une chaîne reliait ordinairement le poignet droit du détenu au poignet gauche du geôlier en cas de « custodia libera ». C’est de cette époque en effet que datent les Épîtres aux Colossiens, aux Éphésiens et le billet à Philémon qui nous livrent quelques précieux renseignements.
C’est à la suite de la visite d’un certain Epaphras que Paul a baptisé autrefois à Éphèse et qui a organisé des communautés chrétiennes en Asie Mineure qu’une lettre est rédigée pour les Colossiens, afin de leur rappeler la saine doctrine, car ils ont tendance à s’égarer. L’Epître est confiée à deux messagers: Tychique, un compagnon de longue date et Onésime. Ce dernier est un ancien esclave qui s’est enfui de chez son maître, Philémon, un riche citoyen de Colosses. Le prisonnier aimerait garder près de lui le jeune homme, devenu chrétien, auquel il s’est attaché, mais il estime qu’il doit le restituer à son ancien maître à qui il demande de l’accueillir « comme un frère bien-aimé » (Phm,16)
Il est probable que l’Épître aux Éphésiens a été expédiée en même temps que le courrier pour Colosses, puisque c’est le même Tychique qui est chargé du message.

En fait il s’agit sans doute d’une lettre circulaire destinée à différentes communautés et présentant un exposé didactique de la foi chrétienne. Dans ces lettres, il est question aussi de quelques compagnons qui sont à Rome avec Paul, en particulier Timothée, Luc et Marc, bien connus par ailleurs.

Encore un temps de liberté :

à la fin de l’Épître à Philémon, Paul évoque un voyage possible à Colosses (Phm,22) ; c’est que quelque chose se prépare. Et il semble bien qu’au début de l’année 63 Paul ait été libéré au bout de quatre ans de détention préventive ( 2 à Césarée et 2 à Rome). Personne en effet ne s’est présenté devant le tribunal de l’empereur pour porter plainte contre Paul. La justice romaine, très respectueuse des formes ne peut donc maintenir une accusation alors qu’il n’y a pas de plaignant. Un magistrat va alors rendre ce qu’on appelle aujourd’hui une ordonnance de non-lieu,
Que fait Paul une fois libre ? On est réduit à des hypothèses car les seules sources sont des textes apocryphes et des traditions plus ou moins légendaires. Il est probable qu’en cette année 63, il ait réalisé un vieux rêve : aller en Espagne. De nombreux commentateurs tiennent pour plausible qu’il ait séjourné à Tarragone, capitale de cette province occidentale de l’empire. Puis il se serait rendu aussi en Crête où il installera comme évêque son fidèle disciple Tite, puis en Asie Mineure, à Éphèse où la jeune Église sera confiée à Timothée et peut-être à Troas puisqu’il y a oublié son manteau et laissé des documents (2 Tm, 4,13). Enfin dans l’Epître à Tite, on peut lire les phrases suivantes : « Efforce-toi de me rejoindre à Nicopolis. C’est là en effet que j’ai décidé de passer l’hiver » (Tt, 3,12) Nicopolis se trouvait sur la côte ouest de la Grèce, offrant deux avantages : un climat doux et une position privilégiée sur une voie de passage. Les spécialistes pensent que Paul parle ici de l’hiver 65-66.

La situation à Rome :

Paul a bien fait de quitter l’Italie dès qu’il a pu le faire en 63. C’est en effet en 64 qu’un gigantesque incendie détruit une bonne partie de la ville de Rome. Or Néron trouve un bon moyen de détourner la fureur des Romains en accusant les chrétiens d’avoir mis le feu à la ville et il déclenche une horrible persécution. Beaucoup d’amis de Paul sont parmi les victimes et si Pierre a réussi a se cacher, puis à quitter la ville, il aurait été retrouvé, condamné et crucifié la tête en bas par les sbires de Néron, dans les jours qui ont suivis l’incendie…
La vie n’est donc pas facile à Rome pour les quelques chrétiens qui ont survécu et jusqu’à la mort de Néron en 68, ils doivent se montrer très discrets. C’est pourtant dans cette ville que Paul décide de revenir au printemps 66, conscient des risques qu’il court. Et, de fait, il va être dénoncé, arrêté et emprisonné probablement au début de l’été 66.

« Le temps du départ est arrivé » (2 Tm, 4,6)
C’est ainsi que s’exprime Paul lui-même dans ce qui est sans doute son dernier écrit : la 2ème Epître à Timothée. Ses conditions de détention sont beaucoup plus sévères qu’en 61. Il est « enchaîné comme un malfaiteur » (2Tm, 2,9) et se sent bien seul. C’est un appel émouvant qu’il lance à Timothée (2Tm, 4,9-10) car beaucoup l’ont laissé tomber. Seul Luc est encore là, « avec moi », précise Paul, donc peut-être en prison lui aussi, on ne peut l’affirmer…

Que reproche-t-on à Paul exactement ? De propager des doctrines subversives et de porter atteinte à la sûreté de l’État ? Plusieurs chefs d’accusation sont possibles. Mais Paul est citoyen romain et proclame son innocence. L’instruction sera conforme au droit et sans doute longue, mais l’inculpé ne se fait pas d’illusion et la 2ème lettre à Timothée est le message d’un homme qui sait que ses jours sont comptés.

Et, de fait, que peut-on attendre de Néron, cet empereur dont l’esprit vacille ? Est-ce devant lui que Paul a comparu ou devant Aelius qui assurait l’intérim du gouvernement et appliquait rigoureusement les consignes d’en haut ? Nous n’avons pas d’autres documents que des apocryphes tardifs, mais la tradition admet que Paul a été condamné et aussitôt exécuté « pendant la 14ème année du règne de Néron », donc entre juillet 67 et juin 68. Paul a été décapité en dehors de la ville dans un vallon verdoyant proche de la route d’Ostie, là où s’élève aujourd’hui la Trappe des Trois Fontaines, et il a été inhumé non loin de là en un lieu où se sont succédé au cours des siècles différentes églises. La basilique actuelle St Paul hors les murs a été restaurée au début du XIXème siècle, à la suite d’un incendie. A cette occasion des fouilles archéologiques ont permis de découvrir une plaque de marbre portant l’inscription PAULO APOSTOLO MART. C’est juste au-dessus de ce qui est considéré comme le tombeau de l’apôtre qu’a été édifié le somptueux autel de la basilique actuelle

L’EVANGILE DE PAUL

On peut sans hésiter employer une telle expression car le terme même d’évangile, du mot grec signifiant « Bonne Nouvelle » est employé 60 fois dans les écrits de Paul. Il y a toutefois une grande différence entre les Épîtres et les quatre évangiles rédigés postérieurement. Il s’agit bien dans les deux cas du message du Christ, mais tandis que Marc (entre 65 et 70), Matthieu et Luc (un peu plus tard) et Jean (à la fin du Ier siècle) témoignent des faits et gestes de Jésus pendant les années de sa vie terrestre, Paul parle très peu du Jésus de l’histoire. Il le dit lui-même, il n’a pas « connu le Christ à la manière humaine » (2 Co, 5,16), mais il est pénétré du mystère pascal. Rabbin devenu théologien, il voit dans la mort et la résurrection de Jésus le plein accomplissement des Écritures et c’est ce qu’il s’efforce de montrer à ses auditeurs et à ses lecteurs. Pour conclure, laissons la parole au P. Alain Marchadour, exégète contemporain, qui souligne que nous avons la chance d’avoir deux voies complémentaires pour aller à Jésus « L’une, attestée par les quatre évangiles, raconte pas à pas le chemin de Jésus sur la terre, depuis sa naissance jusqu’à son Ascension. L’autre, celle de Paul, se place au cœur du mystère : « car j’ai décidé de ne rien savoir parmi vous, sinon Jésus-Christ et Jésus-Christ crucifié » ( 1 Co, 2,2).

Rémy Jobard

dimanche 23 janvier 2011

Thérèse d'Avila, Chemin 4, extraits


Thérèse d'Avila,
Chemin de perfection 4,
extraits (Escorial)

Avec l'Ordre du Carmel qui se prépare au V° centenaire de la naissance de Sainte Thérèse de Jésus (d'Avila), nous vous proposons une découverte pas à pas du Chemin de Perfection.


1 Il semble audacieux d’imaginer que je puisse contribuer à atteindre ce but. Je mets ma confiance, ô mon Seigneur, en vos servantes ici rassemblées, car je sais qu’elles ne veulent ni ne prétendent rien d’autre que de vous contenter ; pour vous elles ont abandonné le peu qu’elles avaient, et elles auraient voulu avoir beaucoup plus pour vous en faire don. Car vous, ô mon Créateur, vous n’êtes pas ingrat, et je n’ai aucun motif de penser que vous donnerez moins qu’il ne vous est demandé, vous accorderez plutôt beaucoup plus ; vous n’avez pas non plus, Seigneur de mon âme, abhorré les femmes lorsque vous viviez dans ce monde, au contraire, vous les avez toujours favorisées et traitées avec beaucoup de miséricorde, et vous avez trouvé en elles autant d’amour et plus de foi que chez les hommes ; L’une d’entre elles - dont nous portons l’habit - fut votre Très Sainte Mère, et ses mérites nous valent de mériter ce que nous avons démérité par nos péchés…Quand nous vous demanderons des honneurs, des richesses ou quoi que ce soit qui sente le monde, ô mon Seigneur, ne nous écoutez pas ; mais lorsqu’il s’agit de l’honneur de votre Fils, pourquoi n’écouteriez-vous pas, Père Éternel, celles qui, pour vous, perdraient mille honneurs et mille vies ? Et non à cause de nos mérites, Seigneur, car nous n’en avons aucun, mais à cause du Sang et des mérites de votre Fils.


2 O Père Éternel, tant de coups de fouet, tant d’injures, tant de si terribles tourments ne peuvent être oubliés ! Comment donc, ô mon Créateur, des entrailles aussi aimantes que les vôtres peuvent-elles tolérer que ce que votre Fils a réalisé avec un si brûlant amour pour vous contenter davantage - ne lui aviez-vous pas ordonné de nous aimer ? - soit tellement méprisé ? Les hérétiques ne bafouent-ils pas aujourd’hui le Saint-Sacrement, ne le privent-ils pas de sa demeure et ne détruisent-ils pas ses églises ? Si encore il avait failli à quelque chose pour vous contenter ! mais il a tout accompli parfaitement. N’a-t-il pas suffi, ô Père Éternel, qu’il n’eût pas même où reposer sa tête durant sa vie sur la terre, et qu’il vécût dans un perpétuel tourment ? Faut-il, maintenant, qu’on le prive des refuges où il convie ses amis ? car il connaît leur faiblesse, et il sait que pour supporter leurs travaux ils ont besoin de se nourrir d’un tel mets. N’avait-il pas déjà payé suffisamment, trop même, pour le péché d’Adam ? Chaque fois que nous retombons dans le péché, est-ce encore à cet Agneau si doux à le payer pour nous ? Ne le permettez pas, ô mon Empereur, que Votre Majesté s’apaise ! Ne regardez pas nos péchés, mais considérez que votre Très Saint Fils nous a rachetés et songez à ses mérites, à ceux de votre Mère ainsi qu’à ceux de tant de saints martyrs morts pour vous.

3 …Voyez, ô mon Seigneur, mes désirs et les larmes avec lesquelles je vous supplie ; pour l’amour de vous-même oubliez mes œuvres, ayez pitié de tant d’âmes qui se perdent et protégez votre Église. Ne permettez plus, Seigneur, que la chrétienté pâtisse davantage ; faites la lumière au milieu de ces ténèbres.

4 …si un jour vos prières, vos désirs, vos disciplines et vos jeûnes n’avaient pas pour fin ce que je viens de dire, croyez que vous ne faites ni n’accomplissez le but pour lequel vous avez été réunies ici. Que le Seigneur ne permette jamais que cela sorte de votre mémoire, pour l’amour de Sa Majesté.
Pour lire le texte intégral, cliquez ici

Décès de Mgr Jacques Sarr



Décès de Mgr Jacques Sarr,
Evêque de Thiès au Sénégal

Depuis 1988 nos deux diocèses de Thiès (Sénégal) et Saint-Claude (Jura) sont jumelés et entretiennent de nombreuses relations fraternelles.
Mgr Jacques Sarr, évêque de Thiès depuis 1986, a été un artisan convaincu de l’importance de ce jumelage pour nos deux églises.

Il est décédé mardi dernier 18 Janvier et ses obsèques seront célébrées jeudi 27 janvier à 10h en la cathédrale Sainte-Anne de Thiès.

Nous le confions à la miséricorde bienveillante de notre Dieu et prions aussi pour tout le diocèse de Thiès qui vient de perdre un Père. En cette semaine de prière pour l’unité des chrétiens nous demandons pour chacun paix, concorde, espérance et foi.

vendredi 21 janvier 2011

Prière universelle 3° dimanche A


Prière universelle 3° dimanche A
Semaine de prière pour l’unité des chrétiens.

Refrain : Seigneur rassemble-nous dans la paix de ton amour.

- De la Galilée où déjà se croisent des peuples divers, aux régions les plus reculées de la terre, ton Royaume embrasse le monde entier, Seigneur. Que se lève partout la lumière de ta Bonne Nouvelle.

- De notre Eglise catholique où tu as placé Pierre, aux diverses confessions chrétiennes, ta croix est le seul langage qui doit nous unir, Seigneur. Que progressent inlassablement les efforts vers l’unité.

- Des pays qui luttent pour plus de liberté et de justice, aux populations affrontées aux catastrophes naturelles, la souffrance humaine crie vers toi, Seigneur. Que règne enfin la force de ta victoire sur la croix et la douceur de ta présence.

- De la terre d’Israël coupée par un mur de défense et d’incompréhension, à nos conflits et divisions dans le quotidien de nos vies, nos pensées nous égarent loin de toi Seigneur. Que retentisse à nouveau ton appel à te suivre, là-bas, à Jérusalem, et ici dans nos cœurs.

jeudi 20 janvier 2011

Saint Paul, Rémy Jobard (7)



« Sur les pas du plus audacieux
des missionnaires … » (7)


1 -Accueil ambigu et arrestation de Paul.

Dès son arrivée à Jérusalem, Paul est accueilli par les responsables de l’Église, “ avec plaisir ” dit Luc (Ac, 21-12). Tous les anciens sont assemblés chez Jacques pour écouter le missionnaire raconter en détail “ tout ce que Dieu a fait pour son entremise chez les païens ” Ac.21-19). Certes, ils rendent gloire à Dieu, mais au lieu de féliciter Paul et de le remercier pour le produit de la collecte qu’il vient de leur remettre, ils attirent son attention sur les bruits qui courent à son sujet : il ne serait plus fidèle à Moïse et à la Loi… On l’invite donc à faire une retraite de quelques jours au Temple, ce qu’il accepte…

Mais une semaine s’était écoulée lorsque les Juifs d’Asie auxquels il s’était heurté au cours de ses voyages le repèrent et ameutent le peuple en criant : “ le voilà, l’homme qui combat notre peuple, la loi et le Temple ” (Ac.21, 22). On le traîne dehors et la foule grossit rapidement au point d’inquiéter l’occupant romain. Les soldats arrêtent Paul et s’apprêtent à le faire entrer dans la forteresse Antonia, mais à la demande du prisonnier ; le tribun l’autorise à parler au peuple.
Dans une longue allocution (Ac. 22, 1-21) il rappelle ses origines et son itinéraire, mais quand il insiste sur sa mission propre qui est de s’adresser aux païens, la foule pousse des cris de haine et le tribun juge prudent de mettre le prisonnier à l’abri dans la forteresse. Le centurion s’apprêtait à le faire fouetter quand on découvrit qu’on avait affaire à un citoyen romain et qu’il fallait donc le ménager.

2 Un prisonnier bien encombrant :

Dès le lendemain, l’officier romain qui se demande ce qu’on reproche à Paul décide de le renvoyer devant le sanhédrin, la Haute Cour d’Israël. Là, l’accusé va très habilement jouer sur les divisions des plaignants, ce qui provoque un tel tapage que le prisonnier est arraché à ce tribunal anarchique et ramené à l’Antonia.
Le jour suivant, un groupe de fanatiques a décidé de demander une nouvelle comparution et d’en profiter pour supprimer Paul. Mais celui-ci a un neveu à Jérusalem : grâce à lui le complot est déjoué (Ac, 23. 16-22) et la décision est prise de transférer sous bonne escorte ce détenu encombrant à Césarée où réside le procurateur de Judée Antonius Félix.

Curieusement, ce sont deux années de prévention (58-60) que Paul va passer à Césarée. Très vite le grand prêtre est arrivé pour porter plainte devant le gouverneur, mais Paul se défend habilement en montrant qu’il s’agit d’une querelle de doctrine au sein de la religion juive, si bien que Félix demande un complément d’information afin surtout de gagner du temps et garde Paul en prison, mais avec un régime libéral, précise Luc (Ac. 24,27)

Le temps passe, mais en 60, Félix est limogé par Néron et remplacé par un certain Porcius Festus. Celui-ci est un homme expéditif et fait à nouveau comparaître Paul, mais comme les Juifs sont incapables de justifier de leurs accusations, il accepte la demande de Paul qui en appelle à l’empereur.

Le destin de l’Apôtre vient donc de se décider : il ira à Rome, comme il en a reçu la promesse dans une vision. Toutefois, avant le départ du prisonnier, un événement marquant est encore rapporté par Luc. Festus reçoit à Césarée le roi Hérode Agrippa II, accompagné de sa sœur Bérénice. Il leur parle de Paul qu’on fait venir et cet épisode permet d’avoir le plus long et le plus complet des plaidoyers de Paul qu’il est bon de relire.
Il occupe tout le chapitre 26 des Actes.


3 – Le voyage de la captivité.

A l’automne 60, le centurion Julius, avec une escorte réduite, est donc chargé de convoyer jusqu’à Rome Paul et quelques autres prisonniers. Luc est du voyage, comme secrétaire de Paul qui a le droit de se faire accompagner par deux personnes. A partir de là en effet, on retrouve dans les Actes la 1ère personne du pluriel et le récit est toujours vivant et souvent précis. Le bateau part de Césarée et fait une première escale à Sidon (aujourd’hui Saïda, au Liban). Julius se montre d’emblée très humain puisqu’il permet à Paul de rendre visite à ses amis. Ensuite, les vents contraires ne permettent pas d’aborder à Chypre et on arrive avec peine à Myre (aujourd’hui Demeré sur la côte sud de la Turquie). Le navire ne va pas plus loin car la mauvaise saison approche. Mais Julius trouve un autre bateau qui, outre sa cargaison de blé, emmène vers l’Italie 276 passagers. Très vite la navigation est difficile, au large de Cnide, on abandonne la côte turque et ses îles dangereuses pour se diriger vers le sud en direction de la Crète. On s’arrête alors dans une anse tranquille de la côte méridionale : Kali Liméné (ce qui signifie, “ beaux ports ”). On hésite à continuer, mais le capitaine tient à gagner le port de Phénix, à l’ouest de la grande île, plus propice à l’hivernage. On ne l’atteindra pas car, très vite, un ouragan violent se déclenche. Luc en écrivain confirmé, ne résiste pas au plaisir de faire un beau récit de tempête comme il avait pu en lire dans l’Odyssée.

Il faut relire ce morceau d’anthologie au chapitre 27 des Actes (versets 13 à 44). Tandis que le bateau dérive et qu’on perd tout espoir de s’en tirer, Paul toujours sûr d’aller à Rome puisque telle est la volonté du Seigneur, affirme que le salut vient de Dieu et que Dieu seul – son Dieu – les sauvera tous. Pendant deux semaines le navire, privé de gréement et de voile, erre au gré des vents et des courants, mais après quelques incidents (tentative de trahison de la part de l’équipage, menace des soldats qui voulaient se débarrasser des prisonniers…) tout le monde parvient à prendre pied sur une plage inconnue. Des pêcheurs vont apprendre aux naufragés qu’ils sont dans l’île de Malte. Ils y sont bien accueillis et vont y passer l’hiver 60-61. Paul étonne souvent ses compagnons, prouvant aussi que Dieu est avec lui : dès l’arrivée, alors qu’il ramasse du bois pour alimenter le feu qu’on a allumé afin de se réchauffer, une vipère s’accroche à sa main, mais il s’en tire sans aucun mal. Quelques jours après, tandis que le groupe est accueilli par Publius, premier magistrat de l’île, Paul guérit son père qui “ était en proie aux fièvres et à la dysenterie ” (Ac. 28,8), symptômes de ce qu’on appellera la fièvre de Malte. Avec le début du printemps, le séjour s’achève, mais le pays a gardé jusqu’à nos jours de nombreux souvenirs du séjour de Paul.

Il faut encore gagner l’Italie. Or Julius, agent de voyage autant que centurion, déniche un bateau qui attendait à Malte que la mer soit déclarée “ ouverte ”. Il fait embarquer les prisonniers et leur escorte et c’est la dernière partie d’un voyage long et mouvementé : on fait escale à Syracuse en Sicile, puis à Rhegium (aujourd’hui Reggio de Calabre) et on débarque à Pouzzoles, dans la région proche du Vésuve où il y a déjà quelques chrétiens. Luc ne dit rien de l’ultime étape : 200 km à parcourir à pied, sans doute en grande partie par la célèbre Voie Appienne. Prévenus, des membres de l’Eglise organisent un comité d’accueil au forum d’Appius à 65 km de la ville. L’apôtre touche donc au but quand il atteint la capitale…. Il est vrai que les multiples péripéties du voyage nous ont fait presque oublier qu’il s’agissait du transfert d’un prisonnier…
En fait, une nouvelle vie va s’organiser pour Paul ; elle fera l’objet d’un dernier épisode.
( à suivre)
Rémy Jobard

mardi 18 janvier 2011

Unité des Chrétiens 2011, textes bibliques


Semaine de prière pour l’unité 2011

TEXTES BIBLIQUES POUR CHAQUE JOUR
1° jour– L’Église de Jérusalem

Joël 2, 21-22.28-29 Je répandrai mon Esprit sur toute chair
Psaume 46 Dieu est au milieu de la ville
Actes 2, 1-12 Quand le jour de la Pentecôte arriva
Jean 14, 15-21 C’est lui l’Esprit de vérité
2° jour – Beaucoup de membres en un seul corps

Isaïe 55, 1-4 Venez vers les eaux
Psaume 85, 8-13 Le salut est à notre portée
1 Corinthiens 12, 12-27 Car nous avons tous été baptisés
dans un seul Esprit en un seul corps
Jean 15, 1-13 Je suis la vraie vigne

3° jour – L’assiduité à l’enseignement des apôtres nous réunit

Isaïe 51, 4-8 Accordez-moi votre attention, vous, mon peuple
Psaume 119, 105-112 Ta parole est une lampe pour mes pas
Romains 1, 15-17 Empressement à annoncer l’évangile
Jean 17, 6-19 J’ai manifesté ton nom

4° jour – Le partage, expression de notre unité

Isaïe 58, 6-10 N’est-ce pas partager ton pain avec l’affamé ?
Psaume 37, 1-11 Compte sur le Seigneur et agis bien
Actes 4, 32-37 Ils mettaient tout en commun
Matthieu 6, 25-34 Cherchez d’abord le Royaume de Dieu

5° jour – La fraction du pain dans l’espérance

Exode 16, 13b-21a C’est le pain que le Seigneur vous donne à manger
Psaume 116, 12-14.16-18 Je lèverai la coupe de la victoire
1 Corinthiens 11,17-18.23-26 Faites cela en mémoire de moi
Jean 6,53-58 Tel est le pain qui est descendu du ciel

6° jour – Fortifiés pour agir, dans la prière

Jonas 2, 1-9 Au Seigneur appartient le salut !
Psaume 67, 1-7 Que les peuples te rendent grâce, Dieu !
1 Timothée 2, 1-8 Que l’on fasse des prières pour tous les hommes, pour les rois
et tous ceux qui détiennent l’autorité…
Matthieu 6, 5-15 Que ton règne, que ta volonté soit faite…

7° jour – Vivre dans la foi en la résurrection

Isaïe 60, 1-3.18-22 Tu appelleras tes murailles « Salut » et tes portes « Louange »
Psaume 118, 1.5-7 Non, je ne mourrai pas, je vivrai
Romains 6, 3-11 Par le baptême, en sa mort, nous avons été ensevelis avec le
Christ, afin que… nous menions nous aussi une vie nouvelle
Matthieu 28, 1-10 Jésus leur dit : « Soyez sans crainte… »

8° jour – Appelés au service de la réconciliation

Genèse 33,1-4 Esaü courut à la rencontre de Jacob et l’embrassa ; ils pleurèrent
Psaume 96,1-13 Dites parmi les nations : « le Seigneur est roi »
2 Corinthiens 5, 17-21 Dieu nous a réconciliés avec lui par le Christ et nous a confié
le ministère de la réconciliation
Matthieu 5,21-26 Laisse là ton offrande devant l’autel, et va d’abord te réconcilier
avec ton frère…

lundi 17 janvier 2011

Thérèse d'Avila, Chemin 3, extraits


Thérèse d'Avila,
Chemin de perfection 3,
extraits (Escorial)

Avec l'Ordre du Carmel qui se prépare au V° centenaire de la naissance de Sainte Thérèse de Jésus (d'Avila), nous vous proposons une découverte pas à pas du Chemin de Perfection.


1 Je reviens à la raison principale pour laquelle le Seigneur nous a réunies dans cette maison, et à l’ardent désir que j’ai que nous soyons capables de contenter Sa Majesté ; comme je vois des maux si grands que les forces humaines ne suffisent pas à maîtriser cet incendie, …je dis qu’il m’a semblé nécessaire d’agir comme lorsqu’en temps de guerre les ennemis ont occupé tout le pays. Le Seigneur du pays, se voyant perdu, se retire dans une ville qu’il fait très bien fortifier et d’où il arrive de temps en temps qu’il charge l’ennemi ; comme ceux qui sont dans le château fort sont des hommes d’élite, ils peuvent plus à eux seuls que des soldats en grand nombre, mais lâches …


2 Mais, pourquoi ai-je dit cela ? Pour que vous compreniez, mes sœurs, que ce que nous devons demander à Dieu est non seulement qu’aucun traître ne se lève parmi les bons chrétiens qui forment ce petit château fort, mais aussi que Dieu les protège ; que les capitaines de ce château fort ou de cette place forte, qui sont les prédicateurs et les théologiens, soient excellents à servir le Seigneur ; comme la plupart d’entre eux appartiennent à des ordres religieux, qu’il les élève très haut dans la perfection de leur état, car c’est très nécessaire ; …essayons d’être telles que nos prières puissent être utiles à ces serviteurs de Dieu qui, au prix de gros efforts, se sont fortifiés par l’étude, l’exercice des vertus et les épreuves pour aider aujourd’hui le Seigneur.


3 …Pensez- vous, mes filles, qu’il faille peu de courage pour traiter avec le monde, vivre au milieu du monde, s’occuper des affaires du monde et s’adapter, comme je viens de le dire, à la conversation du monde, mais en restant intérieurement étrangers au monde, ennemis du monde et vivant comme en plein désert ? enfin, ne pas être des hommes mais des anges. S’ils ne sont pas tels, ils ne méritent pas le nom de capitaines ; alors, plaise à Dieu qu’ils ne sortent pas de leurs cellules car ils feraient plus de mal que de bien ; ce n’est pas le moment de voir des imperfections chez ceux qui doivent enseigner.


4 …Ne pensez donc pas, mes filles, que pour la grande bataille où ils s’engagent, les hommes dont je vous parle n’aient besoin que d’une faible assistance de Dieu, il leur en faut au contraire une très grande.

5 C’est pourquoi je vous demande d’essayer d’être telles que nous méritions d’obtenir de Dieu deux choses. L’une, que parmi les innombrables théologiens et religieux qui nous entourent, beaucoup aient, comme je l’ai dit, les qualités nécessaires à leur état ; et s’ils ne les ont pas toutes, s’il leur en manque quelqu’une, que le Seigneur la leur donne, car un seul homme parfait sera plus efficace que plusieurs hommes imparfaits. L’autre, qu’une fois engagés dans cette mêlée - qui, je le répète, n’est pas petite mais très grande - le Seigneur les protège, afin qu’ils sachent se libérer des périls et boucher leurs oreilles au chant des sirènes sur cette mer périlleuse. Si sur ce point nous pouvons obtenir quelque chose de Dieu, dans notre clôture nous combattons pour lui ; et je tiendrai pour bien employées les grandes épreuves que j’ai endurées pour fonder ce petit coin, où j’ai aussi voulu que l’on gardât cette Régle de Notre-Dame telle qu’elle était à ses débuts dans sa perfection primitive.

6 Ne croyez pas qu’il soit inutile d’adresser sans cesse à Dieu cette requête, car il y a des personnes qui trouvent dur de ne pas prier beaucoup pour leur âme ; mais y a-t-il meilleure prière que celle dont je parle ? …que m’importe de rester au purgatoire jusqu’au jugement dernier, si par ma prière je sauve une seule âme ? à plus forte raison si je contribue au progrès de nombreuses âmes et à la gloire de Dieu ! Ne faites aucun cas des peines qui passent dès lors qu’il s’agit de servir davantage celui qui a tant souffert pour nous …


Pour lire le texte intégral, cliquez ici

vendredi 14 janvier 2011

Béatification de Jean Paul II le 1° Mai


Béatification de Jean Paul II
le 1° Mai 2011
Fête de la Divine Miséricorde


KTO propose un entretien spécial avec Soeur Marie Simon Pierre , atteinte de la maladie de parkinson et guérie par l'intercession de Jean Paul II.

Prière universelle 2° dimanche A


Prière universelle 2° Dimanche A

Refrain : Guide nos pas Seigneur aux chemins de la vie.

- Avec Jean Baptiste, l’Eglise proclame : « Voici l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde » Que son message de salut pour tous les hommes parvienne jusqu’aux extrémités du monde.

- Avec Jean Baptiste l’homme de bonne volonté proclame : « Je ne le connaissais pas, mais si je suis venu, c’est pour qu’Il soit manifesté ». Que tout amour, que toute œuvre de justice et de paix reconnaisse un jour d’où vient sa source.

- Avec Jean Baptiste le pauvre proclame : « J’ai vu l’Esprit descendre du ciel comme une colombe et demeurer sur lui». Que toute détresse, en particulier, en ce jour, les migrants qui cherchent un pays d’accueil et une vie digne et paisible, reçoivent de lui la consolation divine.
- Avec Jean Baptiste nous proclamons : « Oui j’ai vu et je rends ce témoignage, c’est Lui le Fils de Dieu ». Que notre foi et notre vie glorifient le Seigneur.

mardi 11 janvier 2011

22 Janvier au Carmel

Au Carmel de Saint Maur 22 janvier 2011

Après-midi de retour des rencontres européennes


14h30 Accueil
15h00 : Rotterdam, témoignage et échange avec les jeunes pèlerins et les sœurs.

Ouvert à tous

Prière pour l’unité des chrétiens



Prière de la réconciliation avec les chants de Taizé dans le cadre de la semaine de prière pour l'unité des chrétiens.
Prière ouverte à tous,

suivie d'un temps de convivialité.

16h30 Répétition
17h00 Prière « animée »
18h00 Prière « libre » (vénération de la croix
).

dimanche 9 janvier 2011

Béatification de Jean Paul II en 2011?

La béatification de Jean Paul II en 2011 ?



Le processus vers la béatification s’accélère.
En effet d’après la presse italienne, la commission médicale du Vatican a reconnu comme miraculeuse la guérison par Jean Paul II de la soeur française Marie Simon-Pierre de la maladie de Parkinson.

vendredi 7 janvier 2011

Prière universemme, Baptême du Seigneur


Prière universelle

Fête du Baptême du Seigneur

Refrain : Bénis ton peuple Seigneur donne-lui ton amour.

- Tu as plongé dans les eaux du Jourdain Seigneur Jésus, et les eaux ont été sanctifiées par l’Esprit. Que l’Eglise régénère en Toi de nombreux fils dans les eaux du Baptême.

- Tu as plongé dans notre humanité Seigneur, et en toi tout homme devient Enfant bien-aimé du Père. Donne aux dirigeants des Etats, aux acteurs de l’économie mondiale, le sens de la valeur sacrée de toute vie humaine.

- Tu as plongé dans nos détresses et nos maladies, Seigneur Jésus, et tu nous as libérés. Donne aux malades, aux désespérés, la lumière de ta présence divine et salvifique pour qu’ils retrouvent l’espérance et soient sauvés.

- Tu as reçu du Père l’Esprit-Saint en plénitude Seigneur Jésus, et tu nous le donnes en abondance. Fais de nous tous ici rassemblés des témoins joyeux et contagieux de la venue de ton Royaume de justice et de paix.

Thérèse d'Avila, Chemin de perfection, extraits


Thérèse d'Avila,
Chemin de perfection 2, extraits (Escorial
)
Avec l'Ordre du Carmel qui se prépare au V° centenaire de la naissance de Sainte Thérèse de Jésus (d'Avila), nous vous proposons une découverte pas à pas du Chemin de Perfection.

Comment il ne faut pas se préoccuper des nécessités corporelles. Du bien de la pauvreté.
1 Ne pensez pas, mes sœurs, que vous n’aurez pas pour autant de quoi manger, je vous l’assure. Ne prétendez jamais vous nourrir par des artifices humains, sinon vous mourrez de faim et ce ne sera que juste. Gardez les yeux fixés sur votre Époux ! C’est lui qui doit vous nourrir ; s’il est content, ceux qui vous sont le moins dévoués vous donneront à manger malgré eux, comme l’expérience vous l’a montré. Et si en agissant ainsi vous veniez à mourir de faim : bienheureuses les religieuses de Saint-Joseph ! C’est alors, je vous l’affirme, que vos prières seront agréables à Dieu et que nous accomplirons quelque peu ce que nous nous sommes proposé. Pour l’amour du Seigneur, mes filles, n’oubliez pas ceci : puisque vous renoncez aux rentes, renoncez au souci de la nourriture, sinon tout est perdu…

2…Ne lui manquez pas, et n’ayez crainte qu’il vous manque ; et si un jour il vous manquait, ce serait pour un plus grand bien ; c’est ainsi que les saints perdaient leur vie et qu’on leur coupait la tête, mais c’était pour leur donner davantage et en faire des martyrs. Quel heureux échange ce serait que d’en finir vite avec tout, et de jouir de la plénitude éternelle !
5 …La pauvreté d’esprit est un bien qui renferme en soi tous les biens du monde et, me semble-t-il, une grande partie des biens de toutes les vertus. Je ne l’affirme pas parce que je ne connais pas la valeur de chacune d’elles et, ce que je crois ne pas bien comprendre, je ne le dirai pas ; mon sentiment est pourtant que la pauvreté embrasse un grand nombre de vertus. Elle confère une souveraineté suprême, car c’est être le souverain de tous les biens du monde que de les mépriser et, si je disais que c’est devenir le maître absolu de tous les biens du monde, je ne mentirais pas. Que m’importent à moi les rois et les seigneurs ? Je ne veux ni profiter de leurs revenus ni chercher à leur plaire, pourvu qu’en échange je puisse tant soit peu contenter Dieu davantage…
7 …Pour l’amour du Seigneur n’oubliez pas ceci : nos armes sont la sainte pauvreté, si estimée si fidèlement gardée par nos saints Pères au début de l’ordre ; quelqu’un qui l’a lu, m’a dit qu’ils ne gardaient rien d’un jour à l’autre ; puisque nous ne la gardons pas avec autant de perfection à l’extérieur, essayons au moins de la garder parfaitement à l’intérieur. Notre vie dure deux heures, et ensuite la récompense est éternelle ; mais quand bien même il n’y en aurait aucune si ce n’est celle d’avoir suivi les conseils du Christ, le salaire serait déjà grand.

8 Voilà les armes que doivent porter nos étendards ; efforçons-nous de garder la pauvreté de toutes les façons possibles : dans nos maisons, sur nos vêtements, dans nos paroles et, beaucoup plus encore, dans nos pensées. Tant que vous vous y appliquerez, ne craignez pas, Dieu aidant, que tombe la perfection de cette maison car, comme disait sainte Claire, ce sont de hautes murailles que celles de la pauvreté…

9…Ressemblons en quelque chose à notre Roi ; il n’a pas eu d’autre maison que l’étable de Bethléem où il est né…pour treize pauvres petites, le moindre coin suffit. Si à cause de leur étroite clôture, et de notre misérable nature, elles avaient un jardin et des ermitages pour y prier en solitude, à la bonne heure ; mais des édifices, des maisons grandes et ornementées, rien de tout cela…
10 Il ne serait pas bien que la maison de douze pauvres petites fasse beaucoup de bruit en tombant, car les pauvres n’en font jamais ; les vrais pauvres doivent être des gens qui vivent sans bruit pour qu’on ait pitié d’eux. Et comme vous vous réjouiriez si vous voyiez quelqu’un se libérer de l’enfer à cause de l’aumône qu’il vous aurait faite !...
Pour lire le texte intégral, cliquez ici

samedi 1 janvier 2011

Prière universelle Epiphanie


Epiphanie du Seigneur
Prière universelle

Refrain : Fais-nous marcher à ta lumière sur les chemins de ton Esprit.

- Seigneur Jésus, avec les mages, ton Eglise vient t’apporter ses présents : sa foi, son amour, sa vie donnée pour tous. Reçois son offrande et donne-lui ta jeunesse.

- Seigneur Jésus, avec les mages, les peuples viennent t’apporter leurs présents : leur accueil, leur tolérance, leur lutte pour une vie vraiment humaine. Reçois leur offrande, et donne-leur ton amour.

- Seigneur Jésus, avec les mages, les pauvres, les malades, les petits viennent t’apporter leurs présents : leur patience, leur confiance, leur espérance. Reçois leur offrande et donne-leur ta consolation.

- Seigneur Jésus, avec les mages, nous venons t’apporter nos présents : notre prière, notre fidélité, notre amour. Reçois notre offrande et donne-nous ta joie.