mardi 12 mai 2015

Avortement : pardon exceptionnel pendant le Jubilé de la miséricorde


Avortement : pardon exceptionnel pendant le Jubilé de la miséricorde 

foetus_3moisA l'occasion du prochain Jubilé de la miséricorde, l'Eglise va accorder un pardon exceptionnel aux femmes ayant avorté, et aux personnes qui les ont aidées. une volonté expresse du pape François, qui ne remet pas en cause la position fondamentale de l'Eglise sur cette question grave et délicate.
Cette décision exceptionnelle a été annoncée par le coordinateur du Jubilé, l'archevêque italien Rino Fisichella. Lors de ce Jubilé, qui durera de décembre 2015 à novembre 2016, des milliers de prêtres seront envoyés de par le monde, comme missionnaires de la miséricorde de Dieu, afin d'apporter aux personnes, et notamment celles vivant dans les coins les plus reculés de la planète, le sacrement de réconciliation.
Parmi les péchés qui seront pardonnés, figurera donc l'avortement. Jusqu'à présent, les évêques pouvaient autoriser certains ou tous les prêtres de leur diocèse à pardonner cette faute, lors de temps liturgiques particuliers comme l'Avent ou le Carême. Car le pardon de cette faute est habituellement réservée aux seuls évêques, l'Eglise considérant l'acte de l'avortement comme étant, en soi, particulièrement grave. Cette "délégation" à des prêtres sera donc étendue pour une durée d'un an, à l'initiative du pape François, à condition bien sûr que les personnes confessant ce péché expriment un vrai repentir. François, qui a qualifié d'horreur l'avortement, s'est toutefois montré sensible depuis le début de son pontificat au sort de millions de femmes qui interrompent chaque année leur grossesse, et parmi elles de nombreuses catholiques.
Toutefois, et pour éviter toute interprétation erronée de cette décision, Rome a fait savoir que "l'avortement reste un péché, et le pape n'a pas décidé à l'abroger". Rappelons que, pour l'Eglise, la vie proprement humaine commence dès la conception . L'embryon humain et, à plus forte raison le foetus humain, est considéré par l'Eglise comme un être humain, dont le droit à la vie doit par conséquent être absolument respecté. Ce principe fondamental, qui est par ailleurs étayé par des éléments biologiques objectifs, n'empêche cependant pas l'Eglise de compatir avec les femmes enceintes vivant des situation particulièrement difficiles. Elle considère aussi que les femmes qui avortent volontairement sont elles-mêmes les victimes de ce choix, et pas seulement l'enfant à naître qui a été avorté.
C.H. (d'après radionotredame.net)

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