lundi 1 août 2016

Les jeunes «me mettent toujours en difficulté», avoue le pape



Les jeunes «me mettent toujours en difficulté», avoue le pape




Rencontre avec les bénévoles et les organisateurs, Cracovie, 31 juillet 2016, capture CTV
Les jeunes « me mettent toujours en difficulté, a avoué le pape François, parce qu’ils me disent des choses auxquelles je n’ai pas pensé ou je n’y ai pensé qu’à moitié. »
Le pape a évoqué l’importance du dialogue avec les jeunes lors de la conférence de presse qu’il a tenue dans l’avion Cracovie-Rome, dimanche, le 31 juillet.
« J’aime parler avec les jeunes, a dit le pape François. Et j’aime écouter les jeunes… Les jeunes inquiets, les jeunes créatifs… J’aime cela et à partir de là j’emprunte ce langage. Bien souvent, je dois demander : « Mais qu’est-ce que cela signifie ? » Et ils m’expliquent ce que cela signifie. J’aime parler avec eux. »
Le pape a défendu les jeunes en précisant qu’il n’aimait pas ceux qui disaient : « Mais ces jeunes sont stupides ! » « Nous aussi, nous en disons de bonnes, hein ! a-t-il répliqué. Les jeunes disent des bêtises et disent de bonnes choses : comme nous, comme tout le monde. »
Dans sa réponse, le pape a repris le thème du lien entre le passé et l’avenir que les jeunes représentent: « Notre avenir, c’est eux, a-t-il dit, et nous devons entrer en dialogue. Ce dialogue entre le passé et l’avenir est important. C’est pour cela que je souligne beaucoup le rapport entre les jeunes et les grands-parents… Pour donner aussi notre expérience, pour qu’ils entendent le passé, l’histoire, qu’ils la reprennent et la fassent avancer avec le courage du présent. C’est important. Important ! »
Le pape a appelé à « écouter » les jeunes, « parce que nous devons apprendre d’eux et eux doivent apprendre de moi, de nous ». « Et c’est ainsi que se fait l’histoire et ainsi elle grandit sans fermetures, sans censures », a-t-il conclu.

Le pape a déjà parlé de « la mémoire du passé » au cours de la rencontre avec les bénévoles de la JMJ, le 31 juillet, avant de partir à l’aéroport. Il a invité les jeunes à interroger leurs parents, leurs grands-parents et des personnes âgées de leur entourage, car « un jeune sans mémoire n’est pas une espérance ».

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