samedi 25 novembre 2017

Quelques réflexions- 25 Novembre



 Quelques réflexions- 25 Novembre
Carmel de Saint-Maur - Père JM Bouhans
La première lecture raconte la mort d’Antiocos de manière un peu différente des historiens de l’époque.

Antiocos après sa défaite à Jérusalem et la dédicace du temple, regagne la Perse et cherche à mettre à sac des temples perses, pour s’emparer de leurs richesses et continuer la guerre. Mais c’est pour lui un échec. Lysias aussi est en échec dans sa tentative reconquête de la Judée.

Antiocos tombe malade et meurt. Les auteurs qui rapportent sa mort y voient la rétribution divine : s’ils sont juifs c’est le châtiment pour l’abomination de la désolation, la profanation du Temple de Jérusalem ; s’ils sont païens, la mort d’Antiocos  est le châtiment pour les tentatives de mise à sac des temple d’Artémis ou de Vénus à Elymaïs, en Perse.


Dans l’évangile d’aujourd’hui, c’est la seule fois où l’on rencontre les sadducéens en Luc. Ils veulent ridiculiser Jésus.  Ils pensent aux disputes qui pourraient surgir dans le ciel entre épouse de cet homme chargé de donner une descendance à ses et belles-sœurs. Et des questions sur ce qui se passe ¨à la résurrection pour des hommes qui n’y croient c’est pour le moins étrange.

Les Saducéens ont dans leur Bible seulement les cinq premiers livres de la Bible et comme ces livres ne parlent pas de résurrection, ils ne croient donc pas en la résurrection. Pour Jésus dans l’autre vie, il n’y a pas de place pour la mort et pas non plus pour le mariage ou le remariage. Jésus entre leur sur leur terrain quand il leur parle de Moïse et du buisson ardent, du Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob. Bien que perdions un ami quand il meurt, Dieu ne nous perd jamais car il nous veut vivant pour toujours.

Quand nous nous retrouverons dans la résurrection, la présence de Dieu et la joie des retrouvailles l’emportera sur toutes nos questions, toutes nos différences d’opinions, qu’elles viennent d’auteurs juifs ou païens dans la première lecture ; des sadducéens ou de leurs opposants, les pharisiens, à l’époque de Jésus.

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