jeudi 30 novembre 2017

Quelques réflexions - 30 Novembre



 Quelques réflexions - 30 Novembre
Carmel de Saint-Maur - Père JM Bouhans
Celui qui sauve et justifie - rend juste - c’est le Seigneur Jésus, lui que le Dieu d’Israël a ressuscité d’entre les morts. Et si telle est l’affirmation de la bouche et la foi du cœur, le croyant trouve alors la justification et le salut.

L’argument biblique ouvre à tous le chemin de la foi. Tous -juifs et païens - peuvent invoquer le Seigneur, mettre leur foi en Jésus ressuscité, entendre la parole de Dieu, proclamer cette parole, être envoyé : devenir disciples-missionnaires.

Mais tous ne tiennent pas compte de ces disciples-missionnaires. A nous aussi d’évaluer notre manière d’écouter la parole !


Dans l’évangile, Jésus a quitté Nazareth et il est venu vivre à Capharnaüm. Et les panneaux d’entrée de l’agglomération revendiquent aujourd’hui encore le titre de « ville de Jésus ». Les premiers disciples laissent filets, barques, et leur père. Jésus appelle des hommes qui travaillent, qui savent quoi faire de leur vie. Et il leur donne une nouvelle feuille de route. Ils ont tous quelque chose et quelqu’un à quitter pour suivre Jésus. Il choisit ses premiers disciples dans une famille de double culture hébraïque et romaine. Simon est une forme de Siméon, un nom hébreu tandis qu’André a, lui, un nom grec. 

De plus, Jésus est différent des rabbis de son époque : il choisit ses disciples ; ce ne sont pas les disciples qui le choisissent comme c’est le cas pour les rabbis. Un rabbi doit avoir au moins 40 ans et avoir été le disciple d’un autre rabbi. Ce qui n’est pas le cas de Jésus. Les verbes qui concernent Jésus sont simples : c’est une déambulation sur la plage de la mer de Galilée. Il voit, il parle, il invite à le suivre, il appelle.

Il y a un caractère d’urgence marquée par les deux  « aussitôt ». « Aussitôt, ils le suivent » sans réserve, sans même dire « au revoir » à leur famille, sauf peut-être Jacques et Jean qui pêchaient avec leur père.

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