samedi 13 janvier 2018

Quelques réflexions - 13 Janvier



Quelques réflexions - 13 Janvier
Carmel de Saint-Maur - Père JM Bouhans 
Le peuple veut un roi. Samuel a essayé de freiner cette re-vendication du peuple. Et finalement le Seigneur dit à Samuel : « Ecoute-les et qu’un roi règne sur eux ». Alors, on aura plusieurs façons de raconter l’ascension de Saül à la monarchie. Et pour Dieu, pas besoin d’un beau curriculum : un gamin parti à la recherche d’ânesses égarées fera l’affaire.

Une belle histoire qui nous dit que pour faire un roi, Dieu n’a pas peur de la banalité : il choisit ce roi dans la plus petite de toutes les tribus, celle de Benjamin, et qui n’était pas particulièrement bien vue.
Et cela a du sens pour nous apprendre à regarder notre monde.

Deux moments dans l’évangile d’aujourd’hui : tout d’abord l’appel de Lévi puis une controverse avec les scribes du groupe des pharisiens.
L’appel de Lévi : C’est un publicain et pour cette raison, beaucoup le regardent de travers. Le texte selon saint Marc nous dit que Jésus l’aperçoit ; Jésus le voit, il choisit Lévy et sa bonté le transforme.
Et maintenant Lévy l’invite chez lui pour partager sa joie.


La deuxième partie de l’Evangile, c’est le repas et la controverse.
C’était déjà un scandale que Jésus s’approche d’un col-lecteur d’impôts mais maintenant il va chez lui et mange avec beaucoup de publicains et de pécheurs ! Et alors l’opposition monte d’un cran chez les scribes et les pharisiens. Ils en font la remarque aux disciples qui font leur baptême du feu des controverses : c’est en effet la première rencontre publique où les disciples sont questionnés sur l’attitude de leur maitre.

Et Jésus prend alors la comparaison du médecin avec double pointe d’ironie. Pourquoi importuner les disciples puisque, lui le médecin est là. Qu’ils s’approchent eux aussi du médecin et il les guérira ! Et s’ils ont peur de l’impureté des publicains et des pécheurs, de la contamination et de la contagion qu’ils pourraient leur communiquer, Jésus laisse entendre que d’ordinaire, c’est bien le malade qui appelle le médecin. Les publicains et les pécheurs ont appelé Jésus, l’ont invité : ils avaient besoin de lui, de sa bonté. C’est pour cela qu’il est avec eux. Tous ceux qui l’appellent peuvent changer, guérir.

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