mardi 24 avril 2018

Quelques réflexions- 24 Avril


Quelques réflexions- 24 Avril
Carmel de Saint-Maur - Père JM Bouhans 
Comment Antioche devient il centre missionnaire ? Luc nous l’explique en trois tableaux qui se
terminent tous de manière positive : tout d’abord la dispersion provoquée par la lapidation d’Etienne. On s’adresse d’abord aux juifs puis aux gens de langue grecque. Résultat : « un grand nombre deviennent croyants ».

Barnabé est envoyé à Antioche non par les Apôtres mais par l’Eglise de Jérusalem, non pour contrôler mais pour confirmer et soutenir : il les exhorte à rester attachés au Seigneur : après la conversion, il s’agit de durer. Résultat : « une foule considérable s’attache au Seigneur ».

Barnabé va chercher Paul et le ramène à Antioche. Il y a maintenant une communauté repérable à l’extérieur. C’est une communauté en pleine croissance. Résultat : les gens de l’extérieur donnent aux membres de la communauté « le nom de chrétiens ».


Dans l’évangile, la fête de la Dédicace rappelle la réhabilitation du culte dans le Temple de Jérusalem après sa profanation au temps de la domination grecque. Et voici que les Juifs encerclent Jésus. Faut-il voir là Jésus menacé lui aussi ? et dans l’expression : « c’était l’hiver » ne faut-il pas lire bien davantage qu’une indication météorologique mais l’indication d’un refroidissement des relations entre les Juifs et Jésus ?

Jésus dérange et n’attire pas toujours des avis favorables. Ce chapitre de Jean et les deux suivants sont remplis de menaces pour la vie de Jésus. Tour à tour, des juifs décident de le tuer - et même de tuer Lazare -, ils ramassent des pierres pour lapider Jésus, cherchent à l’arrêter, invitent à le dénoncer. Et Jésus qui se sent menacé, finira même par se cacher.

Mais déjà, Jésus rappelle à ses auditeurs ce qu’ils n’ont pas vu, ce qu’ils ne savent, ne veulent pas ou ne peuvent pas voir : « Le Père et moi nous sommes un ». Jésus est présence du Père sur notre Terre.
Certains à leur tour profaneront cette présence. Mais le matin de Pâques le réhabilite, le ressuscite, vivant avec nous pour toujours.

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