vendredi 28 juin 2019

Quelques réflexions - 28 juin

Quelques réflexions - 28 juin 
Carmel de Saint-Maur - Père JM Bouhans 

Dans la première lecture, le Seigneur rend son verdict contre les mauvais bergers. Les bergers sont dessaisis de leur charge. Les responsables autant politiques que religieux se sont détournés de leurs engagements. Pour le Seigneur, c’est inadmissible : « Moi-même je m’occuperai des brebis. C’est moi qui ferai paître mon troupeau, et c’est moi qui le ferai reposer, - oracle du Seigneur Dieu – ». Mais on trouve aussi un changement important dans la dernière phrase de la lecture: c’est une attention personnalisée qui est donnée à chacune des brebis tenant compte de l’état où elle se trouve.

Dans la deuxième lecture, la lettre aux Romains, Dieu ne garde pas pour lui son amour. Il nous le fait connaitre. Il y a un amour de Dieu inconditionnel pour l’homme. L’amour a été répandu, ce n’est pas notre amour, même pas nos faiblesses et notre péché qui sont premiers, c’est bien l’amour de Dieu.
Nous n’étions encore capables de rien, impies, nous étions encore pécheurs, nous étions ses ennemis. Nous étions dans une attitude d’opposition à Dieu. Et le Christ nous rejoint au lieu même de notre révolte. Il saisit l’homme de l’intérieur et son amour nous transforme au plus profond de nous-mêmes. Parce qu’il est le Fils, sa mort est pour nous et il nous associe à sa vie et nous sort de nos refus. C’est lui qui nous fait devenir des justes et nous réconcilie.

Dans l’évangile, nous sommes devant une parabole très spéciale : Jésus ne raconte une histoire mais il met en scène les pharisiens et les scribes eux-mêmes : « si l’un de vous ». Jésus va jusqu’à donner en exemple le souci des pharisiens et scribes pour une brebis qui se perd alors que leur objectif est de condamner le moindre écart dans la communauté. Jésus est bien dans la ligne de la première lecture : retrouver ert remettre debout la brebis perdue.

Le plus important de cette parabole c’est la joie des retrouvailles. Le berger anticipe la joie du pardon dans le ciel par une fête sur la terre.

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