jeudi 4 juin 2020

Quelques réflexions - 1° Juin


Quelques réflexions - 1° Juin
Carmel de Saint-Maur - Père JM Bouhans

La première lecture – c’est le début de la deuxième lettre de Pierre – est sans doute l’écrit le plus tardif du Nouveau Testament. L’auteur connait les lettres de Paul et la première lettre de Pierre et sa lettre laisse entrevoir où mène le développement de l’évangélisation dans les premières générations chrétiennes tout au début du second siècle.

Dieu nous accorde ses dons en abondance : la grâce et la paix tout d’abord… mais aussi nous fait participer de la nature divine et échapper à dégradation produite dans le monde du toujours plus. Dieu nous accorde ses dons en surabondance et c’est une invitation pour nous tous à grandir dans la foi qui apparait en devenir et en croissance continue. L’auteur nous invite à découvrir les étapes de cette croissance à travers une cascade de postures de foi qui termine la lecture à travers foi, vertu, connaissance de Dieu, maitrise de soi, persévérance, piété, fraternité, amour.


Quelques versets avant l’évangile d’aujourd’hui, les grand- prêtres, scribes et anciens abordent Jésus et lui posent deux questions : « Par quelle autorité fais-tu cela ? Ou alors qui t’a donné autorité pour le faire ? » (11. 28). Et Jésus détourne la question en leur posant la même question à propos de Jean Baptiste, à laquelle ils ne répondent pas.

La parabole est alors la réponse de Jésus. Jésus revisite un texte qu’ils connaissent bien - le chant de la vigne du prophète Isaïe - mais très vite Jésus le modifie totalement. Ici, les vignerons ne sont pas des amoureux de la vigne mais recherche avec avidité du toujours plus sans se soucier de ce qui est juste. Et ils croient que tuer le fils, c’est aussi tuer le père et lui prendre sa place.

Jésus termine la parabole en plaçant ses auditeurs devant une mauvaise et une bonne nouvelle : la vigne c’est Israël et les autorités juives n’ont pas su en prendre soin et ils vont perdre leur place dans la vigne du Seigneur mais la pierre rejetée fait merveille. Et dans cette heureuse annonce, Jésus parle de lui.

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