dimanche 28 novembre 2010

Avent une prière pour chaque jour 1° semaine


Une prière pour chaque jour

de l’Avent


1° semaine de l’Avent



Dimanche



Seigneur Dieu
tu connais mon cœur
et tu sais qu’au creux de toutes mes occupations,
il y a le profond désir
de faire qu’en cet Avent
je t’accueille
plus profondément dans ma propre vie.

Mon cœur désire la chaleur de ton amour
et mon esprit recherche ta lumière
au milieu de l'obscurité.

Aide-moi à être un artisan de paix pendant cet Avent
et à montrer de l'amour à ceux
qui sont en désaccord avec moi.


Donne-moi la force et le courage
de pardonner à ceux qui m'ont blessé.
Aide-moi à libérer mon cœur
de la prison de ma colère et de mes blessures.

Lundi

Dieu d’amour,
je sais que tu as tout créé
et que toute chose et nous tous
sommes attirés vers ton cœur aimant.

Aide-moi à être un artisan de paix,
à en parler dans ce monde souffrant,
et à en vivre parmi les gens que
tu mets dans ma vie de tous les jours.

Allume en moi le désir de me préparer à ta venue
et de me tenir dans l'obscurité,
dans l'attente, avide et rempli de joie.

Mardi

Dieu de pardon,
je me tourne vers toi dans ma grande faiblesse
et demande ton aide.
Permets-moi de sentir la joie grandir dans mon cœur
tandis que je me prépare à ta venue.

J'entends le message des prophètes d'autrefois
et je sais que le Messie apportera une nouvelle vie
et de nouvelles façons de vivre.

Au creux de ma pauvre vie,
aide-moi à grandir et à fleurir
et à écouter les paroles qui vont changer le monde.

Mercredi

Maitre de tout
tu es un Dieu d'abondance
et tu prends soin de nous.

En ce début d’Avent
aide-moi à croire que tu sais ce dont j'ai besoin.

Donne-moi le courage d'écouter ta voix
et la liberté d’ouvrir mon cœur à la grâce que tu me fais
de placer ma confiance en toi.

Jeudi

Dieu de force et de protection,
je me tourne vers toi
parce que j'ai besoin de ton aide.

Il me tarde d'être assez libre
pour croire que je peux m'appuyer sur toi.
Mais j’ai peur.


Aide-moi à avoir confiance en toi, Seigneur.
Ta force et ta puissance
sont une douce protection.

Sois mon refuge quand je suis abattu.
Je désire ton secours et ta protection.
Aide à me libérer de la froide solitude
de ces nuits sombres.

Vendredi


Jésus, mon protecteur,
je désire ta venue.
La promesse d'un jour nouveau est là.
Augmente en moi la foi.


Protège-moi contre les dangers
et conduis-moi de l’obscurité et des ténèbres
jusqu’à la joie que je désire tellement trouver en toi.

Tire- moi de la profondeur de mon péché

et donne-moi la promesse du salut
que je n’aie plus de honte, mais que seules
la lumière et la grâce salvifique de ton amour
demeurent en moi.

Que la promesse des temps anciens
s’accomplisse en toi
et que la paix vienne dans le monde.

Samedi

Père de tous les hommes,
je te remercie pour le don de Marie dans ma vie.
Je compte sur elle pour intercéder pour moi auprès de son fils,
et pour me guider, spécialement en famille.

Aide-moi à apprendre la grâce de l'humilité,
et donne-moi le courage de te dire «oui»
sans toujours savoir où cela me mènera.

Libère-moi de mes peurs,
de l'orgueil et de l'entêtement
qui m'éloignent de toi et des autres.

Permets-moi de me tourner vers Marie, si humaine,
qu’elle soit pour moi un exemple de vie
plus libre, plus aimante et plus remplie de ta présence.

samedi 27 novembre 2010

Rome, prière pour la vie et 1° Vêpres de l'Avent


à ROME


Premières vêpres de l'Avent


et veillée de prière pour la vie


Benoît XVI a célébré les premières Vêpres du premier dimanche de l'Avent dans la basilique Saint-Pierre. Pour la première fois, ces vêpres ont été célébrées dans le cadre d'une Veillée de prière pour la vie naissante.


Pour vous unir à cette prière voici



En effet le 14 novembre dernier, Benoit XVI a encouragé l’organisation d’une veillée de prière « pour la vie naissante » dans les paroisses du monde entier, à l'occasion de l'entrée dans le temps de l'Avent, temps liturgique de préparation à la célébration de la Nativité.
Il s'agit d'« invoquer la protection divine sur tout être humain appelé à l'existence ».

« Le temps de préparation à Noël est un moment propice, a ajouté le pape, pour invoquer la protection divine sur tout être humain appelé à l'existence, aussi comme une action de grâce rendue à Dieu pour le don de la vie reçu de nos parents ».


Nous vous proposerons prochainement de participer à ce grand mouvement universel de prière pour la vie naissante par une Veillée spéciale au Carmel.

Session: Bible, La Nativité

Au Carmel de Saint-Maur

Session biblique : La Nativité

les 6.7.8 décembre 2010
Intervenant: Maryam Michaca

bibliste et responsable du Service Liturgie du Diocèse de Saint-Claude


Conférences : à 10h30 et 15h00
12h00 Office du Milieu du Jour
17h00 Vêpres

Le 8 Décembre Eucharistie à 18h00 pour la fête de l'Immaculée Conception

Cette session est ouverte aux laïcs désireux d’approfondir les textes de la Nativité pour mieux vivre Noël. Merci de vous inscrire à l’avance tél : 03.84.44.29.10 ou par email : carmel.lons.st-maur@wanadoo.fr
Ceux qui souhaitent rester sur place à midi peuvent porter leur pique-nique, une salle sera mise à leur disposition.

Prière universelle 1° dimanche Avent A


Prière universelle 1° dimanche de
l’Avent A

Refrain : T 150 Vienne la paix sur notre terre, la paix de Dieu dans nos maisons.


- Il viendra à l’heure où vous n’y penserez pas, le Seigneur, l’Epoux de l’Eglise… Qu’elle soit prête et fidèle, vêtue d’un habit de joie, et riche de ses nombreux enfants.

- Il viendra à l’heure où vous n’y penserez pas, le Seigneur, le Maître des cœurs droits. Qu’ils relèvent la tête et ne perdent pas courage, leurs bonnes œuvres les précèdent.

- Il viendra à l’heure où vous n’y penserez pas, le Seigneur, le Père des pauvres et des orphelins, des malades et des souffrants. Qu’ils bondissent de joie, leur salut est proche, Il essuiera toutes larmes de leurs yeux.

- Il viendra à l’heure où nous n’y penserons pas, le Seigneur, notre frère et notre Dieu. Que tressaille notre amour et s’éclaire notre foi, notre espérance sera comblée.

vendredi 26 novembre 2010

L'Avent



Le temps liturgique de l'Avent

Le temps de l'Avent est un temps de préparation spirituelle des fidèles à Noël. L’Avent commence le dimanche le plus proche de la fête de saint André Apôtre (30 novembre) et s'étend sur quatre dimanches et quatre semaines de préparation, bien que la dernière semaine de l'Avent soit généralement tronquée selon le jour auquel tombe Noël.

Son Histoire :
La célébration de l'Avent a évolué au cours de l’histoire de l’Eglise. Dans ses débuts, en France, l'Avent est une période de préparation à la fête de l'Epiphanie, jour où on baptisait les catéchumènes; c’est pourquoi l’Avent ressemblait au Carême : l’accent était mis sur la prière et le jeûne pendant trois semaines (puis plus tard pendant 40 jours).
En 380, le Concile de Saragosse, en Espagne, établit un jeûne de trois semaines avant l'Épiphanie.
S’inspirant des règles du Carême, le Concile de Mâcon, en France, en 581 indiqua qu’à partir du 11 novembre (fête de saint Martin de Tours) jusqu'à Noël les lundis, mercredis et vendredis seraient jours de jeûne. Finalement, des pratiques analogues se répandirent en Angleterre.
A Rome, on commença à célébrer l’Avent au sixième siècle, et ce temps était surtout considéré comme une préparation à Noël.
L'Eglise a progressivement formalisé la célébration de l'Avent. Le Sacramentaire gélasien, traditionnellement attribué au pape saint Gélase I (+ 496), a été le premier à fournir des liturgies de l'Avent pour cinq dimanches. Plus tard, le pape saint Grégoire Ier (+ 604) a rehaussé ces liturgies en composant des oraisons, des antiennes, des lectures, et des répons. Le pape saint Grégoire VII (+ 1095) réduisit le nombre de dimanches de l'Avent à quatre.
Enfin, au neuvième siècle, l'Eglise désigna le premier dimanche de l'Avent comme début de l'année liturgique.

Le sens de l’Avent :
Ce qu’il faut retenir c’est que ce temps de l’Avent veut nous recentrer sur la venue de notre Seigneur. (Avent vient du latin adventus, qui signifie «venue».)
Le Catéchisme de l’Eglise catholique souligne la double signification de cette «venue»: «En célébrant chaque année la liturgie de l'Avent l’église actualise cette attente du Messie : en communiant à la longue préparation de la première venue du Sauveur, les fidèles renouvellent l'ardent désir de son second avènement "(n°524).
En conséquence, d'une part, les fidèles sont encouragés à célébrer l'anniversaire de la première venue du Seigneur dans ce monde. Nous contemplons à nouveau le grand mystère de l'Incarnation, quand notre Seigneur s'est abaissé, a pris sur lui notre humanité, et est entré dans notre monde pour nous libérer du péché.
D'autre part, nous rappelons dans le Credo que notre Seigneur viendra juger les vivants et les morts et que nous devons être prêts à le rencontrer.

Un moyen : la couronne de l’Avent
Une bonne façon pour nous aider dans notre préparation à l’Avent est la couronne de l’Avent, (cette pratique vient des luthériens allemands dans le début des années 1500.)
La couronne de l’Avent est un cercle qui n'a ni commencement ni fin: ceci nous rappelle que nos vies, ici et maintenant, participent à l'éternité du plan de salut de Dieu et que nous espérons avoir part à la vie éternelle dans le Royaume des Cieux.
La couronne de l’Avent est faite de matière végétale fraîche, parce que le Christ est venu nous donner une nouvelle vie à travers sa passion, sa mort et sa résurrection.
Trois des bougies sont de couleur violette, symbole de pénitence et de sacrifice, la bougie rose du troisième dimanche de l'Avent, dimanche de Gaudete, manifeste notre joie de voir approcher Noël.
La lumière représente le Christ, qui est entré ce monde pour dissiper les ténèbres du mal et pour nous montrer la voie de la justice. La progression de l'éclairage des bougies témoigne de notre volonté croissante de rencontrer le Seigneur.
Chaque famille pourrait avoir une couronne de l'Avent, et allumer les bougies à l'heure du dîner, en disant une prière adaptée. Cette tradition aiderait chacun à se centrer sur le vrai sens de Noël.

Un engagement quotidien :
En toute chose, pendant l'Avent, nous nous efforçons de mettre en pratique ce que demande une prière d'ouverture de la messe du premier dimanche de l'Avent:
«Père céleste, augmente notre désir du Christ notre Sauveur et donne-nous la force de grandir dans l'amour, que l'aube de sa venue nous trouve joyeux en sa présence et accueillants à la lumière de sa vérité. "

D’après W. SAUNDERS

samedi 20 novembre 2010

Prière universelle Christ Roi


Prière universelle

Fête du Christ Roi de l’univers (C)

Refrain : Que vienne Seigneur ton règne de paix !

- Tu es Roi, Seigneur, et ta couronne est d’épines… Règne dans ton Eglise qui t’adore et te sert, et donne-lui la joie de te ressembler.

- Tu es Roi, Seigneur, et ton sceptre est de roseau… Règne sur le monde, sur tous les hommes en quête de paix et de vérité, et donne-leur la joie de te connaître.

- Tu es Roi, Seigneur, et ton trône est une Croix… Règne sur les malheureux de ce monde blessé, et donne-leur la consolation de partager ta victoire.

- Tu es Roi, Seigneur, et ta puissance est de partager notre pauvreté… Règne sur notre assemblée, sur tous ceux qui espèrent en toi, et donne-nous la joie de rayonner ta gloire.

jeudi 18 novembre 2010

Thérèse d'Avila Vie 40, extraits


Thérèse d'Avila Vie, Chapitre 40, extraits

Avec l'Ordre du Carmel qui se prépare au V° centenaire de la naissance de Sainte Thérèse de Jésus (d'Avila), nous vous proposons une découverte pas à pas de son autobiographie.


Un jour, inondée dans l'oraison de délices excessives, et me réputant indigne d'une telle faveur, je considérai à combien plus juste titre je méritais la place qui m'avait été montrée dans l'enfer, et dont la vue, comme je l'ai dit, ne s'efface jamais de mon souvenir. Cette pensée m'enflamma d'une nouvelle ardeur, et j'entrai dans un ravissement que je ne puis exprimer. Abîmée et absorbée dans cette Majesté que j'avais vue d'autres fois, je connus une vérité qui est la plénitude de toutes les vérités. Je ne saurais dire comment cela se fit, parce que je ne vis rien. J'entendis alors ces paroles, sans voir qui les proférait, mais comprenant que c'était la Vérité elle-même: « Ce que je fais pour toi en ce moment n'est pas peu, c'est une des plus grandes faveurs dont tu me sois redevable; car tous les malheurs qui arrivent dans le monde viennent de ce que l'on n'y connaît pas clairement les vérités de l'Ecriture, dans laquelle il n'est pourtant pas un point qui ne doive s'accomplir. » Il me semblait que je l'avais toujours cru ainsi, et que tous les fidèles le croyaient de même; mais il me fut dit: « Ah! ma fille, qu'il y en a peu qui m'aiment véritablement! S'ils m'aimaient, je ne leur cacherais pas mes secrets. Sais tu ce que c'est que de m'aimer véritablement? C'est de bien comprendre que tout ce qui ne m'est pas agréable n'est que mensonge. Cette vérité que tu ne comprends pas maintenant, tu l'entendras clairement un jour par le profit qu'en retirera ton âme. »…
Je me sentis armée d'un courage invincible pour accomplir de tout mon pouvoir jusqu'aux moindres choses que l'Ecriture sainte nous ordonne. Il me semble qu'il n'y a rien au monde que je ne sois prête à souffrir pour cela…
D'autres fruits de cette vision furent une grande tendresse d'amour pour Dieu, une joie intime, une humilité profonde…
Un jour, pendant que nous étions toutes réunies au chœur pour les heures, j'entrai soudain dans un profond recueillement, et je vis mon âme sous la forme d'un clair miroir, sans revers, sans côtés, sans haut ni bas, mais resplendissant de toutes parts. Au centre m'apparaissait Notre Seigneur Jésus-Christ…
Cette vision me paraît excellente pour apprendre aux personnes recueillies à considérer Notre Seigneur dans le plus intime de leur âme…


Si l'expérience est nécessaire à une âme arrivée à cet état, un guide spirituel ne l'est pas moins; car elle devra le consulter sur bien des choses. Si, après en avoir cherché un, elle ne le trouve point, Notre Seigneur ne manquera pas de suppléer à ce défaut, puisque, malgré toute ma misère, il n'a pas laissé de m'assister en de semblables occasions…
Un jour, le Seigneur, voulant me consoler de mes peines, me dit avec beaucoup d'amour de ne point m'affliger, que les âmes en cette vie ne pouvaient être toujours dans le même état: tantôt je serais fervente et tantôt sans ferveur, tantôt dans la paix et tantôt dans le trouble et les tentations; mais je devais espérer en lui et ne rien craindre


Je lui dis quelquefois du fond de mon âme: Seigneur, ou mourir ou souffrir! je ne vous demande pas autre chose. Lorsque j'entends sonner l'horloge, c'est pour moi un sujet de consolation, à la pensée que je touche d'un peu plus près au bonheur de voir Dieu, et que c'est une heure de moins à passer dans cette vie….
À cet état d'âme en succède néanmoins parfois un autre, où je ne sens ni peine de vivre ni envie de mourir. C'est une absence de ferveur, et je ne sais quel obscurcissement à l'égard de tout, qui peut provenir, comme je l'ai dit, des grandes souffrances que j'endure….


Voilà, mon père, la vie que je mène maintenant; demandez à Dieu pour moi, je vous en conjure, ou qu'il m'appelle à lui, ou qu'il me donne les moyens de le servir. Plaise à sa Majesté que cet écrit vous soit de quelque utilité! Faute de loisir, il m'a bien coûté quelque peine; mais quelle heureuse peine, si j'avais réussi à dire quelque chose qui fit louer Dieu une seule fois!


JHS


Le Saint-Esprit soit toujours avec vous, mon père. Amen.
Ce ne serait pas mal, je crois, de faire valoir à vos yeux l'obéissance que je vous ai rendue en écrivant ceci, afin de vous obliger par là à me recommander instamment à Notre Seigneur. Je le ferais, ce me semble, à bon droit, après tout ce que j'ai souffert en me voyant dépeinte dans ces pages, et en rappelant à mon souvenir mes innombrables misères. Néanmoins, je puis le dire avec vérité, j'ai ressenti plus de peine à écrire les grâces que le Seigneur m'a accordées, que les offenses que j'ai commises contre sa divine Majesté


Vous pouvez lire le texte intégral de ce chapitre 40 de sa Vie en cliquant ici
Vous pouvez aussi poster les remarques, réflexions, prières etc... que ce texte suscite en vous, en cliquant sur "commentaires" ci-dessous

mardi 16 novembre 2010

lundi 15 novembre 2010

Hymne des JMJ Madrid 2011


Hymne des JMJ
Madrid 2011


Refrain:

Firmes en la fe, fi rmes en la fe
caminamos en Cristo, nuestro Amigo, nuestro Señor.
¡Gloria siempre a Él! ¡Gloria siempre a Él!
Caminamos en Cristo fi rmes en la fe.

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samedi 13 novembre 2010

Prière universelle 33° dimanche C


Prière universelle 33° dimanche C

Nous Te rendons grâce, Dieu notre Père, pour la mission que Tu confies à Ton Eglise. Que nos œuvres humaines, fécondées par la prière et associées à l’offrande du Christ deviennent semences du Royaume qui vient.

Nous Te rendons grâce, Dieu notre Père, pour les hommes et les femmes qui se consacrent avec amour et persévérance à la justice sociale. Donne-leur la sagesse qui triomphe des résistances et des contradictions de l’égoïsme.

Nous te rendons grâce, Dieu notre Père, pour ceux qui viennent en aide aux malades, aux chômeurs, à tous les exclus de nos sociétés. Aide-les à toujours croire en la beauté de la vie. Aide tous les pauvres à s’ouvrir à l’espérance que Ton Fils Jésus vient leur offrir.


Nous Te rendons grâce, Dieu notre Père, pour cette Eucharistie à laquelle Tu nous invites. C’est avec joie que nous proclamons tes merveilles. Fais lever sur notre terre le Soleil de justice qui vient renouveler toute chose dans la vérité et l’amour.

vendredi 12 novembre 2010

Verbum Dei, exhortation apostolique de Benoit XVI


Exhortation apostolique
«Verbum Domini»
Benoît XVI publie ce jeudi 11 novembre une nouvelle exhortation apostolique : «Verbum Domini» (La Parole du Seigneur). Cette exhortation reprend les travaux du Synode des évêques qui s'était tenu à Rome du 5 au 26 octobre 2008.
Pour lire le texte, cliquez ici

Thérèse d'Avila, Vie39, extraits


Thérèse d'Avila Vie, Chapitre 39, extraits


Avec l'Ordre du Carmel qui se prépare au V° centenaire de la naissance de Sainte Thérèse de Jésus (d'Avila), nous vous proposons une découverte pas à pas de son autobiographie.


Une personne à qui j'avais de l'obligation ayant presque entièrement perdu la vue, j'en fus si affligée, que je suppliai avec importunité Notre Seigneur de la lui rendre; je craignais toutefois que mes péchés ne me rendissent indigne d'être exaucée. Cet adorable Sauveur m’apparut alors comme il l'avait fait tant d'autres fois, me montra la plaie de sa main gauche, et en tira avec sa main droite un grand clou dont elle était percée. Il me semblait que le clou emportait en même temps la chair. Je fus émue de la plus tendre compassion, en songeant à l'excès de douleur que devait endurer mon divin Maître. Il me dit de ne point douter qu'après avoir souffert cela pour mon amour, il ne fit à plus forte raison ce que je lui demandais. Il me promit d'exaucer toutes mes prières, sachant bien que je ne solliciterais rien que pour sa gloire; il allait donc m'accorder la faveur que j'implorais…
Mais hélas! ô mon Dieu, comment nous arrive-t-il si souvent d'apprécier selon nos faibles vues, je ne dis pas les choses de ce monde, mais les choses spirituelles elles-mêmes, et d'en porter un jugement bien éloigné de la vérité? Nous mesurons, par exemple, notre avancement spirituel sur les années marquées par quelque exercice d'oraison, comme si nous voulions poser des limites à Celui qui, quand il veut, prodigue ses faveurs sans mesure, et peut en six mois plus enrichir une âme qu'une autre en plusieurs années…
Je disais qu'il est dangereux de compter ses années d'oraison; car, bien qu'on soit humble, l'on doit toujours craindre de se complaire dans la pensée d'avoir mérité quelque chose…
Je ne nie pas qu'une âme qui, pendant plusieurs années, persévère humblement dans l'oraison, ne fasse des progrès, et que Dieu ne lui accorde des faveurs; je dis seulement qu'elle ne doit point se souvenir de ces années. Que sont, en effet, tous nos misérables services, en comparaison d'une goutte du sang adorable versé pour nous par le divin Maître?...



Etant en oraison, je me vis seule dans une vaste campagne, environnée d'une multitude de gens d'aspects divers, armés, me semblait-il, de lances, d'épées, de dagues, d'estocs fort longs, et prêts à m'attaquer. Impossible de fuir d'aucun côté sans m'exposer à la mort; j'étais seule, sans personne pour me défendre. Dans cet excès de détresse, je ne savais que faire. Levant les yeux vers le ciel, je vis Jésus-Christ, non dans le ciel, mais bien haut dans l'air, au-dessus de moi; il me tendait la main et me couvrait de sa protection, en sorte que ma crainte s'évanouit, et cette multitude, malgré sa furie, n'avait plus le pouvoir de me faire aucun mal.
Cette vision, qui paraît sans utilité, me fut néanmoins très avantageuse; elle me fit connaître ce qui devait m'arriver. Car peu après, m'étant trouvée presque dans cet état, je reconnus que Dieu avait voulu me montrer un tableau du monde. Là, en effet, tout semble armé contre la pauvre âme… je parle des amis mêmes, des parents, et, ce qui m'étonne le plus, des personnes les plus vertueuses. A quelque temps de là, tous me combattant à l'envi croyant bien faire, je me vis tellement pressée de toutes parts, que je ne savais ni comment me défendre ni que devenir...Souvent j'étais tellement accablée de toutes parts, que mon unique remède était de lever les yeux au ciel, et d'appeler Dieu à mon secours. Ce qui m'avait été montré dans cette vision était parfaitement présent à mon souvenir, et me servit beaucoup pour ne mettre ma confiance dans aucune créature, mais en Dieu, qui seul est stable. Durant le cours de cette grande tribulation, mon divin Maître, selon qu'il me l'avait montré dans cette vision, m'envoya toujours quelqu'un qui venait comme de sa part me tendre la main
Étant un jour dans une inquiétude et un trouble extrêmes, loin de pouvoir me recueillir et de sentir en moi ce détachement qui m'est ordinaire, je voyais mon esprit se porter à des pensées imparfaites. Je souffrais un véritable combat et comme un déchirement intérieur…Lorsque j'étais en cette peine, Notre Seigneur, daignant m'adresser la parole, me dit de ne point m'affliger; qu'en me voyant de la sorte, je devais comprendre dans quelle misère je tomberais s'il s'éloignait de moi…

Un jour, tandis que je récitais le symbole qui commence par ces mots: Quicumque vult, Notre Seigneur me fit entendre de quelle manière un seul Dieu est en trois personnes, et me le fit voir si clairement, que j’en demeurai tout à la fois extrêmement surprise et consolée. Cela me servit beaucoup pour mieux connaître la grandeur de Dieu et ses merveilles; et comme, lorsque je pense à la très sainte Trinité, ou que j'en entends parler, je comprends comment les trois adorables Personnes ne font qu'un seul Dieu, j'en éprouve un inexprimable contentement…

Vous pouvez lire le texte intégral de ce chapitre 39 de sa Vie en cliquant ici

Vous pouvez aussi poster les remarques, réflexions, prières etc... que ce texte suscite en vous, en cliquant sur "commentaires" ci-dessous

jeudi 11 novembre 2010

Les 6° & 5° du secteur de Champagnole au Carmel


Une belle journée au Carmel de Saint-Maur

pour les 6° et 5°
du secteur de Champagnole


Un grand merci de nous tous pour votre accueil et votre partage ! Les jeunes nous disent comme ils ont apprécié votre rencontre et nos échanges. Ils ont découvert des vies qu'ils n'imaginaient pas, et ont vraiment été marqués et intéressés!

Geneviève

Pour voir le compte-rendu de la journée et les photos, cliquez ici.

mercredi 10 novembre 2010

Prière universelle, 11 Novembre, St Martin


Prière Universelle,

11 Novembre,

fête de saint Martin.

Seigneur entends la prière qui monte de nos coeurs!


- En ce jour où nous fêtons St Martin, évangélisateur des campagnes gallo-romaines, nous te prions pour l’église et tous ceux qui annoncent avec courage l’Evangile à travers le monde aujourd’hui, parfois au péril de leur vie.


- En ce jour où notre pays fait mémoire de l’armistice et de la fin de la 1° guerre mondiale, nous te prions pour ceux qui sont responsables de décisions graves qui engagent la vie et l’avenir des peuples et nous confions à ta miséricorde toutes les victimes des guerres d’hier et d’aujourd’hui.

- En ce jour où avec les frères de Ligugé nous rendons grâce pour la fondation du 1° Monastère d’Occident, nous te prions pour tous les moines et moniales, que leur « vie cachée avec le Christ en Dieu » porte des fruits de d’amour, d’espérance et paix au cœur du monde.

- En ce jour où nous rappelons le beau geste du jeune catéchumène Martin à Amiens, revêtant le pauvre de son propre manteau, nous te demandons les uns pour les autres la grâce et le courage d’ouvrir nos cœurs et nos mains à tous ceux qui souffrent autour de nous.

mardi 9 novembre 2010

Spectacle "A table" à Saint-Maur (Jura)


L’ASSOCIATION POUR

LA PROTECTION DU PATRIMOINE

DE SAINT-MAUR (Jura)

Présente

LA COMPAGNIE DE L’ETOILE

Dans une pièce de théâtre religieux burlesque

« A TABLE »

SAMEDI 13 NOVEMBRE 2010 à 17H
SALLE DES FETES DE SAINT-MAUR

Spectacle pour tous, croyants ou non croyants

Adultes : 5€
Enfants : 1€

dimanche 7 novembre 2010

Chrétiens d'Irak, notre soutien priant


Chrétiens souffrants d'Irak

Que notre prière, en réponse à cet appel de leurs Evêques, les soutienne et les encourage dans ces moments d'épreuve et de persécution.


APPEL A NOS FRERES DE FRANCE

Notre Calvaire est lourd et il nous paraît long. Le carnage qui a eu lieu à la cathédrale Notre Dame du Perpétuel Secours de Bagdad, avec 58 morts, parmi lesquels deux jeunes prêtres et 67 blessés dont un prêtre, nous a profondément secoués. Nous perdons la patience, mais nous ne perdons pas la foi et l'espérance. Cet événement d'une telle ampleur qui se produit juste après la tenue du Synode nous choque encore plus. Ce dont nous avons besoin c'est de votre prière et de votre soutien fraternel et moral. Votre amitié nous encourage à rester sur notre terre, à persévérer et à espérer.

Sans cela nous nous sentons seuls et isolés.

Nous avons besoin de votre compassion face à tout ce qui vient toucher la vie des innocents, chrétiens et musulmans. Restez avec nous, restez avec nous jusqu'à ce que soit passé le fléau.

Que le Seigneur nous protège tous.

Le 2 novembre 2010

+ Athanase Matti MATOKA, archevêque de Bagdad des Syriens

+ Louis SAKO, archevêque de Kirkouk des Chaldéens

+ Emil NONA, archevêque de Mossoul des Chaldéens

+ Basile Geoges CASMOUSSA, arxchevêque de Mossoul des Syriens

+ Bashar WARDA, archevêque d'Erbil des Chaldéens

samedi 6 novembre 2010

Benoit XVI à St Jacques de Compostelle


Voyage du Pape Benoît XVI
en Espagne
les 6 et 7 novembre


Benoît XVI se rend en Espagne pour un voyage apostolique de deux jours, samedi 6 et dimanche 7 novembre.

Avec KTO

Suivez en direct toutes les étapes de la visite du Pape à Compostelle et à Barcelone. Grâce à des flashs d’information quotidiens, à des reportages inédits et des documentaires exceptionnels, découvrez toute la dimension symbolique et spirituelle de cette deuxième visite du pape en Espagne.

Ou prenez le temps de regarder cette video :
L'arrivée des pèlerins

vendredi 5 novembre 2010

Prière universelle 32° dimanche C



Prière universelle 32° dimanche C

Refrain : Exauce-nous, Seigneur Jésus, Dieu des vivants !

- Annoncer la résurrection, Seigneur, c’est, pour l’Eglise, proclamer à la face du monde l’événement qui depuis 2000 ans bouleverse le cours de l’histoire et de la vie des hommes. Mets au cœur de tes fidèles l’assurance et l’audace dont ils ont besoin pour ouvrir dans les cœurs ce chemin de vie et d’amour.

- Vivre la résurrection, Seigneur, c’est pour les gouvernants et les artisans de justice, voir des mains se tendre et des routes s’ouvrir là où la discorde et l’incompréhension régnaient. Mets au cœur des chefs d’Etat le désir de la paix et le courage de la faire grandir dans le monde.

- Etre témoins de la résurrection, Seigneur, c’est pour les souffrants de la terre, voir des femmes et des hommes lutter avec eux et les entourer de leur tendresse. Que se lèvent à ta suite de nombreux apôtres brûlants de charité et prêts à donner leur vie pour leurs frères.

- Confesser ta résurrection, Seigneur, c’est, pour nous, vivre chaque jour selon ton commandement d’amour, heureux d’être ton peuple, nourri de ta Parole et de ton Eucharistie. Que rien ni personne ne puisse nous séparer de Toi.

jeudi 4 novembre 2010

Thérèse d'Avila, Vie 38, extraits



Thérèse d'Avila Vie, Chapitre 38, extraits
Avec l'Ordre du Carmel qui se prépare au V° centenaire de la naissance de Sainte Thérèse de Jésus (d'Avila), nous vous proposons une découverte pas à pas de son autobiographie.


Étant un soir retirée dans un oratoire, si indisposée que je voulais me dispenser de faire oraison, je pris mon rosaire pour m'occuper vocalement et sans aucun effort d'esprit. Mais, quand Dieu le veut, que nos industries sont inutiles! Quelques instants à peine s'écoulèrent, et un ravissement vint me saisir avec une impétuosité telle que je ne pus y résister. Il me sembla que j'étais transportée dans le ciel, et les premières personnes que j'y vis furent mon père et ma mère. Dans un très court espace de temps, celui d'un Ave Maria, je découvris de si grandes merveilles que, succombant sous le poids d’une faveur qui me paraissait excessive, je demeurai entièrement hors de moi
Je passai une fois plus d'une heure en cet état, Notre Seigneur se tenant toujours près de moi, et me découvrant des choses admirables. Il me dit: « Vois, ma fille, ce que perdent ceux qui sont contre moi; ne manque pas de le leur dire. »…

Ces lumières ont banni de mon cœur, en très grande partie, une crainte fort vive que j'avais toujours eue de la mort. Mourir me semble maintenant la chose du monde la plus facile pour l'âme fidèle à Dieu, puisque, en un moment, elle se voit libre de sa prison, et introduite dans le repos. Il existe, selon moi, une grande ressemblance entre l'extase et la mort. En effet, l'esprit ravi en Dieu contemple les ineffables merveilles qu'il lui découvre; et l'âme, dès l'instant même où elle est séparée du corps, est mise en possession de ces mêmes biens. Je ne parle point des douleurs de la séparation, dont il faut faire très peu de cas; d'ailleurs, ceux qui auront véritablement aimé Dieu et méprisé les vanités de la terre, doivent mourir avec plus de douceur.
J'appris aussi à connaître quelle est notre véritable patrie, et à regarder cette vie comme un pèlerinage. C'est un grand avantage d'avoir vu ce qui nous est réservé là-haut, et de savoir où nous sommes appelés à habiter. Celui qui doit aller s'établir dans une contrée lointaine trouve un puissant secours, pour supporter les fatigues du voyage, dans la connaissance du pays où il doit mener une vie pleine de repos. L'âme trouve de même, dans la connaissance qu'elle a reçue, une grande facilité pour s'élever à la considération des choses d'en haut, et pour faire en Sorte que sa Conversation soit dans le ciel. Il y a là d'inappréciables avantages. Un seul regard vers le ciel suffit pour la recueillir…
Une veille de la Pentecôte, m'étant retirée après la messe dans un endroit fort solitaire où j'allais prier souvent, je me mis à lire, dans l'ouvrage d'un chartreux, ce qui avait trait à cette fête…
Tandis que j'étais occupée de ces pensées, je fus saisie, sans en connaître la cause, d'un véhément transport…A ce moment, je vis au-dessus de ma tête une colombe bien différente de celles d'ici-bas; car elle n'avait point de plumes, et ses ailes semblaient formées de petites écailles qui jetaient une vive splendeur; elle était aussi plus grande qu'une colombe ordinaire. Il me semble que j'entendais le bruit qu'elle faisait avec ses ailes; elle les agita à peu près l'espace d'un Ave Maria. Mon âme, se perdant alors dans le ravissement, perdit aussi de vue cette divine colombe. L'esprit s'apaisa avec la présence d'un hôte si excellent, tandis que, selon ma manière de voir, une faveur si merveilleuse aurait dû le remplir de trouble et d'effroi. Mais dès que je commençai à jouir, la crainte fit place au repos, et je restai en extase…
Depuis ce jour, je vois en moi un bien plus haut degré d'amour de Dieu, et je me sens beaucoup plus affermie dans la vertu. Bénédiction et louange sans fin à ce Dieu de bonté! Amen…


Tandis que j'étais un soir en oraison, Notre Seigneur commença par m'adresser quelques paroles qui retraçaient à mon souvenir les infidélités de ma vie. Elles me remplirent de confusion et de peine…
Je vis alors la très sainte humanité de Jésus-Christ, dans un excès de gloire où je ne l'avais point encore contemplée. Par une connaissance admirable et lumineuse, elle me fut représentée dans le sein du Père; à la vérité, je ne saurais dire de quelle manière elle y est. Il me parut seulement que, sans la voir, je me trouvais en présence de la Divinité. Mon âme en resta plongée dans un tel étonnement, que je passai, je crois, plusieurs jours sans pouvoir revenir à moi; il me semblait que j'avais sans cesse devant les yeux cette majesté du Fils de Dieu, mais ce n'était pas comme la première fois, je le comprenais bien. Pour brève que soit une si haute vision, elle se grave si profondément dans l'esprit, qu'elle ne saurait s'en effacer de longtemps; j'y trouvai à la fois de grandes consolations et de précieux avantages…
C'est pour l'âme un enseignement admirable, qui élève ses désirs jusqu'à la vérité pure; il imprime en outre un inexprimable respect pour Dieu, fort différent de celui que nous pouvons acquérir par nous-mêmes ici-bas. L'âme ensuite ne peut voir sans effroi qu'elle ait osé offenser une si redoutable Majesté, et que qui que ce soit ait une pareille hardiesse…
On m'annonça la mort d'un religieux qui avait été jadis provincial de cette province, et qui l'était alors d'une autre; j'avais eu des rapports avec lui, et il m'avait rendu de bons offices. Il était, au reste, orné de bien des vertus. Néanmoins cette nouvelle me causa un grand trouble; j'étais inquiète pour le salut de son âme, parce qu'il avait été durant vingt ans supérieur, et je crains toujours beaucoup pour ceux qui ont rempli ces fonctions: avoir charge d'âmes me semble une chose extrêmement périlleuse. Je m'en allai fort triste à un oratoire; là, je conjurai Notre Seigneur d'appliquer à ce religieux le peu de bien que j'avais fait en ma vie, et de suppléer au reste par ses mérites infinis, afin de tirer son âme du purgatoire. Pendant que je demandais cette grâce avec toute la ferveur dont j'étais capable, je vis, à mon côté droit, cette âme sortir du fond de la terre, et monter au ciel avec une grande allégresse

Vous pouvez lire le texte intégral de ce chapitre 38 de sa Vie en cliquant ici

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mardi 2 novembre 2010

Saint Pierre-François Néron, 3 Novembre



3 Novembre,

Saint Pierre François Néron


Un martyr jurassien
1818-1860

La lecture d'un livre de dévotion a incité le jeune Pierre-Francois Néron âgé de 19 ans, né à Bornay, Jura, France, à tourner ses pensées vers le service de Dieu. En tant que sacristain, il passa des nuits entières à prier dans l'église. Inspiré par des récits de missionnaires qu'il avait lus dans les Annales de la propagation de la foi, Pierre-François devint prêtre de la Société des Missions Etrangères de Paris à l'âge de vingt-neuf. Avant de partir pour les missions au Vietnam (Tonkin occidental), il a visité le Sanctuaire de Notre-Dame des Victoires pour demander la grâce du martyre. Après être arrivé au Vietnam en 1849, il passa onze ans dans les missions. Après sa capture par des agents de l'empereur TU-Duc, le père Néron fut enfermé dans une cage pendant trois mois avant d’être décapité. C’était le 3 Novembre 1860.
Le Pape Jean-Paul II l’a canonisé le 19 Juin 1988.


Prière
Dieu qui veut que tous les hommes soient sauvés,
tu as choisi Pierre-François Néron
pour aller porter aux peuples d’Orient
la connaissance de ton Nom.
A l’exemple de celui qui t’a donné sa vie
jusqu’au martyre,
suscite encore parmi nous
des vocations de chrétiens
passionnés par l’annonce de l’Evangile.
Aide-nous à donner notre temps sans compter
pour que ceux qui sont loin de toi
puissent te connaître.
Par Jésus-Christ notre Seigneur.
Vous trouverez d'autres renseignements sur le site de sa paroisse natale.

Les saints patrons des JMJ de 2011 à Madrid



9 Saints Patrons

pour les JMJ de Madrid


La liste des saints patrons veut rappeler l'histoire de l'Église d’Espagne depuis les premiers Saints Madrilènes : Isidore Labrador et Marie de la Cabeza, en passant par les fondateurs des Carmes Déchaux et de la Compagnie de Jésus, sainte Thérèse d'Avila et saint Ignace de Loyola, -puis par un grand missionnaire de l’Orient saint François Xavier, - “le sommet de la littérature mystique” Saint Jean de la Croix, celui qui donna l’impulsion à la spiritualité sacerdotale diocésaine, Saint Jean d'Avila,- la première sainte de l'Amérique latine, Sainte Rose de Lima - et un jeune homme de notre temps- Saint Raphaël Arnaiz, récemment canonisé.



Deux de ces saints patrons sont les grands saints réformateurs du Carmel:





Saint-Jean de la Croix (1542-1591)


Nom de baptême: Jean de Yepes

Lieu de naissance: Fontiveros, Espagne

Fête: 14 Décembre

Titre de l'Église: Docteur en théologie mystique

Connu comme: réformateur de la branche masculine des Carmes Déchaux,

Relation à un saint: fils spirituel et directeur spirituel de sainte Thérèse d'Avila

Ses œuvres: La montée du Mont Carmel, La nuit obscure, La Vive Flamme d'Amour, Le Cantique spirituel

Saint patron de: la vie contemplative, la théologie mystique, des mystiques et poètes espagnols

Imitez le saint: Atteignez l'union de Dieu par la prière, ne vous installez pas dans la médiocrité, accrochez-vous à Dieu face à la persécution et ne reculez jamais, transformez toute souffrance en occasion de grandir dans la sainteté, n'ayez pas peur des tâches qui vous sont confiées, ayez confiance, la Vierge Marie, notre Mère saura vous guider.

Le saviez-vous? Saint- Jean de la Croix a été fait prisonnier par ses propres frères dans l'ordre même qu'il travaillait réformer, le 4 Décembre 1577. Il a été emmené dans un ancien monastère à Tolède, où il a gardé le silence face à de fausses accusations, privé de célébrer la Messe, il fut torturé et battu par ses frères. La nuit du 16 août 1578, inspiré et guidé par La Vierge Marie, il s’évada de façon extraordinaire du monastère et trouva refuge dans un couvent de Sainte Thérèse d'Avila.



Sainte Thérèse d'Avila (1515-1582)

Nom religieux: Sœur Thérèse de Jésus

Naissance: 28 Mars 1515; Avila, Espagne

Fête: 15 Octobre

Titre de l'Église: Docteur en prière mystique (la première femme proclamée Docteur de l'Eglise)

Connue pour: Sa réforme de l'ordre du Carmel, a fondé 15 monastères de Carmélites Déchaussées, a vécu une intense vie mystique.

Principales œuvres: Son autobiographie, Le Château intérieur, Le Chemin de perfection, le livre des Fondations, Lettres.
Imitez le saint: Centrez votre vie sur la prière, donnez votre cœur au Seigneur, vivez dans l'humilité en recherchant la vérité sur vous-même, s'efforcez-vous de pratiquer les vertus à chaque instant.

Le saviez-vous? Quand elle était jeune, elle et son frère Rodrigo aimaient à lire la vie des saints. Ils étaient fascinés par le fait qu'ils iraient directement au paradis après leur mort. Il leur semblait que «ce ne serait vraiment pas payer trop cher pour aller jouir de Dieu » que de mourir martyrs. C’est ainsi qu’ils décidèrent d'aller chez les Maures (les ennemis mortels des chrétiens) en vue de devenir des martyrs !

lundi 1 novembre 2010

Prière universelle, 2 Novembre


Prière universelle - 2 novembre

Refrain : Notre espérance, repose en toi Seigneur!

- Seigneur nous te prions pour chacun et chacune de ceux que nous avons aimés et qui sont morts, nous te prions aussi pour ceux auxquels personne ne pense. Donne-leur la plénitude de bonheur, d’amour et de tendresse qui les comble, et sois l’accomplissement de leur histoire.

- Seigneur, nous qui avons la grâce de croire en ton amour, nous qui avons l’espérance de cette vie plénière où réunis avec ceux que nous aimons, nous te contemplerons face à face, nous te prions pour tous ceux qui se trouvent dans la solitude et le désespoir. Que ton amour se révèle à eux et que l’espérance vienne éclairer leur chemin.

- Seigneur, tu connais notre foi fragile, toujours menacée par le scandale de la souffrance. Tu connais nos moments d’angoisse quand il semble impossible de continuer le chemin. Viens à notre aide, enracine en nous la confiance envers Toi par delà toute souffrance.

- Esprit d’Amour, Tendresse qui lie le Père au Fils et le Fils au Père, apprends-nous à ne pas nous replier sur nous-mêmes. Que notre souffrance nous rende plus attentifs aux autres, plus proches de leurs joies et de leurs peines, ouverts aux grands problèmes du monde.

Prière pour les défunts


Prière pour les défunts

Par ton souffle revivent les fleurs, la nature ressuscite,
des foules de minuscules créatures s’éveillent.
Ton regard est plus clair que les cieux printaniers,
ton Amour, ô Dieu, plus chaud que les rayons du soleil.
De la poussière terrestre tu as ressuscité la chair périssable de l’homme,
pour l’épanouissement et la vie éternelle,
alors éclaire aussi nos défunts de la lumière de tes Bontés.

Seigneur, les bienfaits de la vie sont en ta main,
en ton regard la Lumière et l’Amour,
libère de la mort éternelle spirituelle les défunts
qui se sont endormis dans l’espérance.
Eveille-les, lorsque les ronces de la terre se revêtiront de la couleur de l’éternité
et que rien n’assombrisse leur dernier sommeil terrestre,
Bonheur fidèle et but de notre existence.


Ô Juge tout-compatissant,
rends nos défunts digne des douceurs du paradis.
(d’après l’Acathiste, extraits)