jeudi 30 septembre 2010

Horaire Messe 3 Octobre


Dimanche 3 Octobre

au Carmel de saint-Maur


Eucharistie à 10h30


avec l'Association Marie-Madeleine

Veillée avec Ste Thérèse de l'Enfant Jésus


Veillée avec Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus.
Carmel de Saint Maur

1. A moi, Il a donné sa miséricorde infinie.

Chant : Dans le cœur de l’Eglise je serai l’amour, ainsi je serai tout.

1.Ton amour a grandi avec moi dès mon enfance, c’est un abîme dont je ne puis sonder la profondeur.

2. Il n’est pas de plus grand amour que de donner sa vie et d’offrir sa faiblesse à la puissance de la grâce.
3. L’amour seul m’attire, quelle est douce la voie de l’amour !4. L’amour embrasse tous les temps, il s’abaisse jusqu’au néant et le transforme en feu.

5. L’Eglise n’a qu’un seul cœur, et ce cœur est brûlant d’amour.

6. L’amour ne se paie que par l’amour, aussi te rendrai-je amour pour amour.

7. Je n’ai plus de grands désirs, sinon d’aimer jusqu’à mourir.

A une époque marquée par le Jansénisme, Thérèse a été la « ruse » de l’Esprit-Saint pour découvrir, ou plus exactement, faire découvrir aux chrétiens le Vrai Visage de Dieu. Visage plein de bonté et de tendresse d’un Dieu Père qui veut le bonheur de ses enfants et dont la miséricorde est infinie. Visage que nous n’avons aucune raison de craindre, et qu’il est si doux de contempler au fil des Ecritures … Notre époque ne souffre plus autant du jansénisme, mais elle doit retrouver le visage du Père, et Thérèse nous guide sur ce chemin d’amour filial en nous tenant la main…

Evangile : Luc 10, 21- 22

R/ Dans les humbles, dans les petits tu révèles Seigneur ta grâce. (bis)

1.O Père, à toi la louange! Tu montres aux humbles ton chemin Mais tu le caches aux yeux des sages pour qu'à l'épreuve de la faim, ils cherchent ton visage.

2. O Père, à toi la louange! C'est en toi seul qu'est notre joie
puisque tu nous reçois toujours quand misérables et sans amour nous revenons vers toi.

3. O Père à toi la louange ! Car tu connais notre faiblesse :
comme une mère tu nous portes et chaque instant tu nous caresse de ta miséricorde.

4.O Père à toi la louange ! Car ton amour est infini, Tu veux pour nous la sainteté
Et tu la donnes aux tout-petits en ton Fils Bien-Aimé.

Lettre 191. Je t'assure que le Bon Dieu est bien meilleur que tu le crois dit Thérèse à sa sœur Léonie. Il se contente d'un regard, d'un soupir d'amour... Pour moi je trouve la perfection bien facile à pratiquer, parce que j'ai compris qu'il n'y a qu'à prendre Jésus par le Coeur... Regarde un petit enfant, qui vient de fâcher sa mère en se mettant en colère ou bien en lui désobéissant; s'il se cache dans un coin avec un air boudeur et qu'il crie dans la crainte d'être puni, sa maman ne lui pardonnera certainement pas sa faute, mais s'il vient lui tendre ses petits bras en souriant et disant: Embrasse-moi, je ne recommencerai plus. " Est-ce que sa mère pourra ne pas le presser contre son coeur avec tendresse et oublier ses malices enfantines ?... Cependant elle sait bien que son cher petit recommencera à la prochaine occasion, mais cela ne fait rien, s'il la prend encore par le coeur jamais il ne sera puni...

Psaume 102 : Bénis le Seigneur ô mon âme, n’oublie aucun de ses bienfaits !

Ecoutons maintenant Thérèse « en bout de course » laissant un ultime message à ses frères et sœurs spirituels, sa confiance inébranlable en la Miséricorde divine :

Manuscrit C puis lettre 247
Oui je le sens, quand même j'aurais sur la conscience tous les péchés qui se peuvent commettre, j'irais le coeur brisé de repentir me jeter dans les bras de Jésus, car je sais combien Il chérit l'enfant prodigue qui revient à Lui . Ce n'est pas parce que le bon Dieu, dans sa prévenante miséricorde a préservé mon âme du péché mortel que je m'élève à Lui par la confiance et l'amour
" comme moi vous pouvez chanter les miséricordes du Seigneur, elles brillent en vous dans toute leur splendeur... depuis qu'il m'a été donné de comprendre aussi l'amour du Cœur de Jésus, je vous avoue qu'il a chassé de mon cœur toute crainte. Le souvenir de mes fautes m'humilie, me porte à ne jamais m'appuyer sur ma force qui n'est que faiblesse, mais plus encore ce souvenir me parle de miséricorde et d'amour.
Comment lorsqu'on jette ses fautes avec une confiance toute filiale dans le brasier dévorant de l'Amour, comment ne seraient-elles pas consumées sans retour?"

Prière silencieuse…

Intercession : Dieu de tendresse, Dieu de pitié, prends pitié de nous.


Tournons-nous vers ce Dieu de miséricorde que Thérèse nous apprend à aimer et, pleins de confiance, présentons-Lui nos demandes:


A tous ceux qui n’ont pas encore rencontré ta miséricorde, Seigneur,
Découvre ton visage de bonté et ton Cœur plein de tendresse, nous t’en prions !

A tous ceux qui sont durs avec leur entourage et avec eux-mêmes,
Découvre les bienfaits de ta douceur, nous t’en prions !

A tous ceux qui refusent de s’approcher de ton Sacrement de Miséricorde,
Découvre la joie du cœur pardonné, nous t’en prions !

A tous ceux qui se refusent à l’Amour, parce qu’ils ont peur de souffrir,
Découvre la joie du don, nous t’en prions !

21. Vocation.


Psaume 22 :
Conduis-nous Seigneur Jésus aux sources de la Vie!
Parole de Dieu : Ph 3, 7- 14


Manuscrit C 35V
" Ma Mère, je crois qu'il est nécessaire que je vous donne encore quelques explications sur le passage du Cant. des cant.: - "Attirez-moi, nous courrons. car ce que j'en ai voulu dire me semble peu compréhensible. "Personne, a dit Jésus, ne peut venir après moi, si mon Père qui m'a envoyé ne l'attire. Ensuite par de sublimes paraboles, et souvent sans même user de ce moyen si familier au peuple, Il nous enseigne qu'il suffit de frapper pour qu'on ouvre, de chercher pour trouver et de tendre humblement la main pour recevoir ce que l'on demande... Il dit encore que tout ce que l'on demande à son Père en son nom Il l'accorde. C'est pour cela sans doute que l'Esprit Saint, avant la naissance de Jésus, dicta cette prière prophétique: Attirez-moi, nous courrons. Qu'est-ce donc de demander d'être Attiré, sinon de s'unir d'une manière intime à l'objet qui captive le cœur? Si le feu et le fer avaient la raison et que ce dernier disait à l'autre: Attire-moi, ne prouverait-il pas qu'il désire s'identifier au feu de manière qu'il le pénètre et l'imbibe de sa brûlante substance et semble ne faire qu'un avec lui. Mère bien-aimée, voici ma prière, je demande à Jésus de m'attirer dans les flammes de son amour, de m'unir si étroitement Lui, qu'Il vive et agisse en moi. Je sens que plus le feu de l'amour embrasera mon cœur, plus je dirai: Attirez-moi, plus aussi les âmes qui s'approcheront de moi (pauvre petit débris de fer inutile, si je m'éloignais du brasier divin), plus ces âmes courront avec vitesse à l'odeur des parfums de leur Bien-Aimé, car une âme embrasée d'amour ne peut rester inactive"

Prière pour les vocations :


Elargissons nos prières à toutes les vocations et invoquons l’Esprit-Saint.

Pour le monde entier et tous ses habitants,
Pour ceux et celles qui s’engagent au service de l’homme.

R/ Viens Esprit de Dieu.

Pour ceux et celles qui doutent et qui peinent sur le chemin de la vie,
Pour ceux et celles qui accompagnent et éclairent leurs frères et sœurs sur la route,

Pour notre Eglise catholique et pour le pape Benoît XVI,
Pour notre diocèse de Saint Claude et pour notre Evêque Jean.

Pour nos communautés chrétiennes,
Pour tous les ouvriers que le Père envoie à sa moisson.

Pour ceux et celles qui cherchent leur place dans l’Eglise,
Pour ceux et celles qui essaient chaque jour de répondre à l’appel du Seigneur.

Pour les séminaristes qui se préparent à devenir serviteurs de l’Evangile,
Pour ceux qui vont être ordonnés diacres ou prêtres cette année,
Pour tous les prêtres et diacres de notre diocèse.

Pour ceux et celles qui s’engagent dans la vie religieuse,
Qui vont faire profession solennelle,
Pour tous les religieux, religieuses, consacrés.

Pour les missionnaires originaires de notre diocèse,
Qui à la suite de Pierre-François Néron donnent leur vie pour l’Evangile,
Pour tous les artisans de paix.

Pour tous ceux et celles qui s’engagent dans le mariage chrétien,
Pour toutes les familles.

Pour les personnes qui annoncent la Bonne Nouvelle près des jeunes,
Dans les mouvements, les aumôneries.

Pour tous les catéchumènes, enfants, jeunes et adultes,
Qui se préparent à recevoir le baptême.

Pour les jeunes qui se préparent à la confirmation,
Et pour les nouveaux confirmés.

Pour chacun de nous ici rassemblés,
Pour que l’Amour de Dieu soit proclamé à tous.


Chant
1 Écoute la voix du seigneur Prête l'oreille de ton cœur.
Qui que tu sois Ton Dieu t'appelle, Qui que tu sois, Il est ton Père.

Toi qui aimes la vie, O Toi qui veux le bonheur
Réponds en fidèle ouvrier De sa très douce volonté
Réponds en fidèle ouvrier De l'Évangile et de sa paix

2 Écoute la voix du seigneur Prête l'oreille de ton cœur.
Tu entendras que Dieu fait grâce, Tu entendras l'Esprit d'audace.

3 Écoute la voix du seigneur Prête l'oreille de ton cœur.
Tu entendras Crier les pauvres, Tu entendras Gémir le monde.

4 Écoute la voix du Seigneur Prête l'oreille de ton cœur.
Tu entendras Grandir l'Église, Tu entendras sa paix promise.

5 Écoute la voix du seigneur Prête l'oreille de ton cœur
Tu entendras, Fais-toi violence Qui que tu sois, rejoins ton frère.

Notre Père.
Chant final

Loué sois-tu Seigneur, notre Dieu, notre Père,
toi qui ouvres la main, toi qui donnes l'Esprit:
ce que tu as caché aux sages de la terre
tu veux le révéler dans le cœur des petits.


1. Je sais le prix du temps et l'enjeu de la vie
j'ai compris que l'amour devait être mon tout
J'ai prié, j'ai marché, attirée par le Père
sur les pas de Jésus, mon Maître et mon Sauveur.

2. Je n'avais près de moi ni guide ni lumière
hormis celle de Dieu qui brûlait dans mon cœur.
j'ai senti pour toujours, quand mon Dieu m'a guérie
que son règne de paix est au-dedans de nous

3. IL enseigne en secret et sans bruit de paroles
il me fait désirer tout ce qu'il veut pour moi.
Comme la fleur des champs je trouve en ma corolle
la rosée du matin: son amour et sa joie.

lundi 27 septembre 2010

Prière universelle Fête de Ste Thérèse de l'Enfant Jésus


Prière universelle Fête de Ste Thérèse de l’Enfant Jésus


Refrain : Fais-nous vivre de ta vie Seigneur vivre d’amour.

Prions pour que l’Eglise soit dans le monde un vivant témoin de la puissance de la miséricorde divine et avec Sainte Thérèse redisons: Dans le cœur de l’Eglise, ma Mère, je serai l’amour.

Prions pour que les responsables politiques œuvrent dans le respect absolu de la vie humaine et disons avec Sainte Thérèse : Tu le sais, ô mon Dieu ! pour t’aimer sur la terre je n’ai rien qu’aujourd’hui.

Prions pour que tous ceux qui vivent leurs derniers moments trouvent dans la vraie pauvreté une confiance absolue en l’amour de Dieu, et comme Sainte Thérèse, disons au Père : Au soir de cette vie, je paraîtrai devant vous les mains vides.

Prions pour que chacun des membres de notre assemblée avance sur le chemin du vrai amour et disons avec Sainte Thérèse : Aimer c’est tout donner, et se donner soi-même.

samedi 25 septembre 2010

Prière universelle 26° dimanche C


Prière universelle 26° dimanche C

Refrain : Entend le cri des pauvres monter vers toi Seigneur.

- Prions pour l’Eglise qui de siècles en siècles transmet au monde la Parole de Vie et qui la garde toujours vivante malgré son péché. Qu’elle se ressource toujours à la lumière de l’Evangile afin que le monde croie en Celui qui l’envoie.

- Prions pour les chefs d’Etat qui ont la lourde responsabilité de conduire leur peuple dans la paix. Que la parole des pauvres ait pour eux le même poids que celle des riches, afin que tous soient reconnus et aimés dans nos sociétés.

- Prions pour les personnes qui vivent en marge de la société : SDF, mendiants, marginaux, drogués, et que nous côtoyons souvent avec maladresse. Nous ne savons pas Seigneur comment les aider, mais aide-nous à les regarder comme des frères et des sujets privilégiés de ton amour.

- Prions pour nous-mêmes, riches ou pauvres, heureux ou tristes, fervents ou découragés, formant ensemble le Corps du Christ. Garde-nous unis et solidaires les uns des autres pour que portant les soucis les uns des autres, nous témoignions de ta tendresse pour tous les hommes.

jeudi 23 septembre 2010

Neuvaine Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus


Neuvaine à Ste Thérèse de l'Enfant Jésus

Prière :

Dieu de toute bonté, toi qui n’es que miséricorde pour chacun de tes enfants, je veux te remercier pour toutes les grâces que tu as prodiguées à ta servante Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus de la Sainte Face, pendant les 24 années qu’elle a passées sur cette terre. Comme elle et avec elle je veux aussi m’offrir à toi pour que ton Règne d’amour et de paix vienne aujourd’hui dans notre monde.

(On peut reprendre son Acte d’offrande, ci-dessous)

Par les mérites de Sainte Thérèse qui a promis de passer son ciel à faire du bien sur la terre et à son intercession accorde moi la grâce qu'ardemment je désire (…...) si elle est conforme à ta sainte volonté et pour le bien de mon âme.

" Gloire au Père et au Fils et au Saint Esprit comme il était au commencement, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amen "

" Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus, prie pour nous".

Acte d’offrande à l’amour miséricordieux

" O mon Dieu ! Trinité Bienheureuse, je désire vous Aimer et vous faire Aimer, travailler à la glorification de la Sainte Église en sauvant les âmes qui sont sur la terre et [en] délivrant celles qui souffrent dans le purgatoire. Je désire accomplir parfaitement votre volonté et arriver au degré de gloire que vous m’avez préparé dans votre royaume, en un mot, je désire être Sainte, mais je sens mon impuissance et je vous demande, ô mon Dieu d’être vous-même ma Sainteté.

Puisque vous m’avez aimée jusqu’à me donner votre Fils unique pour être mon Sauveur et mon Époux, les trésors infinis de ses mérites sont à moi, je vous les offre avec bonheur, vous suppliant de ne me regarder qu’à travers la Face de Jésus et dans son Cœur brûlant d’Amour. Je vous offre encore tous les mérites des Saints (qui sont au Ciel et sur la terre) leurs actes d’Amour et ceux des Saints Anges ; enfin je vous offre, ô Bienheureuse Trinité ! L’Amour et les mérites de la Sainte Vierge, ma Mère chérie, c’est à elle que j’abandonne mon offrande la priant de vous la présenter. Son Divin Fils, mon Époux Bien-aimé, aux jours de sa vie mortelle, nous a dit : « Tout ce que vous demanderez à mon Père, en mon nom, il vous le donnera ! » (Jn.16,23) Je suis donc certaine que vous exaucerez mes désirs ; je le sais, ô mon Dieu ! (plus vous voulez donner, plus vous faites désirer). Je sens en mon cœur des désirs immenses et c’est avec confiance que je vous demande de venir prendre possession de mon âme. Ah ! je ne puis recevoir la Sainte Communion aussi souvent que je le désire, mais, Seigneur, n’êtes-vous pas Tout-Puissant ?… Restez en moi, comme au tabernacle, ne vous éloignez jamais de votre petite hostie. Je voudrais vous consoler de l’ingratitude des méchants et je vous supplie de m’ôter la liberté de vous déplaire, si par faiblesse je tombe quelquefois qu’aussitôt votre Divin Regard purifie mon âme consumant toutes mes imperfections, comme le feu qui transforme toute chose en lui-même. "
Je vous remercie, ô mon Dieu ! de toutes les grâces que vous m’avez accordées, en particulier de m’avoir fait passer par le creuset de la souffrance. C’est avec joie que je vous contemplerai au dernier jour portant le sceptre de la Croix ; puisque vous [avez] daigné me donner en partage cette Croix si précieuse, j’espère au Ciel vous ressembler et voir briller sur mon corps glorifié les sacrés stigmates de votre Passion …Après l’exil de la terre, j’espère aller jouir de vous dans la Patrie, mais je ne veux pas amasser de mérites pour le Ciel, je veux travailler pour votre seul Amour, dans l’unique but de vous faire plaisir, de consoler votre Cœur Sacré et de sauver des âmes qui vous aimeront éternellement.

Au soir de cette vie, je paraîtrai devant vous les mains vides, car je ne vous demande pas, Seigneur, de compter mes œuvres. Toutes nos justices ont des taches à vos yeux. Je veux donc me revêtir de votre propre Justice et recevoir de votre Amour la possession éternelle de Vous-même. Je ne veux point d’autre Trône et d’autre Couronne que Vous, ô mon Bien-aimé !……
A vos yeux le temps n’est rien, un seul jour est comme mille ans, vous pouvez donc en un instant me préparer à paraître devant vous…

" Afin de vivre dans un acte de parfait Amour Je m’offre comme victime d’holocauste à votre Amour miséricordieux, vous suppliant de me consumer sans cesse, laissant déborder en mon âme les flots de tendresse infinie qui sont renfermés en vous et qu’ainsi je devienne Martyre de votre Amour, ô mon Dieu !…
Que ce martyre après m’avoir préparée à paraître devant vous me fasse enfin mourir et que mon âme s’élance sans retard dans l’éternel embrassement de Votre Miséricordieux Amour…
Je veux, ô mon Bien-aimé, à chaque battement de mon cœur vous renouveler cette offrande un nombre infini de fois, jusqu’à ce que les ombres s’étant évanouies je puisse vous redire mon Amour dans un Face à Face Éternel !… "

Ste Thérèse de l’Enfant Jésus

mercredi 22 septembre 2010

Devant Dieu pour tous, prix humanisme chrétien 2010


Devant Dieu pour tous —
Vie et message d'Edith Stein
par le Père Didier Marie Golay, carme
Un livre incontournable pour qui veut connaître Edith Stein (Sainte Thérèse Bénédicte de la Croix, carmélite, déportée à Auschwitz où elle mourut gazée le 9 Août 1942)

Jean-Didier LECAILLON, président de l'Académie d'Education et d'Etudes Sociales, 5AES)
Dominique DUCRET, président de l'Association d'Educations et d'Entre-aide Sociales (AEES)
Eric de CLERMONT-TONNERRE et Nicolas-Jean SED, directeurs des éditions du Cerf
vous annoncent que

le PRIX "HUMANISME CHRETIEN 2010"
sera remis à
Didier-Marie GOLAY, pour son livre "DEVANT DIEU POUR TOUS, message et vie d'Edith Stein
"
Vendredi 15 octobre 2010 à 11 h 30 aux Editions du Cerf, 29 boulevard La Tour-Maubourg à Paris

Horaire Messe 26 Septembre


Dimanche 26 Septembre

au Carmel de Saint-Maur

Eucharistie à 10h30

avec l'OCDS ( Ordre séculier du Carmel)

présidée par le Père Robert Arcas,Carme

mardi 21 septembre 2010

Thérèse d'Avila, Vie 28, extraits


Thérèse d'Avila Vie, Chapitre 28, extraits


Avec l'Ordre du Carmel qui se prépare au V° centenaire de la naissance de Sainte Thérèse de Jésus (d'Avila), nous vous proposons une découverte pas à pas de son autobiographie


Je reviens à mon sujet. Cette vision, qui me faisait sentir Notre Seigneur à côté de moi, fut presque continuelle durant quelques jours. J'en retirais un très grand profit; je ne sortais pas d'oraison, et je tâchais dans toutes mes actions de ne pas déplaire à Celui que je voyais clairement en être témoin. A la vérité, je craignais de temps en temps d'être trompée, à cause de tout ce qu'on me disait; mais cette crainte ne durait guère, parce que Notre Seigneur me rassurait…
Le jour de la fête de saint Paul, pendant la messe, Jésus-Christ daigna m'apparaître dans toute sa très sainte humanité, tel qu'on le peint ressuscité, avec une beauté et une majesté ineffables
Je n'ai jamais vu des yeux du corps ni cette vision, quoique imaginaire, ni aucune autre, mais seulement des yeux de l'âme…
quand bien même je me serais efforcée durant des années entières de me figurer une telle beauté, jamais je n'aurais pu en venir à bout, tant sa seule blancheur et son éclat surpassent tout ce que l'on peut imaginer ici-bas. C'est un éclat qui n'éblouit point; c'est une blancheur suave; c'est une splendeur infuse qui cause à la vue un indicible plaisir, sans ombre de fatigue; c'est une clarté qui rend l'âme capable de voir cette beauté si divine; c'est une lumière infiniment différente de celle d'ici-bas, et auprès d'elle les rayons du soleil perdent tellement leur lustre, qu'on voudrait ne plus ouvrir les yeux.

Il y a la même différence entre ces deux lumières qu'entre une eau très limpide, qui coulerait sur le cristal et dans laquelle se réfléchirait le soleil, et une eau très trouble qui, par un ciel tout à fait sombre, coulerait sur la surface de la terre…Cette lumière est comme un jour sans nuit, toujours lumineux, sans que rien soit capable de l'obscurcir. Enfin, elle est telle que l'esprit le plus pénétrant, même après les efforts d'une longue vie, ne pourrait jamais s'en former une idée. Dieu la montre si soudainement, que, si pour la voir il fallait seulement ouvrir les yeux, on n'en aurait pas le loisir. Mais il n'importe qu'ils soient ouverts ou fermés. Quand Notre Seigneur le veut, malgré nous cette lumière se voit; et il n'y a ni distraction, ni résistance, ni industrie, ni soin, qui l'empêchent d'arriver jusqu'à nous….

Je n'ai pas voulu faire une comparaison, car les comparaisons ne sont jamais justes en tout; c'est une vérité certaine, qu'il y a autant de différence entre cette image et les portraits faits de main d'homme, qu'entre une personne vivante et ses traits peints sur la toile, ni plus ni moins. En effet, si ce qui se présente à l'âme est une image, c'est une image vivante; ce n'est pas un homme mort, mais Jésus-Christ vivant qui se fait reconnaître comme Dieu et homme tout ensemble, non comme il était dans le sépulcre mais tel qu'il en sortit le jour de la Résurrection.


Quelquefois il se montre avec une si grande majesté, qu'il est impossible de douter que ce ne soit le Seigneur lui-même. Le plus souvent, cela arrive de la sorte après la communion, moment où d'ailleurs la foi nous assure qu’il est présent. Il se montre tellement maître de l’âme, qu'elle en est comme anéantie, et se sent consumer tout entière en son Dieu.

O mon Jésus! qui pourrait faire comprendre cette majesté avec laquelle vous vous montrez, et combien vous apparaissez alors Seigneur de la terre et des cieux, et même de mille autres mondes, de mondes et de cieux sans nombre, que vous pourriez créer!..
L'âme, après cette vision, se voit, changée; elle est toujours dans l'ivresse; elle sent un nouvel amour de Dieu…
Mais l'imagination ne pourrait-elle pas se représenter ainsi la personne de Notre Seigneur? Non, cela est de toute impossibilité. Car la seule beauté et la seule blancheur d'une des mains de Jésus-Christ surpassent infiniment tout ce que nous saurions nous figurer. Et puis, comment pourrions-nous nous représenter en un instant des choses qui jamais n'ont été dans notre pensée, et que l'imagination, après de longs efforts, ne pourrait même concevoir, tant elles sont élevées au-dessus de tout ce que nous pouvons comprendre ici-bas? Cela n'est assurément pas possible. Admettons cependant que l'imagination puisse, jusqu'à un certain point, se représenter Notre Seigneur. Outre que cela ne produirait aucun de ces grands effets dont j'ai parlé, l'âme ne ferait qu'y perdre…L'âme en demeurerait affaiblie; au lieu de nourriture et de forces, elle n'y trouverait que lassitude et dégoût: tandis que la vraie vision lui apporte à la fois d'inexprimables richesses spirituelles, et un admirable renouvellement des forces du corps...
tous ceux qui me connaissaient voyaient manifestement que j'étais changée; mon confesseur l'attestait; ce changement si sensible en toutes choses, loin d'être caché, était d'une clarté frappante pour tout le monde. Pour moi qui jusque-là avais été si imparfaite, il m'était impossible de croire que si ces effets venaient du démon, il se servit, pour me tromper et me conduire en enfer, d'un moyen aussi contraire à ses intérêts que serait celui de déraciner mes vices, et de me donner en échange des vertus et du courage; car je voyais clairement qu'une seule de ces visions suffisait pour m'enrichir de tous ces biens.

Vous pouvez lire le texte intégral de ce chapitre 28 de sa Vie en cliquant ici
Vous pouvez aussi poster les remarques, réflexions, prières etc... que ce texte suscite en vous, en cliquant sur "commentaires" ci-dessous.

dimanche 19 septembre 2010

Prière John Henry Newman



Bienheureux John Henry Newman



En ce jour de la béatification du Cardinal John Henry Newman par le Pape Benoit XVI à Birmingham, faisons nôtre une des très belles prières du nouveau bienheureux.

(Sa fête se célébrera le 9 Octobre)


Seigneur Jésus
inonde-moi de Ton Esprit et de Ta vie.
Prends possession de tout mon être
pour que ma vie ne soit
qu’un reflet d la Tienne.

Rayonne à travers moi
habite en moi
et tous ceux que je rencontrerai
pourront sentir Ta présence
auprès de moi.
En me regardant, ils ne verront
plus que Toi seul, Seigneur !

Demeure en moi et alors je pourrai
comme Toi rayonner
au point d’être à mon tour
une lumière pour les autres
Lumière, Seigneur, qui émanera
complètement de Toi.

C’est Toi qui à travers moi
illuminera les autres.
Ainsi ma vie deviendra
une louange à Ta gloire
la louange que Tu préfères
en Te faisant rayonner
sur ceux qui nous entourent.
Par la plénitude éclatante
de l’Amour que Te porte mon cœur.
Amen !

John Henry Newman
(Textes choisis. Keith Beaumont)

samedi 18 septembre 2010

Prière universelle 25° dimanche C


Prière universelle 25° dimanche C

Refrain : Pour les hommes et pour les femmes, pour les enfants de la terre, ton Eglise qui t’acclame vient te confier sa prière.


Pour l’église de ce temps. Qu’elle annonce avec courage et clarté à tous les hommes l’amour de Jésus-Christ pour chacun qui saura les rendre libres et heureux au milieu des tentations de l’argent, du pouvoir, des bonheurs faciles et illusoires. Ensemble prions.

Pour les chefs d’état et tous ceux qui ont des responsabilités, qu’ils ne recherchent pas seulement le profit économique pour nos sociétés mais gardent le souci de développement intégral de toute personne humaine. Ensemble prions.

Pour les pauvres, les malades, les migrants, tous ceux qui souffrent et peinent aux chemins de la vie, que notre souci de la solidarité, de la justice, de la bonté fasse renaître en chacun confiance et espérance. Ensemble prions.

Pour nous tous que cette Eucharistie rassemble en communion avec le Pape Benoit XVI. Comme il le demandait aux jeunes du Royaume Uni, que nous ayons « le courage de mettre nos espérances les plus profondes en Dieu seul et non pas dans l’argent, dans la carrière ou dans les succès du monde ». Ensemble prions.

jeudi 16 septembre 2010

Voyage de Benoit XVI en Grande Bretagne



Le voyage de Benoit XVI en Grande Bretagne

Portons ce grand moment de la vie de l'Eglise dans notre prière en demandant à l'Esprit-Saint d'en faire un temps fort pour l'avancée oecuménique dans la compréhension, le respect et la prise en compte des richesses de chacun.

Pour retrouver ou suivre les moments important de ce voyage avec KTOTV, cliquez ici

Vous trouverez également sur le site KTOTV une video très intéressante sur le Cardinal Newman, que le Pape va béatifier dimanche.

John Henry Newman (1801-1890) est l’un des grands penseurs chrétiens et l’un des grands maîtres et guides spirituels des temps modernes.



mardi 14 septembre 2010

Thérèse d'Avila, Vie 27, extraits


Thérèse d'Avila Vie, Chapitre 27, extraits

Avec l'Ordre du Carmel qui se prépare au V° centenaire de la naissance de Sainte Thérèse de Jésus (d'Avila), nous vous proposons une découverte pas à pas de son autobiographie.


Je reviens à la relation de ma vie. J'étais, comme je dit, sous le poids de cette affliction causée par tant de peines, et l'on priait beaucoup pour moi, afin qu'il plût au Seigneur de me conduire par un autre chemin, puisque celui où je marchais était, disait-on, si suspect…



Or, au bout de deux ans, pendant lesquels je n'avais cessé, de concert avec d'autres personnes, de demander au Seigneur ou qu'il me conduisît par un autre chemin, ou qu'il daignât, puisqu'il me parlait si souvent, faire, connaître la vérité, voici ce qui m'arriva.
Le jour de la fête du glorieux saint Pierre, étant en oraison, je vis, ou pour mieux dire, car je ne vis rien ni des yeux du corps ni de ceux de l'âme, je sentis près de moi Jésus-Christ, et je voyais que c'était lui qui me parlait. Comme j'ignorais complètement qu'il pût y avoir de semblables visions, j'en conçus une grande crainte au commencement, et je ne faisais que pleurer. A la vérité, dès que Notre Seigneur me disait une seule parole pour me rassurer, je demeurais, comme de coutume, calme, contente, et sans aucune crainte. Il me semblait qu'il marchait toujours à côté de moi; néanmoins, comme ce n'était pas une vision imaginaire, je ne voyais pas sous quell
e forme. Je connaissais seulement d'une manière fort claire qu'il était toujours à mon côté droit, qu'il voyait tout ce que je faisais, et, pour peu que je me recueillisse ou que je ne fusse pas extrêmement distraite, je ne pouvais ignorer qu'il était près de moi.
J'allai aussitôt, quoiqu'il m'en coûtât beaucoup, le dire à mon confesseur. Il me demanda sous quelle forme je le voyais. Je lui dis que je ne le voyais pas. « Comment donc, répliqua-t-il, pouvez-vous savoir que c'est Jésus-Christ? » Je lui dis que je ne savais pas comment, mais que je ne pouvais ignorer qu'il fût près de moi; je le voyais clairement, je le sentais; le recueillement de mon âme dans l'oraison était plus profond et plus continuel; les effets produits étaient bien différents de ceux que j'éprouvais d'ordinaire: la chose était évidente…


Notre Seigneur se montre présent à l'âme par une connaissance plus claire que le soleil. Je ne dis pas qu'on voie ni soleil ni clarté, non; mais je dis que c'est une lumière qui, sans qu'aucune lumière frappe nos regards, illumine l'entendement, afin que l’âme jouisse d'un si grand bien…
Dans ces paroles dont j'ai traité précédemment (cf. chap. 25), Dieu rend l'entendement malgré lui attentif à ce qu'il lui dit. Donnant à l'âme comme une faculté nouvelle d'entendre, il la force à écouter et l'empêche de se distraire. Elle est à peu près comme une personne d'une ouïe excellente, à laquelle on parlerait de très près et à haute voix, sans lui permettre de se boucher les oreilles; bon gré mal gré, il faudrait qu'elle entendît. Toujours serait-il vrai qu'elle fait quelque chose, puisqu'elle est attentive à ce qu'on lui dit. Mais ici l'âme ne fait rien, elle ne prête même plus ce petit concours qui consiste à écouter. Sa nourriture s'est trouvée préparée et incorporée en elle, de sorte qu'elle n'a qu'à jouir. C'est comme si quelqu'un, sans apprendre, sans même avoir rien fait pour savoir lire, et sans avoir jamais rien étudié, trouvait en lui toute la science déjà acquise, ignorant de quelle manière et d'où elle lui serait venue, puisque auparavant il n'avait jamais travaillé même à connaître l'A b c. Cette dernière comparaison explique, ce me semble, quelque chose de ce don céleste. L'âme se voit en un instant savante; pour elle, le mystère de la très sainte Trinité et d'autres mystères des plus relevés demeurent si clairs, qu'il n'est pas de théologien avec lequel elle n'eût la hardiesse d'entrer en dispute pour la défense de ces vérités. Elle en demeure saisie d'étonnement. Une seule de ces grâces suffit pour opérer en elle un changement complet. Dès lors, elle ne saurait rien aimer si ce n'est Celui qui, sans exiger d'elle aucun concours, la rend capable de si grands biens, lui révèle de si profonds secrets, et lui prodigue les témoignages d'un amour si tendre qu'on renonce à les décrire…
Ici-bas, deux personnes intelligentes et qui s'aiment beaucoup, se comprennent, même sans signes, seulement en se regardant. C'est apparemment ce qui se passe entre Dieu et l'âme; mais il ne nous est pas donné de voir de quelle manière ils portent l'un sur l'autre leur regard, comme l'Epoux le dit à l'Épouse dans les Cantiques…
O âmes qui avez commencé à vous appliquer à l'oraison, et vous qui avez une véritable foi, pouvez-vous, car je ne vous parle pas de ce que vous gagnez pour l'éternité, pouvez-vous, dans cette vie même, aspirer à des biens comparables au moindre de ces biens? Oui, cela est certain, Dieu se donne lui-même à ceux qui abandonnent tout pour son amour. Il ne fait pas acception des personnes; il aime tout le monde. Nul n'a d'excuse, quelque misérable qu'il soit, puisqu'il agit ainsi avec moi, en m'élevant à une si haute oraison…

Vous pouvez lire le texte intégral de ce chapitre 27 de sa Vie en cliquant ici

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14 Septembre: Fête de la Croix glorieuse


14 Septembre: Fête de la croix glorieuse


"Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique: ainsi tout homme qui croit en lui ne périra pas mais il obtiendra la vie éternelle." Jean 3,16




Rappelle-toi qu’au jour de ta victoire
Tu nous disais : « Celui qui n’a pas vu
Le Fils de Dieu tout rayonnant de gloire
Il est heureux, si quand même il a cru ! »
Dans l’ombre de la Foi, je t’aime, je t’adore
O Jésus ! pour te voir, j’attends en paix l’aurore.
Que mon désir n’est pas
De te voir ici-bas
Rappelle-toi…

Ste Thérèse de l’Enfant Jésus , PN 24 (extrait)

samedi 11 septembre 2010

Prière universelle 24°dimanche C


Prière universelle 24° dimanche C

Refrain : Garde nous sur tes chemins toi notre Dieu !

- Ton Eglise Seigneur, comme les 99 brebis auxquelles tu fais confiance, et parfois aussi comme la brebis perdue pour laquelle tu donnes tout. Qu’elle garde foi et espérance… et fais à tous miséricorde !

- Les chefs d’Etats, comme cette femme qui allume une lampe à la recherche d’une pièce perdue. Qu’ils poursuivent la justice et la paix Seigneur… et fais à tous miséricorde !

- Pharisiens et scribes, publicains et pécheurs, riches ou pauvres, jeunes ou vieux, fidèles ou mécréants, tu fais à tous bon accueil Seigneur et tu manges avec eux. Qu’ils découvrent des chemins de droiture et de partage… et fais à tous miséricorde !

- Et nous tes fils ainés qui te servons, mais parfois aussi tes fils prodigues que ton amour attend. Sois béni d’être toujours pour nous un tel Père… et fais à tous miséricorde !

jeudi 9 septembre 2010

Thérèse d'Avila Vie 26, extraits


Thérèse d'Avila Vie, Chapitre 26, extraits
Avec l'Ordre du Carmel qui se prépare au V° centenaire de la naissance de Sainte Thérèse de Jésus (d'Avila), nous vous proposons une découverte pas à pas de son autobiographie.

Je regarde comme une des grandes grâces du Seigneur ce courage qu'il me donna contre les démons; car une âme se nuit beaucoup à elle-même lorsqu'elle se laisse abattre par la peur, et dominer par une autre crainte que celle d'offenser Dieu. Sujets d'un Roi tout puissant, au service d'un Souverain auquel tout est assujetti, nous n'avons rien à redouter, comme je l'ai dit déjà, dès que nous marchons devant lui dans la vérité et avec une conscience pure. Je ne voudrais donc voir en nous qu'une crainte, celle d'offenser, si peu que ce soit, Celui qui peut soudain nous anéantir, mais qui, s'il est content de nous, peut aussi confondre tous nos ennemis.
Cela est vrai, pourra-t-on dire; mais où sera l'âme assez droite pour contenter le Seigneur en tout, et n'avoir point aussi quelque crainte? Certes, ce n'est pas la mienne; elle est trop pauvre, trop imparfaite, et remplie de trop de misères. Heureusement, Dieu ne nous traite pas avec la même rigueur que les hommes, il connaît nos faiblesses. Toutefois, malgré cette crainte de n'être pas assez fidèle, l'âme arrivée à l'état dont je parle, trouve en elle de grands indices d'un véritable amour pour Dieu. L'amour dont elle brûle ne reste plus caché comme dans les commencements; il se révèle, ainsi que je le dirai dans la suite, si je ne l'ai déjà dit, par l'impétuosité de ses transports, et par la véhémence du désir de voir Dieu. Tout la dégoûte, tout la fatigue, tout la tourmente, excepté jouir de lui, ou travailler pour sa gloire…

Voici ce qui m'est arrivé plusieurs fois. Étant assaillie de grandes tribulations à cause d'une affaire dont je parlerai (la fondation de Saint Joseph d'Avila), et me voyant en butte aux murmures, non seulement de presque toute la ville où je suis (Avila), mais encore de mon ordre, je m'affligeais profondément de tant de causes de trouble. Le Seigneur me disait: « De quoi as-tu peur? Ne sais-tu pas que je suis tout-puissant? J'accomplirai ce que je t'ai promis. » Ces paroles, dont j'ai vu depuis le fidèle accomplissement, laissaient au moment même dans mon âme une force étonnante. Je me sentais prête, dût-il m'en coûter encore davantage, à m'engager dans de nouvelles entreprises pour le service de Dieu, et à aller au-devant des souffrances…
Souvent aussi il me faisait des réprimandes; et il en agit encore ainsi lorsque je commets quelque imperfection Il y a alors dans ses paroles une force capable de faire rentrer une âme dans le néant; mais elles portent l'amendement avec elles, sa Majesté donnant tout ensemble, comme je l'ai dit, le conseil et le remède. De temps en temps, il rappelle à ma mémoire les péchés de ma vie, et particulièrement lorsqu'il veut me faire quelque grâce signalée. L'âme alors se croit déjà devant son Juge; et la vérité lui apparaît avec tant de clarté qu'elle ne sait où se mettre…
On voit par là qu'il y a tant de marques de l'action de Dieu dans une âme, qu'elle ne peut, à mon avis, l'ignorer. Toutefois, voici la conduite la plus sûre à tenir; elle n'a aucun danger, et offre de nombreux avantages; et nous, femmes, qui sommes étrangères à la science, nous devons surtout nous y conformer: c'est de faire connaître notre âme tout entière, et les grâces que nous recevons, à un confesseur éclairé, et de lui obéir. Notre Seigneur lui-même me l'a ordonné plusieurs fois; je le mets en pratique, et je ne pourrais sans cela être en repos…

Lorsque le divin Maître m'ayant commandé une chose dans l'oraison, mon confesseur m'en ordonnait une autre, Notre Seigneur me disait d'obéir; mais il changeait bientôt la disposition de mon confesseur, et lui inspirait de me commander la même chose que lui.

Lorsqu'on défendit de lire plusieurs livres traduits en castillan, j'en eus beaucoup de peine; j'en lisais quelques uns avec plaisir, et désormais, ne comprenant pas le latin, je m'en voyais privée. Notre Seigneur me dit: « N'en aie point de peine, je te donnerai un livre vivant »…Notre Seigneur a daigné lui-même m'instruire avec tant d'amour et de tant de manières, que je n’ai eu que très peu ou presque pas besoin de livres. Ce divin Maître a été le livre véritable où j'ai vu les vérités. Bénédiction à ce Livre vivant, qui laisse imprimé dans l'âme ce qu'on doit lire et faire, de telle sorte qu'on ne peut l'oublier Et qui donc pourrait voir le Seigneur couvert de plaies, affligé, persécuté, sans désirer partager ses douleurs et les embrasser avec amour? Qui pourrait apercevoir le plus faible rayon de la gloire qu'il prépare à ceux qui le servent, sans comprendre que tout ce qu'on peut faire et souffrir n'est rien, quand on espère une telle récompense? Qui pourrait voir les tourments que souffrent les damnés, sans considérer comme des délices les tourments d'ici-bas, et sans se sentir pénétré d'une infinie reconnaissance envers un Dieu qui tant de fois nous a délivrés de cet abîme?...

Vous pouvez lire le texte intégral de ce chapitre 26 de sa Vie en cliquant ici
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mercredi 8 septembre 2010

8 Septembre, chant Salve Regina


8 Septembre

Fête de la Nativité de la Vierge Marie


En cet "anniversaire" de celle que Jésus a voulu nous donner comme Mère au pied de la croix, cette Mère de miséricorde que chante le Salve, prenons-le temps de la prier en unissant notre chant à celui des moines et de toute l'Eglise.


(Vous trouverez la video du chant après le texte latin et français de cette prière)

Salve, Regina, mater misericordiae :
vita, dulcedo et spes nostra, salve.
Ad te clamamus, exsules filii Evae.
Ad te suspiramus, gementes et flentes in hac lacrimarum valle.
Eia ergo, advocata nostra, illos tuos misericordes oculos ad nos converte.
Et Iesum, benedictum fructum ventris tui, nobis post hoc exsilium ostende.
O clemens, o pia, o dulcis Virgo Maria !

Salut, ô Reine, Mère de miséricorde,
notre vie, notre consolation, notre espoir, salut!
Enfants d’Ève, de cette terre d’exil nous crions vers toi;
vers toi nous soupirons, gémissant et pleurant dans cette vallée de larmes.
Ô toi, notre Avocate, tourne vers nous tes regards compatissants.
Et, après cet exil, obtiens-nous de contempler Jésus, le fruit béni de ton sein.
Ô clémente, ô miséricordieuse, ô douce Vierge Marie !














Village de Saint-Maur, blog


Village de Saint-Maur, Jura

Le village a maintenant un blog,
le connaissez-vous?

Vous y trouverez divers renseignements, des diaporamas et aussi l'annonce de manifestations organisées, au profit de l'Association pour la protection du patrimoine - spécialement l'église romane - de Saint-Maur:

Dimanche 26 Septembre,
12h repas dansant
à la salle des fêtes.

pour plus de précisions , cliquez ici

mardi 7 septembre 2010

horaires Messe


Carmel de Saint-Maur


Cette semaine du 6 au 11 Septembre

Eucharistie chaque jour à 11h30


Dimanche 12 Septembre

Eucharistie à 10h30

avec la paroisse


dimanche 5 septembre 2010

Mère Teresa, 13° anniversaire de sa mort

Mère Teresa, 5 Septembre
13° anniversaire de sa mort

Avec elle suivons le Christ pour donner comme Lui notre vie dans l'amour jusqu'au bout!

samedi 4 septembre 2010

Prière universelle 23° dimanche C


Prière universelle 23° dimanche C

Refrain : Garde-nous sur tes chemins, toi notre Dieu !

- De grandes foules font route avec toi Jésus, ainsi le peuple des baptisés. Donne à tous le courage de marcher, même si c’est parfois à contre courant des idées du monde.

- De grandes foules font route avec toi Jésus, ainsi ceux qui travaillent à construire un monde plus humain. Donne-leur de persévérer et de réussir malgré leurs faibles moyens.

- De grandes foules font route avec toi Jésus, ainsi tous les souffrants de la terre, qui peinent ou sont rejetés. Puisqu’ils partagent ta vie, fais-leur aussi partager ta victoire sur le mal.

- Nous faisons route avec toi Jésus, nous qui portons ton Nom à nos frères. Viens à notre aide, travaille par nos mains, et notre vie portera le fruit que tu attends.

vendredi 3 septembre 2010

J'ai pris le chemin du retour (poème)


J’ai pris le chemin du retour

J’ai pris le chemin
du retour vers les sources
de chaque ruisseau
montant de la vallée.
A ces petites sources
j’ai bu
ma gorgée
au creux de la main.
Au delà des sources
il n’est plus
chemin ni sentier.
Je ne descendrai
plus vers la vallée
car j’ai bu
aux sources.
Demain
là-haut sur le mont
je contemplerai
le lever du jour
à l’ultime Source.

mercredi 1 septembre 2010

Thérèse d'Avila Vie 25, extraits


Thérèse d'Avila Vie, Chapitre 25, extraits

Avec l'Ordre du Carmel qui se prépare au V° centenaire de la naissance de Sainte Thérèse de Jésus (d'Avila), nous vous proposons une découverte pas à pas de son autobiographie.



Pour les paroles que Dieu adresse à l'âme, il n'y a aucun moyen de ne pas les entendre. Malgré nous, elles nous forcent à écouter, et obtiennent de notre entendement une attention parfaite à tout ce que Dieu veut lui dire; il ne sert de rien ici de vouloir ou de ne pas vouloir. Par là, le Tout-Puissant nous fait entendre qu'il faut lui obéir, et il nous prouve qu'il est notre véritable Maître. J'ai sur ce sujet une grande expérience; car la crainte d'être trompée m'a fait résister près de deux ans à ces paroles intérieures; et maintenant encore j'essaie de temps en temps de résister, mais sans grand succès…
Selon moi, il peut arriver qu'une personne qui recommande à Dieu de tout son cœur une affaire dont elle est vivement préoccupée, se figure entendre une réponse; par exemple, que sa prière sera ou ne sera pas exaucée. Cela est, en effet, très possible. Toutefois, l'âme qui aura entendu des paroles divines verra clairement ce qu'il en est; car entre elles et les autres, il y a une grande différence. Quand c'est l'entendement qui forme ces paroles, quelque subtilité qu'il y mette, il voit que c'est lui qui les arrange et qui les profère. En un mot, lorsque l'entendement est l'auteur de ces paroles, il agit comme une personne qui ordonne un discours; et quand elles émanent de Dieu, il écoute ce qu'un autre dit…


Il y a encore une autre marque, la plus évidente de toutes: c'est que les paroles qui viennent de l'entendement ne produisent aucun effet, tandis que celles qui viennent de Dieu sont paroles et œuvres tout ensemble…


Il y a tant de moyens de discerner ces deux genres de paroles, qu'il est difficile que l'on s'y trompe souvent; j'ajoute même qu'une âme exercée et prudente en verra très clairement la différence. Sans montrer sous combien de rapports elles diffèrent, je me contenterai de signaler celui-ci. Les paroles qui viennent de nous ne produisent aucun effet, et l'âme ne les admet pas, tandis qu'elle est forcée, malgré elle, d'admettre les paroles divines

Mais Dieu se fait-il entendre, nous écoutons ses paroles comme si elles sortaient de la bouche d'une personne très sainte, très savante, de grande autorité, que nous savons être incapable de mentir; ce qui est même une comparaison trop basse. Ces paroles, en effet, sont parfois accompagnées de tant de majesté, que, sans considérer de qui elles procèdent nous ne saurions ne pas trembler quand elles nous reprennent de nos fautes, et ne pas nous fondre d'amour quand elles nous témoignent de l'amour. De plus, comme je l'ai dit, elles présentent à notre esprit des vérités bien éloignées de la mémoire, et elles expriment si rapidement des pensées si admirables, qu'il nous faudrait beaucoup de temps seulement pour les mettre en ordre: à mon avis, il nous est impossible de ne pas voir alors que de telles paroles ne sont pas notre œuvre…
Quand c'est le démon qui nous parle, non seulement ses paroles ne produisent pas de bons effets, mais elles en produisent de mauvais… Outre que l'âme demeure dans une extrême sécheresse, elle se trouve en proie à je ne sais quelle inquiétude

La douceur et le plaisir que causent ces paroles diffèrent extrêmement de ce que font éprouver celles de Dieu. A l'aide de ce plaisir, l'ennemi pourra tromper les personnes qui n'ont jamais senti les véritables douceurs qui viennent de Dieu…


Lorsqu'une âme ne voit point en elle cette vigueur de la foi, et lorsque la dévotion ou les visions qu'elle a ne contribuent pas à l'augmenter, je dis qu'elle ne doit pas les tenir pour sûres... Je vois, et je sais par expérience, qu'il ne faut se persuader qu'une chose vient de l'esprit de Dieu, qu'autant qu'elle se trouve conforme à l'Écriture sainte...



Quant à moi, j'ai eu beaucoup à souffrir des craintes excessives de certaines personnes, surtout dans la circonstance que je vais rapporter. Plusieurs d'entre elles à qui, pour de bons motifs, j'accordais pleine confiance, s'étaient assemblées à mon occasion...Je crois qu'ils étaient cinq ou six, tous grands serviteurs de Dieu. Mon confesseur me déclara qu'ils prononçaient tous, d'un commun accord, que ce que j'éprouvais venait du démon...
Un jour, sous l'empire de cette affliction, je quittai l'église, et je vins me réfugier dans un oratoire de notre monastère. Je m'étais privée pendant plusieurs jours de la communion et de la solitude, qui étaient toute ma consolation. Je n'avais personne avec qui je pusse communiquer; car tout le monde était contre moi…
Tandis que j'étais dans l'extrême affliction que je viens de dire, et quoique à cette époque je n'eusse point encore eu de visions, ces paroles que j'entendis suffirent seules pour m'enlever toute ma peine, et faire naître en mon âme un calme parfait: « N'aie point de peur, ma fille, car c'est moi; je ne t'abandonnerai point, bannis toute crainte ».


Dans l'état où j'étais, j'aurais cru que, même en employant de longues heures à ramener la paix dans mon âme, nul n'aurait pu y réussir. Et voilà qu'à ces seules paroles, je sentis renaître la sérénité; je retrouvai la force, le courage, l'assurance, la paix, la lumière; en un instant j'avais été si complètement changée, que j'aurais soutenu contre le monde entier que ces paroles venaient de Dieu. Oh! quelle bonté en ce Dieu! quel bon Maître! et qu'il est puissant! Non seulement il donne le conseil, mais encore le remède; ses paroles opèrent ce qu'elles expriment. Comme il fortifie notre foi et augmente notre amour!

Souvent, en pareille occasion, j'aimais à me rappeler cette tempête que Notre Seigneur apaisa soudain en commandant aux vents de laisser la mer tranquille, et je disais: Quel est celui auquel obéissent ainsi toutes les puissances de mon âme, qui en un instant fait briller la lumière au sein d'une obscurité si profonde, qui attendrit un cœur dur comme le rocher, et qui arrose de l'eau rafraîchissante des larmes une terre que devait, ce semble, désoler une longue sécheresse? Quel est celui qui allume ces désirs? Qui me donne ce courage? Car voici les pensées qui s'élevaient alors dans mon âme: De quoi ai-je peur? Qu'est-ce donc? Je veux servir ce Maître; je n'aspire qu'à le contenter; je mets dans l'accomplissement de sa volonté toute ma joie, tout mon repos et tout mon bonheur…




Vous pouvez lire le texte intégral de ce chapitre 25 de sa Vie en cliquant ici



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Sainte Thérèse Marguerite du Sacré-Coeur


Sainte Thérèse Marguerite du Sacré-Cœur (1747-1770)


Anne Marie Redi est née à Arezzo, en Toscane (Italie). A 17 ans elle entre au Carmel de Florence où elle prend le nom de Thérèse Marguerite du Cœur de Jésus mais souhaite qu’on l’appelle « du Sacré-Cœur », à cause de sa grande dévotion au Sacré-Cœur à l’exemple de Ste Marguerite Marie Alacoque.


Fascinée par Dieu dont St Jean nous dit qu’i l« est amour » (1Jn 4,16) elle comprend que sa vocation sera une vie cachée dans l’amour. Elle se donne dans la simplicité et l’ardeur d’un élan sans retour à son Dieu et à ses sœurs malades qu’elle soigne avec tendresse et oubli de soi jusqu’au bout de ses forces. Elle meurt d’une péritonite à 23 ans.


Le Pape Pie XI la canonise le 19 Mars 1934.


« Elle alimentait le feu de son amour principalement par l’Eucharistie dont elle avait une faim intense et par sa dévotion particulière envers le Sacré-Cœur de Jésus » (Acte de canonisation)


« O mon Dieu, puisque vous m’inspirez d’agir comme vous le feriez en tout, dans toute la mesure du possible, je veux particulièrement Vous imiter par ces vertus qui plaisent tant à Votre Cœur si aimant, c’est-à-dire : l’humilité, la douceur et l’obéissance. » (Résolutions)