dimanche 30 mai 2010

Duc in altum

jeunes de 17 à 25 ans
Participez à la mission d'été
de
la troupe DUC IN ALTUM



du 1er au 27 août 2010...Gratuitement!!!...

(il est possible de ne participer qu'à une partie de la mission!)


QUI SOMMES-NOUS?



La troupe Duc in altum, composée de jeunes étudiants chrétiens, a été créée il y a huit ans par un séminariste devenu prêtre pour le diocèse de Cahors-Rocamadour. Depuis, la troupe sillonne la France pour donner des représentations de la pièce Briser la Statue, écrite par Gilbert Cesbron et qui porte sur la vie et la mort de Sainte Thérèse de Lisieux.
Depuis sa création, Duc in altum a donné environ 300 représentations de cette pièce, dans des paroisses, des sanctuaires, lors de grands rassemblements de jeunes (notamment lors de la retransmission des JMJ de Sydney à Lourdes) et aussi pour un grand nombre de communautés religieuses contemplatives et apostoliques. Duc in altum vit cette belle aventure humaine et spirituelle à travers la France comme une véritable "mission" au service de l'évangélisation des coeurs.
Ici un reportage sur la troupe réalisé par KTO




La pièce de théâtre briser la statue
La pièce de Gilbert Cesbron, Briser la Statue, très fidèle aux écrits de Sainte Thérèse, délivre son message dans toute sa profondeur, brisant ainsi l’image rose bonbon trop souvent véhiculée à son sujet. Nous constatons, au cours de nos missions, combien elle peut toucher les cœurs.

La représentation, qui dure deux heures, n’est en effet pas un simple spectacle, mais une invitation à la prière, à l’action de grâce pour ce que Dieu fait dans les âmes qui se donnent totalement à Lui. Une invitation aussi à nous laisser transformer nous-même, en suivant la petite voie que Sainte Thérèse nous enseigne…
ici présentation en image de la pièce de théâtre

comment rejoindre la troupe?

La troupe Duc in altum est une "open troupe ", ouverte à tous les jeunes qui ont entre 17 et 25 ans. Elle est, pour l'essentiel de l'année, basée à Toulouse.
Pour intégrer la troupe, la condition essentielle n'est pas d'avoir des connaissance en art théâtral -tout s'apprend!!!...- mais de désirer progresser dans sa vie intérieure, et d'accepter que le temps donné durant la mission soit un temps de vie chrétienne authentique.

Depuis sa création, Duc in altum a reçu en son sein près de 200 jeunes de toute la France!
Pourquoi pas vous????...

RENSEIGNEMENTS COMPLEMENTAIRES
http://www.duc-in-altum.fr/
helene.grehant@gmail.com

06 70 97 10 74

samedi 29 mai 2010

Prière Universelle Fête du Saint-Sacrement


Prière universelle Fête du Corps et du Sang du Christ

Refrain : Seigneur nourris le monde du pain de ton amour

- Seigneur, regarde ton Eglise, le Pape Benoit XVI en visite à Chypre, les prêtres qui ne voient pas venir la relève. Redis au cœur de nombreux jeunes : « Donnez-leur vous-mêmes à manger ». Nous t’en prions !

- Seigneur, regarde ceux qui, malgré leurs faibles moyens, luttent pour construire la paix dans le monde: « Nous n’avons pas plus de cinq pains et deux poissons ! ». Multiplie les fruits de leurs efforts et donne au monde la paix. Nous t’en prions !

- Seigneur, d’un peuple affamé tu as fais un groupe de convives. « Faites-les asseoir par groupes de cinquante ». Que tous les affamés du monde, affamés de pain, d’amour, de dignité, affamés de ton Eucharistie, se découvrent solidaires et soient rassasiés de notre fraternité et de tes dons. Nous t’en prions !

- Seigneur, regarde- nous, regarde tous les enfants qui font leur première communion ou leur profession de foi. « Tous mangèrent à leur faim ». Aide les chrétiens à ne pas déserter les assemblées dominicales, et donne-nous toujours ton Pain vivant. Nous t’en prions !

Prière universelle Fête de la Trinité


Prière Universelle,
Fête de la Trinité

Prions le Père, par le Fils dans l’Esprit.

- Pour que l’Eglise, signe de la communion trinitaire, sache transmettre aux hommes la joie de la foi. Prions le Seigneur !

- Pour que les gouvernants s’appuient sur l’Esprit de sagesse pour construire un monde plus fraternel. Prions le Seigneur !

- Pour que les malades et ceux qui les soignent et les entourent découvrent, au creuset de la détresse, l’espérance qui ne trompe pas. Prions le Seigneur !

- Pour que les enfants offrent aujourd’hui à leurs mamans l’amour que Dieu répand dans leurs cœurs. Prions le Seigneur !

- Pour que notre assemblée, enseignée par l’Esprit, soit conduite toujours plus à la connaissance du Dieu tout amour, trois fois Saint. Prions le Seigneur !

vendredi 28 mai 2010

CARITAS, Alliance pour les droits de la vie, sur KTOTV


Sur KTOTV

Vendredi 28 mai à 20h40

CARITAS Alliance pour les droits de la vie


Caritas, le magazine des associations :Alliance pour les Droits de la Vie
Promouvoir la Vie et le respect de toute personne, c'est aussi la mission de l'Alliance pour les Droits de la Vie. Dans Caritas, notre magazine des associations, Etienne Loraillère reçoit Tugdual Derville et Caroline Roux, respectivement Délégué général et Secrétaire générale de l'Alliance.


Ils présenteront l'action de l'association et reviendront sur les questions éthiques posées par les pratiques actuelles : fécondation in vitro, diagnostic prénatal, avortement. Quelles issues face à la souffrance et au désir de bonheur ? Notre société est-elle capable d’entreprendre une réelle prévention de l’IVG ?

Une émission à revoir après sa diffusion en suivant ce lien.

jeudi 27 mai 2010

Thérèse d'Avila Vie 15, extraits


Thérèse d’Avila, Vie 15, extraits


Avec l'Ordre du Carmel qui se prépare au V° centenaire de la naissance de Sainte Thérèse de Jésus (d'Avila), nous vous proposons une découverte pas à pas de son autobiographie


Oraison de quiétude, conduite à tenir



Cette quiétude et ce recueillement sont très sensibles à l'âme, par le bonheur et la paix qu'ils répandent en elle avec un grand contentement et repos des puissances, et de très suaves délices. L'âme, ne connaissant rien au delà d'une telle jouissance, croit n'avoir plus rien à désirer, et elle dirait volontiers avec saint Pierre: Seigneur, établissons ici notre demeure. Elle n'ose ni remuer ni changer de place; il lui semble que ce bonheur va lui échapper; quelquefois même, elle voudrait ne pas respirer. Elle ne considère pas qu'étant dans une impuissance absolue de se procurer un tel bien par ses efforts, elle peut encore moins le retenir au delà du temps fixé par la volonté du Seigneur…


Il y a un très grand nombre d'âmes qui arrivent à cet état; mais celles qui passent plus avant sont rares, et je ne sais à qui en est la faute. Très certainement elle n'est pas du côté de Dieu…

Je leur recommande seulement de ne point abandonner l'oraison, parce qu'elles y trouveront lumière, repentir de leurs fautes, et force pour se relever. S'en éloigner serait courir un grand danger; elles peuvent en être convaincues. Je ne sais si j'entends bien ce que je dis; car, comme je l'ai fait observer, je juge des autres par moi-même…

Cette oraison de quiétude est une étincelle, par laquelle Dieu commence à embraser l'âme de son véritable amour, et il veut, par les délices dont il l'inonde, qu'elle acquière la connaissance de ce divin amour…Au reste, si l'on a de l'expérience, il est impossible de n'être pas bientôt convaincu qu'un tel trésor est un pur don de Dieu, et ne s'acquiert pas...


Elle a beau travailler à faire brûler ce feu dont elle voudrait sentir la douce chaleur, c'est comme si elle y jetait de l'eau pour l'éteindre. Mais quand c'est Dieu qui allume l'étincelle, alors, toute petite qu'elle est, elle cause dans l'âme un vaste retentissement. Dès qu'elle n'est pas étouffée par l'infidélité à la grâce, elle commence à embraser l'âme d'un très ardent amour de Dieu. C'est un véritable incendie jetant au loin des flammes, comme je le dirai plus tard, et dont Notre Seigneur consume les âmes parfaites. Cette étincelle est de la part de Dieu un gage de prédilection, et un signe qu'il choisit cette âme pour de grandes choses, si elle sait répondre à de si hauts desseins. C'est un don magnifique, et son excellence surpasse tout ce que je pourrais en dire.


L'âme, dans cette oraison de quiétude, doit se conduire avec douceur et sans bruit. J'appelle bruit, chercher avec l'entendement des pensées et des considérations pour rendre grâces de ce bienfait, et entasser les uns sur les autres ses péchés et ses fautes en preuve de son indignité. Tout cela se meut alors au fond de l'âme, l'esprit vous le peint, la mémoire vous en tourmente. Quant à moi du moins, il est des moments où ces deux puissances me fatiguent beaucoup; et, quoique j'aie une faible mémoire, je ne puis la dompter. La volonté doit alors persévérer sagement dans son repos, et comprendre qu'on ne négocie pas avec Dieu au moyen d'efforts violents: ce serait jeter imprudemment sur cette étincelle de gros morceaux de bois propres à l'éteindre. Convaincue de cette vérité, qu'elle dise humblement: Seigneur, que puis-je faire ici ?...la raison n'a ici qu'à bien comprendre qu'une telle faveur émane uniquement de la bonté de Dieu. De plus, nous voyant si près de Notre Seigneur, nous devons lui demander des grâces le prier pour l’Eglise, pour ceux qui se sont recommandés à nous, pour les âmes du purgatoire, et cela sans bruit de paroles, mais avec un vif désir d'être exaucés…


Quelques petits brins de paille, et c'est encore décorer d'un trop beau nom ce qui vient de nous, jetés avec humilité dans ce feu divin, contribuent beaucoup plus à l'enflammer qu'une grande quantité de bois: j'appelle ainsi ces raisonnements qui semblent si doctes, et qui, dans l'espace d'un Credo, étoufferont la petite étincelle…

Enfin, on ne doit pas entièrement abandonner ici l'oraison mentale, ni même, de temps en temps, certaines prières vocales, si l'âme a le désir ou le pouvoir d'en faire; car lorsque la quiétude est grande, elle éprouve une peine extrême à parler. Il est facile, ce me semble, de distinguer quand c'est l'esprit de Dieu qui agit, et quand cette douceur est un fruit de notre industrie, c'est-à-dire quand, à la suite d'un sentiment de dévotion que Dieu nous donne, nous voulons, comme je l'ai fait remarquer, passer de nous-mêmes à cette quiétude de la volonté. Dans ce dernier cas, elle ne produit aucun bon effet, disparaît très vite, et laisse dans la sécheresse…
L'âme doit avoir à cœur de sortir bien humble de l'oraison et des consolations qu'elle y trouve…

C'est pour cette raison et pour un grand nombre d'autres, que j'ai tant recommandé, en traitant du premier degré d'oraison et de la première eau qui arrose le jardin spirituel, de commencer par se détacher de toute espèce de contentement, et d'entrer dans la carrière avec une seule résolution, celle d'aider Jésus-Christ à porter sa croix.
Je reviens maintenant aux artifices du démon et aux douceurs qu'il procure, et je dis que le moyen sûr de les éviter, c'est d'avoir, dès le début de la vie spirituelle, une énergique résolution d'aller toujours par le chemin de la croix, sans désirer les consolations intérieures. Le divin Maître lui-même nous a montré ce chemin comme celui de la perfection, quand il a dit: « Prends ta croix, et marche à ma suite. » Il est notre modèle, et en suivant ses conseils, dans l'unique but de lui plaire, nous n'avons rien à craindre…


Quand c'est l'esprit de Dieu qui agit, il n'est pas nécessaire de chercher péniblement des considérations pour nous humilier et nous confondre. Le Seigneur lui même enseigne et grave au fond du cœur une humilité vraie, et bien différente de celle que nous pouvons acquérir par nos faibles réflexions. Elle porte dans l'âme une lumière incomparablement plus vive, et la pénètre d'une confusion qui la réduit au néant. Dieu lui montre, avec une souveraine évidence, que de son fonds elle ne possède aucun bien et plus les grâces dont il la favorise sont grandes, plus cette vue est claire pour elle. Il allume dans l'âme un ardent désir de faire des progrès dans l'oraison et l'affermit dans le dessein de ne jamais l'abandonner, quelles que soient les peines qui s'y rencontrent; ces peines, elle les accepte à l'avance. De plus, il lui inspire une ferme confiance de son salut, mêlée pourtant d'humilité et de crainte. Il bannit bientôt la crainte servile, et met en sa place une crainte filiale, dans un bien plus haut degré de perfection. Cette âme voit naître en elle un amour de Dieu très dégagé de tout intérêt propre, et elle soupire après les heures de la solitude pour mieux savourer les délices de cet amour…

C'est la saison où les fleurs vont paraître dans leur éclat; il ne leur manque, pour ainsi dire, qu'un souffle pour s'épanouir. Et cela, l'âme le voit d'une vue très claire; il lui est impossible, dans ces heureux moments, de douter de la présence de Dieu en elle. Si cependant elle retombe dans ses fautes et ses imperfections, alors elle s'alarme de tout, et cette crainte lui est salutaire…

Le souvenir des faveurs reçues est plus puissant pour ramener à Dieu des âmes ainsi faites, que la plus vive peinture de tous les châtiments de l'enfer. C'est du moins ce qu'éprouvait la mienne, quoiqu'elle fût si faible dans la vertu.


Vous pouvez lire le texte intégral de ce chapitre15 de sa Vie en cliquant ici


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samedi 22 mai 2010

Veni Sancte Spiritus

Veni Sancte Spiritus

Viens, Esprit-Saint, en nos cœurs,
et envoie du haut du ciel
un rayon de ta lumière.

Viens en nous, père des pauvres,
viens, dispensateur des dons,
viens, lumière de nos cœurs.

Consolateur souverain,
hôte très doux de nos âmes
adoucissante fraîcheur.

Dans le labeur, le repos,
dans la fièvre, la fraîcheur,
dans les pleurs, le réconfort.

O lumière bienheureuse,
viens remplir jusqu'à l'intime
le cœur de tous tes fidèles.

Sans ta puissance divine,
il n'est rien en aucun homme,
rien qui ne soit perverti.

Lave ce qui est souillé,
baigne ce qui est aride,
guéris ce qui est blessé.

Assouplis ce qui est raide,
réchauffe ce qui est froid,
rends droit ce qui est faussé.

A tous ceux qui ont la foi
et qui en toi se confient
donne tes sept dons sacrés.

Donne mérite et vertu,
donne le salut final
donne la joie éternelle.

mardi 18 mai 2010

Saint Paul: Rémy Jobard (5)


« Sur les pas du plus audacieux
des missionnaires … » (5)

Départ pour un 2ème voyage missionnaire :

Après l’assemblée de Jérusalem (premier concile, en 49), Paul et Barnabé regagnent Antioche, accompagnés de deux émissaires désignés pour remettre une lettre aux païens devenus chrétiens, les avertissant qu’on ne les surchargera pas de toutes les obligations propres aux Juifs. Et Paul est officiellement investi pour aller vers les peuples étrangers à Israël. Très vite, il va donc repartir, prenant avec lui un des messagers venus de Jérusalem : Silas (appelé aussi Sylvain). Barnabé préfère retourner à Chypre, son île natale en emmenant le jeune Marc. Paul choisit la voie terrestre et les deux compagnons gagnent Tarse, franchissent la montagne du Taurus et retrouvent les communautés fondées au cours du premier voyage : Derbé et Lystres où Timothée attend. Cette fois Paul accepte de le prendre avec lui et c’est à trois qu’ils poursuivent leur voyage.

Au pays des Galates :

Ils pensaient d’abord continuer vers l’ouest où se situent des villes importantes comme Ephèse, mais des messagers du Christ y sont déjà allés. Paul, poussé par l’Esprit dit Luc, décide donc de se diriger vers le nord. Ils arrivent ainsi au centre du plateau anatolien, chez les Galates. Comme leur nom l’indique, ce sont nos lointains cousins, car ils se sont installés dans la région au IV° siècle avant notre ère, venant de Gaule. Ces tribus qui passaient pour farouches et assez turbulentes réservent néanmoins un excellent accueil aux missionnaires. Paul le rappellera quand, plus tard, il leur écrira (Ga, 4, 14-15). Le succès est rapide et plusieurs communautés sont mises en route. Cependant une maladie de Paul, “ une écharde dans sa chair ” (crise de paludisme peut-être…) oblige à prolonger le séjour en Galatie au cours de l’année 50.
L’Evangile arrive en Europe :

Quittant la région où se trouve aujourd’hui la capitale de la Turquie Ankara, on marche vers l’ouest et on arrive sur la côte à Troas là où la fameuse guerre de Troie a eu lieu bien des siècles auparavant et non loin de ce détroit des Dardanelles où un demie million de soldats français, britanniques et turcs sont morts en 1915…

Là Luc rejoint l’équipe et dans les Actes, le récit emploie dès lors la 1ère personne du pluriel : on passe de l’exposé historique au témoignage vécu. C’est à Troas que Paul, une nuit, a une vision : un Macédonien lui apparaît et lui dit “ viens à notre secours ”. C’est vite décidé : on trouve un bateau et on fait voile vers l’Europe. Deux journées suffisent, avec une brève escale à Samothrace, pour atteindre le port de Neapolis, puis par la via Egnatia, encore bien visible aujourd’hui, la ville de Philippes, peuplée surtout de Romains.
Les Juifs y sont peu nombreux et la cité ne possède pas de synagogue. Mais Paul découvre un groupe de femmes qui se réunissent pour prier à l’extérieur de la ville. L’une d’elles, Lydie, est la première Européenne à être baptisée et c’est dans sa maison que naît et se développe rapidement la première communauté chrétienne d’Europe.



Fin du séjour à Philippes:


Un incident fâcheux va mettre fin à la mission de Paul chez les Philippiens. Paul, agacé par les cris d’une voyante qui les suivait constamment, chasse “ l’esprit de divination ” qui l’habitait. Du coup, elle a perdu son don, ce qui ne plait pas à tout le monde et provoque du désordre dans la ville. Alors on arrête ces étrangers, on les frappe de verges et on les jette au cachot. Mais voici que, dans la nuit, se produit un tremblement de terre qui ébranle les murs de la prison et ouvre les portes. Affolement du gardien qui croit voir la prisonniers lui échapper, mais Paul et Silas qui chantaient les louanges de Dieu le rassurent si bien qu’il est frappé par la grâce et se fait baptiser avec tous les siens. Quand, le lendemain, les magistrats apprennent que ceux qu’ils avaient pris pour des juifs errants, étaient en fait des citoyens romains, ils s’empressent de les libérer officiellement et de s’excuser en leur demandant toutefois de quitter la ville pour éviter de nouveaux incidents : Luc et Timothée restent à Philippes où la foi chrétienne est demeurée bien vivante jusqu’à aujourd’hui avec une église dédiée à Ste Lydie. Grande différence avec le pays des Galates où le christianisme a été supplanté par l’Islam.

Première évangélisation de la Grèce (50-52)


Paul et Silas se mettent donc en route vers le sud-ouest. Passant par Amphipolis et Apollonie dont Luc se contente de citer les noms, ils atteignent Thessalonique où ils vont rester quelques semaines. Paul s’adresse d’abord à la communauté israélite dans la synagogue. Comme d’habitude, certains se laissent convaincre par son discours, y compris des Grecs et des Romains, mais il se trouve encore des traditionalistes qui refusent la nouvelle voie, ameutent la foule et ne trouvant pas Paul, s’en prennent à Jason chez qui logeaient les deux missionnaires. Une fois de plus, Paul et Silas doivent s’en aller, mais ils laissent une communauté solide, qualifiée d’exemplaire dans la lettre qui leur sera bientôt adressée (1 Th.3). Ils s’arrêtent encore à 70 km de là, à Bérée où ils sont bien accueillis et font des adeptes, mais les Juifs de Thessalonique ont vent de l’affaire et viennent encore agiter les foules si bien que les nouveaux chrétiens de Bérée font discrètement partir Paul par la mer, gardant avec eux Silas ainsi que Timothée qui avait rejoint l’équipe en apportant des nouvelles de Philippes.

Paul à Athènes :



Au bout de quelques journées de navigation, Paul débarque près d’Athènes à l’automne de l’année 50. La ville qui a été la lumière des civilisations a connu un déclin constant au cours des siècles précédents. Si on n’élabore plus la politique de la cité sur l’agora, on s’y retrouve toujours pour discuter. Et Paul qui est seul, ce qui est exceptionnel, s’entretient avec des philosophes épicuriens et stoïciens qui ont du mal à le suivre et le conduisent sur la colline d’Arès (ou Aréopage) pour qu’il expose sa doctrine devant le conseil des sages. Là, Paul fait un beau discours rapporté par Luc (Ac, 17, 22-31), mais pour la pensée grecque la notion même de résurrection est inconcevable. Certains pensent même que « l’Anastasis » dont parle Paul (terme grec pour désigner le relèvement du Christ) est une nouvelle déesse ! Quelques Athéniens sont tout de même devenu croyants dont Denys, membre de l’Aréopage, mais face à ce semi-échec, Paul, convaincu qu’il perd son temps quitte Athènes.


Corinthe (fin 50-automne 52)


Quatre journées de marche permettent à Paul d’arriver à l’isthme, percé aujourd’hui par un canal. Mais, à l’époque, on tirait les petites embarcations sur un chemin dallé pour les faire passer d’une mer à l’autre et il est probable que les premiers Corinthiens rencontrés par Paul ont été les esclaves peinant sous les cordages pour faire avancer les bateaux. De fait la population mêlée de cette ville cosmopolite va se révéler plus réceptive à la Bonne Nouvelle que les intellectuels d’Athènes. Paul est rejoint par Silas et Timothée et il rencontre très vite un couple de Juifs convertis, Priscille et Aquilas, chassés d’Italie par un décret de l’empereur Claude en 49. Comme ils font le même métier que lui il travaille avec eux, ce qui lui permet de “ n’être à la charge de personne ” (1Th, 2-9). Il intervient aussi à la synagogue et dans les maisons amies et très vite, malgré quelques incidents, les conversions se multiplient. Paul organise la communauté naissante, envoie Timothée à Thessalonique et écrit à deux reprises aux Thessaloniciens. Ces lettres nous sont parvenues et ce sont les textes les plus anciens du Nouveau Testament.(51)
Après un séjour de 18 mois, à l’automne 52, Paul quitte Corinthe, emmenant avec lui Priscille et Aquilas qu’il laisse à Ephèse, lors d’une brève escale et il navigue jusqu’à Césarée. De là, il monte à Jérusalem, puis regagne Antioche. Ce deuxième voyage missionnaire a duré deux ans et demi et Paul a parcouru près de 5000 km dont 2000 à pied environ, mais il n’a pas dit son dernier mot et songe déjà au prochain départ…
Rémy Jobard

vendredi 14 mai 2010

Thérèse d'Avila Vie 14, extraits



Thérèse d’Avila, Vie 14, extraits


Avec l'Ordre du Carmel qui se prépare au V° centenaire de la naissance de Sainte Thérèse de Jésus (d'Avila), nous vous proposons une découverte pas à pas de son autobiographie.


L'oraison de quiétude


J'ai dit combien il est pénible d'arroser le jardin en tirant de l'eau du puits à force de bras; parlons maintenant de la seconde manière d'arroser, établie par le maître du jardin. Elle consiste à puiser l'eau à l'aide d'une noria, et à la distribuer par des conduits… Mon dessein, en ce moment, est d'appliquer cette seconde manière à l'oraison appelée de quiétude.


Ici l'âme commence à se recueillir et touche déjà au surnaturel; jamais, en effet, avec toute l'activité de ses efforts, elle ne pourrait acquérir un bien si élevé. A la vérité, elle s'est fatiguée quelques instants en travaillant avec l'esprit, ou, si l'on veut, en tournant la roue pour remplir les canaux. Mais ici l'eau est plus à fleur de terre; ainsi, on la puise avec beaucoup moins de fatigue qu'en la tirant du fond d'un puits. Je dis que l'eau est plus à fleur de terre, parce que la grâce se fait plus clairement connaître à l'âme. Ses puissances se recueillent au dedans d'elle-même, afin de savourer plus délicieusement le plaisir dont elles jouissent…Seule la volonté agit; sans savoir comment elle se rend captive, elle donne simplement à Dieu son consentement afin qu'il l'emprisonne, sûre de tomber dans les fers de Celui qu'elle aime.
L'entendement et la mémoire viennent au secours de la volonté, afin qu'elle se rende de plus en plus capable de jouir d'un si grand bien. Quelquefois néanmoins leur concours ne sert qu'à la troubler dans cette intime union avec Dieu. Mais alors la volonté, sans se mettre en peine de leur importunité, doit se maintenir dans les délices et le calme profond dont elle jouit. Vouloir fixer ces deux puissances serait s'égarer avec elles. Elles sont alors comme des colombes qui, n'étant pas contentes de la nourriture que le maître leur donne sans aucun travail de leur part, vont en chercher ailleurs, mais qui, après une vaine recherche, se hâtent de revenir au colombier…
Cette eau céleste est une source de biens et de faveurs inestimables aussi est-elle incomparablement plus efficace que l'oraison précédente pour faire croître les vertus. Déjà l'âme s'élève au-dessus de sa misère, et déjà Dieu lui donne quelque connaissance du bonheur de la gloire. Cette faveur, selon moi, la fait grandir davantage, et approcher de plus près de la source de toutes nos vertus, c'est-à-dire de Dieu même. Non seulement Notre Seigneur comme
nce à se communiquer à cette âme, mais il veut qu'elle sente ce mode de communication. A peine arrivée là, elle perd soudain, et, il faut en convenir, sans grand mérite, le désir des choses de cet exil. Elle voit clairement qu'un seul instant de cette joie surnaturelle ne peut venir d'ici-bas, et que ni richesses, ni puissance, ni honneurs, ni plaisirs, ne sauraient lui donner, l'espace même d'un clin d'œil, ce contentement seul vrai, et seul capable, comme elle en a conscience, d'étancher sa soif de bonheur…


Ce grand Dieu veut que l'âme comprenne qu'il est près d'elle; qu'ainsi elle peut lui parler, sans envoyer des messagers et sans élever la voix, parce qu'à cause de sa proximité, il l'entend au moindre mouvement des lèvres.



L'âme goûte cette joie céleste au plus intime d'elle-même, mais sans savoir d'où ni comment elle lui est venue. Dans cet état, elle ignore souvent ce qu'elle doit faire, ou désirer, ou demander. Il lui semble avoir trouvé tout ce qu'elle pouvait désirer, mais elle ignore ce qu'elle a trouvé; et moi-même je ne sais, je l'avoue, comment en donner l'intelligence.

Je désirerais donc donner l'intelligence de ces faveurs, parce que ce sont les premières et que, au moment où Dieu commence à les accorder à une âme, celle-ci ne les comprend pas et ne sait comment se conduire. Si Dieu la mène par la voie de la crainte comme il fit à mon égard, elle aura cruellement à souffrir, à moins de trouver un maître qui comprenne son état. C'est un grand bonheur pour cette âme de voir la peinture de ce qu'elle éprouve; elle reconnaît clairement la voie où Dieu la met. Je dis plus: pour faire des progrès dans ces divers états d'oraison, il est d'un avantage immense de savoir la conduite à tenir en chacun d'eux…




Revenons maintenant à notre jardin, ou à notre verger; voyons comment les arbres commencent à se remplir de sève, pour fleurir et donner ensuite des fruits; comment les œillets et les autres fleurs se préparent de même à répandre leurs parfums. J'aime cette comparaison. A l'époque où, comme je l'espère de la bonté de Dieu, je commençai à le servir et à mener cette vie nouvelle qu'il me reste à décrire, je goûtais déjà un extrême plaisir à me représenter mon âme comme un jardin, et à suivre de l'œil le divin Maître qui s'y promenait. Je le suppliais d'augmenter le parfum de ces petites fleurs, de ces vertus en germe qui avaient, ce semble, envie déclore; ma prière n'avait en vue que sa gloire. Je le conjurais ensuite de les cultiver pour lui uniquement et non pour moi, et de couper celles qu'il voudrait; j'étais bien sûre de les voir renaître avec plus de force et d'éclat. Je me sers à dessein de ce mot couper, parce qu'il arrive des temps où l'âme ne reconnaît plus en quelque sorte ce jardin. Tout y semble flétri par la sécheresse; l'eau destinée à lui rendre la fertilité et la fraîcheur paraît tarie sans retour; on dirait que cette âme ne posséda jamais de vertus. Le pauvre jardinier a beaucoup à souffrir: Dieu veut qu'il regarde comme un travail perdu tout ce qu'il a fait pour entretenir et arroser le jardin. C'est alors le temps de sarcler et d'arracher jusqu'à la racine les mauvaises herbes qui sont restées, quelque petites qu'elles soient. C'est aussi le moment de reconnaître l'inutilité de tous nos efforts dès que Dieu nous retire l'eau de sa grâce, et de faire peu de cas de notre néant, c'est trop peu dire, d'une misère bien au-dessous du néant. L'âme devient ainsi profondément humble, et le jardin voit de nouveau croître ses fleurs…

Vous pouvez lire le texte intégral de ce chapitre13 de sa Vie en cliquant ici

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Prière universelle Pentecôte


Prière universelle Pentecôte 2010


Ref : Viens Esprit de Sainteté, viens Esprit de lumière,
Viens Esprit de feu, viens nous embraser !

- Esprit Saint, Esprit de force et d’amour, brûle au cœur de ton Eglise, qu’elle rayonne toujours plus la gloire de Dieu !

- Esprit Saint, Esprit de justice et de vérité, brûle au cœur des gouvernants pour qu’ils soient forts contre le mal, et fermes dans le bien.

- Esprit Saint, Esprit défenseur et consolateur, brûle au cœur de ceux qui souffrent, qu’ils goûtent dès ici-bas ta consolation et ta joie.

- Esprit Saint, Esprit de lumière et de paix, brûle au cœur de ceux qui nous sont chers, que notre joie de croire soit pour eux un appel à te chercher.

jeudi 13 mai 2010

Neuvaine au Saint-Esprit


Neuvaine au Saint Esprit
Entre le temps de l’Ascension et de la Pentecôte, l’Eglise, en prière avec la Vierge Marie et les apôtres, nous invite à invoquer plus spécialement l’Esprit Saint:

O Esprit Saint, divin Consolateur!
Je t’adore et te bénis.
Je t’offre mon cœur tout entier,
et je te remercie
pour tous les bienfaits que tu m’as accordés
et ne cesse de répandre sur le monde.
Tu es l’auteur de tous les dons surnaturels
et tu as comblé de faveurs l'âme
de la Bienheureuse Vierge Marie,
la Mère de Dieu,
Je te supplie de me visiter par ta grâce et par ton amour,
et de m’accorder la faveur
que je demande pendant cette neuvaine ...

(Précisez votre demande ici ...)

O Esprit Saint,
Esprit de vérité,
Viens dans nos cœurs:
répands la splendeur de ta lumière sur toutes les nations,
qu'elles puissent être unes dans la foi et agréables à tes yeux.

Amen.

Viens, ô Esprit Saint,
remplis les cœurs de tes fidèles,
allume en eux le feu de ton Amour.


mercredi 12 mai 2010

La cathédrale de Strasbourg


La Cathédrale Notre-Dame
de Strasbourg
Une visite à ne pas manquer

cliquez ici pour voir ce magnifique diaporama

mardi 11 mai 2010

Prière Universelle 7° dimanche de Pâques


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Prière Universelle

7° Dimanche de Pâques 2010


O Seigneur envoie ton Esprit qui renouvelle la face de la terre!

- Seigneur, toi qui as prié pour notre unité, ne permets pas que nous soyons découragés face à nos divisions, mais envoie sur ton Église ton Esprit d'amour et de paix, pour que nous donnions aux hommes le témoignage du pardon, de la réconciliation, et de l'unité.

- Seigneur, des chefs d’État, des responsables politiques cherchent parfois une gloire humaine et éphémère. Que la vision de ta gloire de Serviteur souffrant les aide à rechercher pour eux et pour leurs peuples les vraies valeurs, animés par ton Esprit de douceur et de service.

- Seigneur, comme Étienne, des hommes et des femmes incompris et rejetés, souffrent et meurent devant l'indifférence de tous. Que ton Esprit éclaire nos consciences pour que nous ne permettions jamais que des innocents soient sacrifiés pour des intérêts malveillants.

- Seigneur, nous qui venons puiser chaque dimanche la vie que tu nous donnes dans ton Eucharistie, aide-nous, avec la jeunesse de ton Esprit, à être chaque jour plus émerveillés de ta présence et de tes dons, et aide-nous à être des témoins qui partagent aux autres la joie de leur foi.

samedi 8 mai 2010

Envoyer un SMS au Pape Benoit XVI


Envoyer un SMS de soutien
à Benoit XVI

Voici le numéro pour envoyer un texto au pape :
(0039) 335 18 63 091

"A travers ce numéro, tout le monde pourra manifester sa solidarité (avec le pape), même sans être présent physiquement sur la place Saint Pierre."

mardi 4 mai 2010

Le mois de Mai, mois de Marie



Le Mois de Marie



Le mois de Mai est le mois «que la piété des fidèles a spécialement dédié à Notre-Dame » (Paul VI).


Le « mois de Marie » vit le jour à Rome, autour du collège romain des Jésuites, d'où il se diffusa dans les Etats Pontificaux, puis dans le reste de l'Italie et enfin dans toute la catholicité.
Cette coutume chrétienne de consacrer le mois de Mai à la Sainte Vierge apparut à la fin du 13ème siècle. Au 16ème siècle, des livres favorisèrent la diffusion et la pratique de cette dévotion.


Grâce aux ouvrages des P.P. Lalomia et Muzzarelli, le « Mois de Marie » atteint la France à la veille de la Révolution. La vénérable Louise de France, fille de Louis XV et prieure du carmel de Saint-Denis, fit traduire le livre du P. Lalomia .

Le 29 avril 1965, le Pape Paul VI écrivait une encyclique Mense MAIO (le Mois de Mai)


Voici comment il situe cette dévotion de prières à Marie au mois de Mai:


1. Le mois de mai est presque là, un mois que la piété des fidèles a depuis longtemps dédié à Marie, la Mère de Dieu. Notre cœur se réjouit à l'idée de l'hommage émouvant de foi et d'amour qui va bientôt être rendu à la Reine du Ciel dans tous les coins de la terre. Car c’est le mois au cours duquel les chrétiens, dans leurs églises et leurs maisons, offrent à la Vierge Mère, avec plus de ferveur et d'amour, des actes d'hommage et de vénération, et c’est le mois au cours duquel les dons miséricordieux de Dieu descendent sur nous avec une plus grande abondance depuis le trône de notre Mère.



2. Nous sommes très heureux et consolé par cette pieuse coutume associée au mois de mai, qui rend hommage à la Sainte Vierge et apporte de tels avantages au peuple chrétien. Puisque Marie peut à juste titre être considérée comme le moyen par lequel nous sommes amenés au Christ, ainsi la personne qui rencontre Marie ne peut pas ne pas rencontrer le Christ. Pour quelle autre raison nous tournons-nous sans cesse vers Marie, sinon pour chercher le Christ dans ses bras, pour chercher notre Sauveur en elle, par elle, et avec elle? C’est vers Lui que les hommes doivent se tourner au milieu des angoisses et des périls de ce monde, poussés par le devoir et motivés par les besoins impérieux de leur cœur, pour trouver un havre de salut, une fontaine transcendante de vie.


Au cours de nos journées nous pouvons reprendre cette prière du Sub Tuum (c'est la plus ancienne prière adressée à Notre-Dame, retrouvée sur un papyrus égyption écrit vers 250)




Sous l'abri de ta miséricorde,

nous nous réfugions,

Sainte Mère de Dieu.

Ne méprise pas nos prières

quand nous sommes dans l'épreuve,

mais de tous les dangers

délivre-nous toujours,

Vierge glorieuse,

Vierge bienheureuse

dimanche 2 mai 2010

A la découverte des Carmélites de Saint-Maur, Voix du Jura


A la découverte
des Carmélites
de Saint-Maur

Exceptionnel : les Soeurs du carmel de Saint-Maur, près de Lons, ont reçu Voix du Jura. Elles parlent de leur foi, de leur vie quotidienne et de leurs activités, et font découvrir leur monastère. Une visite très riche.


Si vous voulez regarder l’album photos mis sur le site de la Voix du Jura en ce début Avril 2010, cliquez ici et allez en bas de page.

Session sur les Psaumes. P Philippe Mercier


Au Carmel de Saint-Maur

les 19.20.21 Mai 2010

session sur les psaumes

avec le Père Philippe Mercier, bibliste spécialiste de l'Ancien Testament,

ex-professeur à la Catho de Lyon

2 conférences par jour à 10h et 15h

Eucharistie à 11h30


Nous pouvons accueillir quelques laïcs désireux de bénéficier de cette formation.

(Il est possible de participer à l'une ou l'autre conférence selon ses possibilités).

Ceux qui le veulent peuvent apporter leur piquenique, une salle sera mise à leur disposition.

Merci de nous donner une réponse par tél 03.84.44.29.10 ou par email: carmel.lons.st-maur@wanadoo.fr

samedi 1 mai 2010

Thérèse d'Avila Vie 13, extraits


Thérèse d’Avila, Vie 13, extraits


Avec l'Ordre du Carmel qui se prépare au V° centenaire de la naissance de Sainte Thérèse de Jésus (d'Avila), nous vous proposons une découverte pas à pas de son autobiographie.


Avoir de grands désirs


Ayant vu certaines tentations dans les commençants, en ayant éprouvé moi-même quelques-unes, il m'a semblé utile de les faire connaître, et de donner en même temps quelques avis sur des points nécessaires, selon moi, dans la vie spirituelle.
Dès le début, que l'on tâche de marcher avec joie et liberté d'esprit. Certaines personnes se figurent que leur dévotion va s'en aller, si elles cessent tant soit peu de veiller sur elles-mêmes… En tout, la discrétion est nécessaire.
Il faut aussi ouvrir notre âme à une grande confiance. Il nous est fort utile de ne pas resserrer nos désirs dans d'étroites limites; nous devons croire, au contraire, qu'en nous appuyant sur Dieu, nous pourrons, par de constants efforts, arriver avec le temps à la perfection où sont parvenus plusieurs saints… Dieu demande et aime des âmes courageuses, pourvu qu'elles soient humbles et ne se confient nullement en elles-mêmes
Que l'humilité soit toujours devant nos yeux, afin de nous faire comprendre que les forces ne viendront pas de notre fonds.

L’humilité
Mais il faut avoir une idée juste de cette humilité. Car le démon, je n'en doute pas, nuit beaucoup aux personnes d'oraison et les empêche d'avancer très loin, en leur donnant une notion fausse de cette vertu. Il leur fait croire qu'il y a de l'orgueil à former de grands désirs, à vouloir imiter les saints, à souhaiter d'être martyrs…
Il nous semble, tant nos cœurs sont étroits, que la terre va nous manquer, si nous oublions un instant ce corps pour nous occuper des intérêts de l'âme… Ce n'est pas tout: nous regardons comme très favorable à une vie de recueillement d'avoir le nécessaire en abondance, attendu que le souci du temporel est une source de trouble dans l'oraison. Je gémis de voir en nous si peu de confiance en Dieu et tant d'amour-propre, que de
semblables soins nous jettent dans l'inquiétude…



Nous pouvons encore, à l'exemple des saints, aimer la solitude, le silence, et pratiquer plusieurs autres vertus, qui ne tueront pas ce corps, notre mortel ennemi. Que veut-il, en effet, par tant de ménagements qu'il exige, si ce n'est la ruine de l'âme? De son côté, le démon ne contribue pas peu à le frapper d'impuissance pour le bien…
On voit par là combien il est nécessaire aux commençants de dominer toutes ces vaines terreurs de l'imagination. Je les prie de s’en rapporter là-dessus à mon expérience…


Ne pas s'occuper de la perfection des autres


Voici une autre tentation fort ordinaire chez eux. Venant à peine de goûter la douceur et les avantages de la vie spirituelle, ils voudraient sur-le-champ voir tout le monde l'embrasser. Le désir, est bon, mais le, mode de le réaliser pourrait n'être pas exempt d’inconvénient, si l'on n'use d'une sage réserve et de beaucoup d’adresse, afin de ne point paraître faire la leçon aux autres, Pour leur être utile, il faut des vertus très solides; autrement, on leur devient un sujet de tentation…
C'est un artifice du démon: il se sert en apparence de nos vertus pour autoriser, autant qu'il le peut, le mal qu'il cherche à nous faire commettre....


Une nouvelle tentation pour les commençants, c'est le déplaisir causé par la vue des péchés et des fautes d'autrui; comme toutes les autres, elle se présente à eux sous les apparences du zèle; il importe de la remarquer et de marcher avec précaution. Le démon leur fait croire que s'ils s'affligent, c'est uniquement parce qu'ils désirent ne point voir Dieu offensé, et qu'ils ne sauraient souffrir les outrages faits à sa gloire. Ils voudraient sur-le-champ y porter remède, et leur inquiétude les empêche de faire oraison. Le plus grand mal est de penser que c'est vertu, perfection, zèle ardent pour Dieu. Je ne parle pas ici de la peine que donnent des péchés publics passant en coutume dans une congrégation, ou les ravages causés de nos jours dans l'Eglise par ces hérésies qui entraînent tant d'âmes à leur perte. Cette peine est très légitime; venant d'une source très pure, elle n'inquiète pas…



Efforçons-nous donc d'avoir toujours les yeux ouverts sur les qualités et les vertus des autres, et, pour ne pas voir leurs défauts, considérons la grandeur de nos péchés.



La méditation



M'adressant donc à ceux qui discourent, je leur recommande de ne pas consumer tout le temps de l'oraison à approfondir le sujet qu'ils méditent… Que doivent-ils donc faire? Se mettre, comme je l'ai dit, en présence de Notre-Seigneur, s'entretenir avec lui sans fatiguer l'entendement, et savourer le bonheur d'être en sa compagnie. Là, point de pénibles raisonnements, mais une simple exposition de nos besoins et des motifs qu'aurait le divin Maître de ne pas nous souffrir à ses pieds…



Je reviens à ce que je disais. Nous prenons pour sujet de méditation un mystère de la passion, par exemple, Notre-Seigneur à la colonne. L'entendement considère les grandes douleurs du divin Maître au milieu d'un tel abandon; il en recherche les causes; enfin il creuse ce mystère sous divers points de vue, travail facile à un esprit actif ou exercé par la science. Voilà une voie très excellente et très sûre, et c'est la manière d'oraison par laquelle tous doivent commencer, continuer et finir, jusqu'à ce qu'il plaise au Seigneur d'élever à des états surnaturels. Cette manière est pour tous, comme je viens de le dire. Cependant, il y a un grand nombre d'âmes qui tirent plus d'utilité de quelques autres méditations que de celle de la passion du Sauveur; comme il existe plusieurs demeures dans le ciel, on y arrive aussi par plusieurs chemins… Les commençants ont besoin de discernement pour reconnaître ce qui les fait avancer davantage. C'est pourquoi un maître expérimenté leur est nécessaire.



Sans doute, on ne doit jamais abandonner cette considération de la connaissance de soi, sans doute il n’est point d'âme fut-elle de la taille d'un géant dans la vie spirituelle, qui ne doive souvent revenir à l'enfance et à la mamelle… Oui, cette considération de ses péchés, et la connaissance de soi-même, sont le pain avec lequel doivent se manger tous les autres aliments, quelque délicats qu'ils soient; sans ce pain, on ne pourrait vivre. Mais enfin, on doit le prendre avec mesure.



Il importe donc extrêmement que le maître soit judicieux, j'entends d'un esprit solide et qu'il ait de l'expérience. Si à cela il joint la doctrine, c'est parfait. Mais si l'on ne peut en rencontrer un qui possède à la fois ces trois qualités, il est plus utile qu'il réunisse les deux premières, parce qu'on peut, s'il en est besoin, consulter des personnes savantes...


Seigneur, qui m'avez faite si incapable et si inutile, je vous bénis! Mais je vous bénis bien plus encore de ce que vous excitez tant d'âmes à nous réveiller de notre sommeil. Nous devrions faire monter vers vous une prière incessante pour ceux qui nous donnent la lumière. Et que serions-nous sans eux, au milieu des grandes tempêtes qui de nos jours agitent l'Église? Si quelques-uns n'ont pas répondu à la sainteté de leur mission, la fidélité des autres n'en brillera que davantage. Daigne le Seigneur les tenir de sa main, et protéger ces appuis de notre faiblesse! Amen.

Vous pouvez lire le texte intégral de ce chapitre13 de sa Vie en cliquant ici
Vous pouvez aussi poster les remarques, réflexions, prières etc... que ce texte suscite en vous, en cliquant sur "commentaires" ci-dessous

Messe Ascension


Fête de l'ASCENSION au CARMEL de Saint-Maur EUCHARISTIE à 9H00

Prière Universelle, Ascension


Prière universelle Ascension 2010
Jeunesse de l'Eglise, promesse de l'Esprit, les Apôtres ont mission de témoigner de l’œuvre du Christ pour les hommes. Que la force de l'Esprit ne cesse d'animer tous les membres de l'Eglise répandue jusqu'aux extrémités de la terre.

Espoirs trop terre à terre, regards rivés au ciel. Les Apôtres apprennent à être les instruments de l'Esprit au service du Royaume. Que les gouvernants se dépensent courageusement pour le progrès de la justice et de la fraternité.

Offrande de Jésus dans sa Passion, disparition de Jésus aux yeux des Apôtres, Présence de Jésus par son Esprit. Que les multiples épreuves de la vie renforcent l'espérance et conduisent les hommes vers Dieu, dans le sillage de Jésus.

Promesse de l'Esprit, force d'en haut, les Apôtres sont remplis de joie. Que nous continuions sans fléchir d'affirmer notre espérance, car il est fidèle, celui qui a promis.

Prière universelle 5° dimanche de Pâques


Prière universelle


5° dimanche de Pâques.

Seigneur, nous te prions pour l’Eglise et pour ceux qui aujourd’hui témoignent de la foi qui les anime. Que la Parole qu’ils proclament donne aux hommes la joie de te suivre et d’annoncer à leur tour ta victoire sur la mort.

Seigneur, toi le tout autre et aussi le tout proche, agis dans notre monde aujourd’hui, soutiens ceux qui luttent contre l’oppression et l’injustice pour faire advenir un monde pacifié.

Seigneur, répands avec largesse la douceur de ton amour sur tous ceux qui souffrent, toi qui viens essuyer les larmes, apaiser les cris et la tristesse, et guider les hommes vers la terre nouvelle.

Seigneur tu nous as donné un commandement nouveau, celui de nous aimer les uns les autres comme tu nous as aimés. Que cet amour rayonne dans nos vies et manifeste que nous sommes vraiment tes disciples.

Prière Universelle 6° dimanche de Pâques


Prière universelle 6° dimanche de Pâques 2010

-Seigneur, dès ses origines l'Eglise se trouve confrontée à différentes conception de la fidélité à ton Evangile. Aide-nous à faire de nos différences des richesses qui nous aideront à grandir ensemble dans l'amour. Nous t'en prions!

-La mondialisation met les chefs d'Etat face à des difficultés nouvelles et complexes. Sois leur source de lumière pour qu'ils sachent relever avec sagesse les défis du temps présent. Nous t'en prions.

-Dans cette période de récession, les plus faibles, les plus pauvres portent plus lourdement les difficultés économiques. Suscite en nous et dans le monde des élans de partage, de justice et de solidarité pour que nous ne laissions personne sur le bord du chemin. Nous t'en prions!

-Seigneur, tu nous laisses la paix, tu nous donnes ta paix. Dans ce monde plein d'espérance et de risques, nous marchons dans la foi et nous désirons ta présence. Rends-nous confiants et sûrs de ton amour. Nous t'en prions!

Notre-Dame de Fatima: 13 Mai


13 Mai


Fête de Notre-Dame de Fatima



Cette année le Pape Benoit XVI sera présent à Fatima pour les célébrations du 13 Mai, date anniversaire des apparitions.


Le 13 mai 1917, trois enfants, Lucie, âgée de 10 ans et ses deux cousins François et Jacinthe âgés de 9 et 7 ans, gardent leurs brebis sur les collines de Fatima, au Portugal. En entendant sonner midi au loin, ils s'agenouillent et récitent le chapelet. Leur prière est interrompue par la vue d'un éclair, puis d'un second plus brillant que le premier. Le ciel est cependant sans nuages. Ô merveille! à quelques pas, sur les branches d'un chêne vert, ils aperçoivent une belle Dame plus étincelante que le soleil...

Pour visionner un beau film retraçant l'histoire des apparitions et retransmis par KTOTV

cliquez ici


Prière (extraite de la neuvaine):

Petits bergers, vous qui avez vu la si belle Dame, plus brillante que le soleil, et qui avez aussitôt
accepté de vous offrir totalement à Dieu, apprenez-nous à nous offrir généreusement à notre tour.
Encouragez-nous en nous rappelant qu’à tous les instants de notre vie, même les plus éprouvants, la grâce de Dieu est notre réconfort. Et faites-nous découvrir en Notre-Dame celle qui est la Toute Belle, la Toute Sainte, la Toute Immaculée.

Le Saint Suaire de Turin


Ostension du Saint Suaire

du 10 avril au 23 mai
à Turin

En annonçant la nouvelle ostension du Saint-Suaire qui durera jusqu'au 23 mai, le pape Benoît XVI avait déclaré qu'elle constituerait « une occasion propice pour contempler ce visage mystérieux qui parle silencieusement au cœur des hommes, les invitant à reconnaître le visage de Dieu ».

Visite de Benoît XVI à Turin

Dimanche 2 mai
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