Homélie Dimanche
des Rameaux et de la Passion C 2019.
Carmel de Saint
Maur - Père Maurice Boisson.
Is 50,4-7 ; Ph
2,6-11 ; Lc 22,14-23,56.
La
Passion : c’est quand on souffre...
La
Passion : c’est quand on aime...
C’est
la même Passion du Christ, de Dieu, de l’humanité, la nôtre.
Passion
souffrance, dans ce récit : C’est la tristesse du dernier repas ensemble,
le crève-cœur des reniements, des trahisons, la tentation de la violence,
l’angoisse de la mort, la maltraitance physique et morale, l’abandon, les
moqueries, l’humiliation des autorités, les « Je m’en lave les mains » des Pilates, les chutes, les pleurs,
la croix, la mort, le silence.
La
Passion, c’est quand on souffre. Cette Passion du Christ est toujours
actuelle : c’est celle du monde, la nôtre parfois, lointaine ou toute
proche de nous.
Au
cœur de cette Passion de souffrances, telles des petites lumières, nous percevons
des signes de la Passion Amour : le signe du don, que le Christ fait de sa
vie, condamné pour avoir fait le bien. Le testament qui nous est destiné :
Nous aimer les uns les autres dans le service. La main tendue à Pierre. Les pleurs
de Pierre après sa lâcheté devant une serveuse, ses pleurs le sauveront...
L’Amour redonné : « Tu sais
bien que je t’aime »...
Le
refus de la violence....
La
Passion de l’Amour, de la dignité, de la vérité. C’est le secours de Simon de Cyrène
lorsque Jésus tombe, le repentir du voisin de croix, la présence de la maman et
de Jean, l’ami préféré.
Au
cœur de ces Passions, l’Espérance « les femmes observaient la place du corps dans le tombeau ». On
reviendra... Tout n’est peut-être pas fini !.... Tout n’était pas fini... tout
n’est pas fini.
La
Passion d’Amour, de charité, de dignité, de vérité, a vaincu la passion du mal,
des méchancetés et de la souffrance... pour toujours.
A
nous de rendre visible et réelle dans nos quotidiens cette victoire de l’Amour.
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