Carmel de Saint-Maur - Père JM Bouhans
Dans
la Bible, le destin tragique de Saül pose question. Sa figure nous vient à
travers des historiens qui sont partisans de David et donc le maltraitent.
Pourquoi a –t-il été écarté de la royauté ?
Le
livre de Samuel présente Saül qui autrefois reconnaissait sa petitesse et il
apparait ici comme celui qui prend ses libertés vis-à-vis du projet de Dieu. Même
si le peuple demandait un roi pour être comme les autres peuples, le roi en
Israël reste différent des rois des autres peuples : il ne dicte pas la loi et
doit la respecter la Loi de Dieu. C’est peut-être de là que vient le questionnement
du prophète Samuel problème : le peuple a t-il gardé le bétail pris à l’ennemi
pour des holocaustes ou sacrifices ou pour l’adjoindre à son bétail.
L’évangile
pose une question celle des scribes sur le jeune. Une question surprenante qui
nous tourne vers la pratique des disciples de Jean et des Pharisiens. Jésus va
sortir de ce terrain du jeune pour parler un autre langage le terrain de la
nouveauté, d’une bonne nouvelle : il parle d’un époux et des invités à la
noce. Une noce c’est fait aussi pour manger et pour boire. Pas question de
jeuner tant que l’époux est là, tant que Jésus travaille à constituer un peuple
nouveau de disciples, un nouvelle communauté.
Et
Jésus note tous les tiraillements qui peuvent exister pour joindre du neuf et
de l’ancien qu’il s’agisse de tissus neufs ou anciens, ou bien d’outres neuves
ou anciennes.
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