samedi 21 mars 2020

Méditation sur l’Evangile du 4ème dimanche carême TOA. 22 mars 2020


Méditation sur l’Evangile du 4ème dimanche carême  TOA. 22 mars 2020
Père Maurice BOISSON - Carmel de Saint Maur.

     
            Par ces temps de confinement, nombreuses sont les propositions et les initiatives pour aider à prier et rester en « communion ». C’est un beau signe de vitalité de l’Eglise. C’est pourquoi je me permets de vous partager quelques réflexions sur l’Evangile de ce dimanche (Jean 9, 1-41).

-          Sur la route, Jésus voit un homme non-voyant. Il s’arrête. Cet homme, personne ne le voyait, tant il faisait partie du paysage... Il cherchait la Lumière. Il  désirait voir clair. N’est-ce pas notre désir profond, ces temps, de voir clair dans ce qui arrive, et de pouvoir entrevoir la petite lumière du bout du tunnel ?


-           Nous sommes peut-être aussi tentés de nous demander, comme les disciples : « Pour qu’il soit né aveugle, qui a péché ? Lui ou ses parents ? ». « Pour que ce soit comme ça, qu’est-ce qu’on a fait ? ». On peut aussi poser la question, qui est de tout temps dans les épreuves, « Où est-il ton Dieu ? ». « Ni lui, ni ses parents n’ont péché » répond Jésus. Et, si Dieu voulait nous punir, il ne serait pas « Dieu est Amour ». Comme le fait Jésus pour l’aveugle, Dieu nous guérit en nous ouvrant les yeux. Il refait le 1er geste du Créateur : de la terre et de sa salive, à Lui, Dieu, appliquées sur nos yeux. Il nous demande de nous laver : pour voir, pour comprendre. « Je me suis lavé, alors j’ai vu ». L’aveugle guéri voyait non seulement avec les yeux de son corps, mais avec les yeux de son cœur.  
     
Les évènements que nous traversons nous ouvriront les yeux. Ils ne nous laisseront pas comme avant. Les prises de consciences, des remises en cause et des appels se révéleront, concernant nos manières de vivre, nos comportements sociaux, nos priorités, nos relations. « Quand il revint de la piscine de Siloé, l’aveugle voyait ».

Dans nos traversées obscures, Jésus ne passe pas son chemin sans s’arrêter. Il nous voit. Il s’arrête. Il veut nous guérir. Laissons le ouvrir nos yeux, surtout ceux de notre cœur. Prenons le temps d’être avec Lui, c’est le but de toutes les initiatives qui nous sont proposées... Nous resterons en communion de Foi, d’Amour et d’Espérance... Notre société a besoin de ce service de la prière et de l’attention des amis de Jésus.

Bon courage à toutes et à tous.
En communion de prière et d’amitié.

P. Maurice Boisson

Aucun commentaire: