dimanche 30 mars 2008




2° Dimanche de Pâques
Dimanche de la Divine Miséricorde




« Béni soit Dieu, le Père de Jésus-Christ notre Seigneur : dans sa grande miséricorde, il nous a fait renaître grâce à la résurrection de Jésus-Christ pour une vivante espérance, pour l’héritage qui ne connaîtra ni destruction, ni souillure, ni vieillissement et qui vous est réservé dans les cieux. » I Pierre 1,3-4

Dieu se fait une joie de faire à tous miséricorde,
de nous remettre nos péchés,
de nous former un cœur de chair,
Bénissons-le, exultons de sa joie !
Didier Rimaud




Prions les uns pour les autres, en union avec tous les nouveaux baptisés, avec les assemblées chrétiennes de ce dimanche qui implorent la miséricorde de Dieu. Que Dieu notre Père nous montre son visage et que nous devenions témoins de sa tendresse et de sa joie !


« La Miséricorde est au cœur du message chrétien »



Congrès de la miséricorde. Du 2 au 4 avril se tiendra à Rome le premier Congrès mondial de la Miséricorde. Trois évêques français y participeront : le cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon, Mgr Guy Bagnard, évêque de Belley-Ars, et Mgr Albert-Marie de Monléon, évêque de Meaux, qui a été nommé coordinateur national de la rencontre. Ce dernier revient pour Catholiques en France sur les origines et les enjeux de ce congrès.



Pourquoi un congrès de la Miséricorde ? Quelle est son origine ?
Mgr Albert-Marie de Monléon : En juillet 2005, juste après la mort du pape Jean Paul II, à l’initiative d’un laïc, Gérald Arbola, nous avons organisé avec le cardinal Christoph Schönborn, le cardinal Philippe Barbarin, Mgr Renato Boccardo, le P. Patrice Chocholski et moi-même une retraite sur la Miséricorde, à Lagiewniki, le grand centre de la Miséricorde près de Cracovie. À l’issue de cette rencontre, nous avons décidé d’organiser un grand congrès mondial de la Miséricorde, à Rome, avec l’aide du Saint-Siège qui a pris les choses en mains et nommé le P. Chocholski coordinateur général de l’événement.

Quel est le but de ce congrès ?

Son but est triple : d’abord répondre aux vœux de Jean Paul II qui a beaucoup œuvré pour la Miséricorde. Deuxièmement, nous devons susciter une prise de conscience de l’importance de la Miséricorde pour le monde. « Il faut transmettre au monde le feu de la Miséricorde », disait Jean Paul II. La Miséricorde, c’est l’espérance qu’il faut annoncer. Troisièmement, ce congrès permettra à d’innombrables groupes à travers le monde qui se consacrent à la Miséricorde de se rencontrer.

Concrètement, comment va s’organiser cette rencontre ?
L’ouverture se fera en présence de Benoît XVI, place Saint-Pierre, le 2 avril. Le matin, les participants pourront suivre des conférences et des témoignages, l’après-midi participer à des ateliers ou des temps de prière (chapelet, adoration eucharistique…) et en soirée assister à des spectacles d’évangélisation.

Ce congrès, qui s’ouvrira le jour anniversaire de sa mort, n’est-il pas en quelque sorte un héritage de Jean Paul II ?

Absolument, il répond au vœu profond de Jean Paul II. Lorsque l’on étudie les œuvres de Jean Paul II depuis l’encyclique Dieu riche en miséricorde jusqu’à son livre Mémoire et identité, en passant par les différentes homélies sur la canonisation de sœur Faustine, la consécration du monde à la Miséricorde, etc. on découvre des textes extrêmement puissants : « La Miséricorde embrasse la totalité du mystère du Christ dans son œuvre de salut jusque et y compris Pâques. Parce que l’Incarnation, c’est la Miséricorde incarnée, et la Rédemption, c’est la Miséricorde qui a imposé sa limite au mal » (Mémoire et identité). La miséricorde n’est pas du tout une sensiblerie compatissante qui effacerait le mal, elle est un accomplissement et un au-delà de la justice et la réparation du pardon. La Miséricorde est une compassion extrême devant les blessures du mal moral ou physique et un désir de le surmonter ou du moins de lui mettre une limite.

extrait du site de la Conférence des Evêques de France

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