dimanche 22 février 2009

Réflexion 7° dimanche B


Réflexion dimanche 22 Février

Que retiendrons-nous pour notre vie de la guérison de ce paralytique ?

La merveille du miracle physique et la puissance de guérison de Jésus, la foi des porteurs et leur courage ?
Mais St Marc ne nous aurait-il pas rapporté cette guérison surtout pour nous rappeler une autre guérison, beaucoup plus profonde, que Jésus vient nous offrir à chacun, celle du pardon des péchés et de l’appel à une vie de communion avec Dieu qui nous aime sans mesure, que nous soyons jeune ou âgé, bien portant ou malade. Aujourd’hui encore Dieu veut nous communiquer cette vie par le canal de sa Parole, de ses sacrements et par ledon de son Esprit Saint qui fait de nous des « enfants bien-aimés ».
Le Carême tout proche nous invite à retrouver ces sources de notre vraie vie, celle qui est déjà vivante en nous depuis notre baptême.
Alors soyons dans la joie et rendons grâces en chantant : « Merveille, Dieu nous aime, son amour n’aura pas de fin ! »

samedi 14 février 2009

Rélexion 6° Dimanche Ordinaire

Réflexion Dimanche 15 Février

Dans la 1° Lettre aux Corinthiens lue ce dimanche, Saint Paul nous invite à imiter le Christ, en ayant toujours en vue le bien de ceux avec lesquels nous vivons, « je ne cherche pas mon intérêt… ».
A travers nous, c’est le Christ guérissant que nous pouvons leur apporter, leur faire toucher puisqu’il est avec nous et que nous le connaissons à travers sa Parole et son action dans notre propre vie.
Il vient guérir et panser nos blessures, approchons-nous de lui avec confiance et espérance, présentons-lui tous ceux qui souffrent, proches ou lointains. Et soyons pour eux comme sa main, son cœur, sa tendresse qui console et relève.

jeudi 12 février 2009

Saint Paul. Rémy Jobard (3)


«Les pas du plus audacieux des missionnaires …» (3)

La conversion :

Nous avions laissé Saul sur la route de Damas là où a lieu ce qu’on appelle sa conversion, et que nous venons de fêter en Eglise le 25 janvier dernier. Nous avons eu l’occasion d’entendre un des trois récits que Saint Luc a développés dans les Actes des Apôtres. Sans nous arrêter à tous les détails parfois légèrement différents, retenons ce qui semble essentiel dans cet épisode. On peut souligner trois points principaux :

D’abord ce qui est à la source même de l’événement : une lumière éclatante venue du ciel. C’est dire qu’avec notre entendement humain limité nous ne pouvons prétendre rendre compte vraiment de tout ce qui s’est passé.

Ensuite l’intervention de Jésus en personne qui dit être la véritable victime des persécutions conduites par Saul et donne des consignes pour la suite. Il faut aller à Damas et là c’est Ananie qui a reçu mission d’apporter les précisions nécessaires : le persécuteur tant redouté a été désigné par Dieu pour être “ l’instrument choisi pour porter son nom aux nations païennes, aux rois et aux fils d’Israël ” (Actes, 9,15)

Enfin le baptême de Saul qui retrouve la lumière au bout de trois jours comme le Christ au matin de Pâques. Désormais c’est un regard neuf qu’il va porter sur le monde.

Les premiers pas du converti :

Saul est un passionné et son baptême n’a pas changé son tempérament. Dès qu’il a repris des forces, le voilà qui, fidèle à sa foi nouvelle, proclame dans les synagogues de Damas que “ Jésus est le Fils de Dieu ”. Quelle audace ! Les rabbis de la ville en restent stupéfaits et projettent aussitôt de mettre fin à ce qui, pour eux, est un scandale. Peut-être est-ce pour cette raison que Saul quitte Damas et gagne le désert d’Arabie, sans doute pour réfléchir et prier comme l’avaient fait avant lui Moïse, Jean-Baptiste et Jésus lui-même. Sur ces mois passés en Arabie Pétrée, nous sommes très peu renseignés. Luc n’en dit rien et c’est Paul lui-même qui y fera des allusions dans ses lettres (Galates 1,17 et 2 Corinthiens 11, 33). Il semble que sa présence ait porté atteinte à l’ordre public puisque le roi des Nabatéens, Aretas, qui contrôle la région cherche à le faire arrêter. Saul revient donc à Damas, poursuivi par les sbires d’Aretas et c’est là que se place un épisode rocambolesque : on le fait descendre dans une corbeille le long des murs de la ville… que faire après cette évasion ?
Nous sommes en 39 et trois années déjà se sont écoulées depuis la écoulées depuis la conversion, Saul décide alors de gagner Jérusalem.


Le premier face à face avec Pierre :


S’il a fait déjà l’expérience de la prédication et celle du désert, il sait qu’il a encore beaucoup à apprendre sur la personne même de Jésus. Le mieux est donc de rencontrer ceux qui ont vécu avec lui et l’ont entendu. Saul arrive donc pour la troisième fois à Jérusalem, mais le contact n’est pas facile car sa réputation de persécuteur était bien établie et il a fallu toute la diplomatie de Barnabé pour que Saul parvienne à voir Pierre. C’est la première rencontre entre les deux piliers de l’Eglise, deux hommes très dissemblables, mais qui l’un et l’autre ont été choisis et destinés à une seule et même tâche :
faire connaître, par des voies différentes certes, le message évangélique. Saul ne reste que deux semaines à Jérusalem, car la volonté de Dieu se manifeste à lui dans une vision au Temple qu’il fréquente donc encore. Le Seigneur lui dit en effet : “ Va, quitte Jérusalem sans tarder … c’est au loin vers les nations païennes que je vais t’envoyer ”. (Actes, 22, 18-21)


A nouveau des années silencieuses :

On ne trouve pas un mot dans les Actes ni dans les Epitres sur les quatre années qui s’écoulent de 39 à 43. On sait seulement qu’il a regagné Tarse, sa ville natale puisque c’est là que Barnabé ira le chercher. On aimerait pourtant savoir ce qu’a fait Saul à Tarse. Comment sa famille, des pharisiens stricts, a-t-elle accueilli celui qui s’est engagé dans la nouvelle voie ?
Comment occupait-il son temps, travail manuel, prédication ? On ne peut que faire des suppositions … Une chose certaine c’est qu’il doit se préparer pour la mission qui lui a été assignée : il réfléchit, il prie, il espère… Le Seigneur lui a dit le pourquoi, il n’a pas dit le comment. Il laisse souvent à l’homme le soin de le découvrir, Saul attend donc son heure et elle n’est- pas loin d’arriver quand Barnabé le ramène à Antioche en 43.

Antioche, un lieu marquant de l’Eglise naissante :

C’est une grande ville qui comptait sans doute 500 000 habitants de toutes les races et de toutes les religions. Les adeptes de l’Evangile y sont nombreux et c’est là nous dit St Luc (Actes, 11, 26) que pour la première fois, on leur donna le nom de chrétiens. Mais cette jeune Eglise ne regroupe pas seulement des Juifs d’origine, mais beaucoup de grecs convertis et la cohabitation des deux cultures pose des problèmes. L’écho de ces difficultés est arrivé jusqu’à l’Eglise mère de Jérusalem qui désigne Barnabé pour aller sur place examiner la situation. Celui-ci qui craint d’être débordé par l’ampleur de la tâche se souvient alors de Saul qu’il juge particulièrement apte à l’aider. Tarse n’est pas très loin (environ 200 Km) ; il s’y rend et le ramène à Antioche où “ ils passèrent une année entière à travailler ensemble ” écrit encore St Luc (Actes 11, 26).
- Deux faits marquants méritent d’être soulignés au cours de cette période. - D’abord une deuxième rencontre de Saul avec Pierre venu à Antioche peut-être y chercher refuge car, à Jérusalem, Hérode vient de faire exécuter l’apôtre Jacques. Une discussion assez vive concerne la nourriture. Paul raconte cet incident au chapitre 2 de sa lettre aux Galates. C’est là que le christianisme prend vraiment sa dimension de religion universelle.
- Puis ce qu’on peut considérer comme la première manifestation du secours catholique. En effet, si Antioche vit dans la paix et la prospérité, Jérusalem connaît une véritable famine. Barnabé et Saul prennent alors l’initiative d’un grand mouvement de solidarité et organisent une collecte dont ils portent eux-mêmes le fruit à Jérusalem. C’est le 4ème séjour de Saul dans la ville sainte car les deux compagnons regagnent Antioche d’où ils partiront dès le printemps 45 pour la grande mission à laquelle ils sont appelés.
Rémy Jobard

dimanche 8 février 2009

Réflexion 8 Février 2009


Réflexion, dimanche 8 Février 2009

« Le lendemain, bien avant l'aube, Jésus se leva. Il sortit et alla dans un endroit désert, et là il priait. » Mc 1, 35

Si Jésus a besoin de se retirer à l’écart pour prier le Père au milieu de ses journées bien remplies, à plus forte raison, nous-mêmes n’aurions-nous pas besoin de chercher chaque jour, au milieu de nos obligations, soucis, maladies, angoisses, un lieu tranquille, un moment pour prier, pour lui demander de nous faire percevoir la direction à suivre pour notre vie ?

P.U 5° dimanche B


Prière Universelle - 5° Dimanche ordinaire B

Pour les ministres de l’Eglise, évêques, prêtres et diacres et pour notre Pape Benoit XVI. Qu’à l’exemple de l’Apôtre Paul, ils annoncent l’Evangile avec le courage et le réconfort de l’Esprit, nous te le demandons.

Pour les responsables politiques et économiques et pour l’avenir de la Communauté
Européenne. Que grandisse la générosité et l’imagination au service du développement et de la justice, nous te le demandons.

Pour ceux et celles qui connaissent de grandes épreuves : les malades et les isolés ; les personnes qui vivent un échec conjugal ; les victimes des guerres et du terrorisme.
Qu’ils trouvent la force d’espérer encore, nous te demandons.

Pour les professionnels de la santé et tous ceux qui se dévouent au service des malades. Que l’Esprit de Jésus les soutienne et les réconforte dans leur combat pour la vie. Nous te le demandons.

Pour nous tous ici rassemblés, pour ceux que nous portons dans notre prière, que le Seigneur renouvelle notre désir de le servir et de l’aimer, nous te le demandons.

dimanche 1 février 2009

Chandeleur, Fête de la Vie Consacrée


Homélie pour la fête de la Vie Consacrée, 2 Février (extraits)

Qu’est-ce que cette fête et les lectures de la messe nous disent de la vie consacrée ?


Malachie nous apprend que Jésus est semblable au feu du fondeur, que chaque jour il nous affine et nous purifie si nous nous laissons travailler par Lui et envelopper par son amour. Tous ceux et celles d’entre vous qui sont consacrés par l’Eglise par la profession des conseils évangéliques sont appelés à une vie qui soit véritablement « la perfection de la charité » et que notre Saint-Père, le Pape Benoit XVI décrit comme trouvant son origine dans « une réponse sans réserve à l’initiative de l’Amour de Dieu ».

La lettre aux Hébreux nous enseigne que Jésus a connu la tentation et la souffrance et qu’il peut nous aider dans les moments de tentation et de souffrance si nous nous ouvrons à son secours. En choisissant de vivre dans la chasteté, la pauvreté et l’obéissance, en dépit des tentations de notre société et de notre culture, vous démontrez que tout attachement aux choses de ce monde est incapable de satisfaire les désirs les plus profonds du cœur humain.

Et l’Evangile nous montre que tout comme le vieux Siméon et Anne attendaient la « consolation d’Israël » et la « rédemption de Jérusalem » tous les gens de notre temps, vieux et jeunes, brûlent de satisfaire leur besoin de rencontrer Dieu et de trouver l’accomplissement de l’amour dans le Royaume de Dieu. Cette attente est le fondement même de la vie consacrée.

Le Rite de la bénédiction des Cierges au début de la liturgie de ce jour nous rappelle que Jésus est « la lumière qui se révèle à toutes les nations ». Il nous rappelle aussi le défi que Jésus nous lance dans le Sermon sur la Montagne pour que nous devenions aussi lumière du monde. Chacun d’entre nous peut être lumière pour les autres si nous restons fidèles à l’Alliance de Dieu, à sa Loi qui est amour. Si nous nous efforçons de vivre dans cette fidélité quotidienne à l’amour, les gens reconnaîtront la lumière du Christ qui brille en nous.

Chers consacrés, membres de l’Eglise : votre double rôle d’être lumière dans le Seigneur et de communiquer cette lumière est une belle expression de votre consécration et de votre mission. L’Eglise qui vous consacre et vous envoie comme témoins particuliers du Christ dans son amour et sa prière, compte sur votre fidélité et désire que vous sachiez combien vous faites partie de sa vie et de sa mission. Et le Christ qui vous a appelés personnellement à une amitié intime avec Lui vous redit une fois de plus qu’Il est aujourd’hui, et sera toujours, votre joie, votre satisfaction, votre plénitude la plus profonde.
Cardinal Rigali ( Philadelphia) 2008