dimanche 29 mars 2009

Réflexion 5° dimanche Carême B


Réflexion 5° dimanche de Carême B

« Si le grain tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ; mais s’il meurt , il donne beaucoup de fruit ; » Jn 12,24

Cette image du grain de blé qui meurt pour porter fruit nous parle de Jésus qui s’est « vidé » de lui-même pour devenir l’un de nous, qui est allé jusqu’à mourir en croix pour que nous ayons la plénitude de la vie. (cf. Phil. 2, 6-12)

C’est aussi l’image de ce qu’est une vie de disciple, la nôtre aujourd’hui.
Nous avons à mourir à nous-mêmes, nous vider de notre égoïsme, de notre propension à nous accrocher à…pour nous livrer à Jésus, mourir avec lui pour devenir des êtres nouveaux. Ce « travail d’enfantement » est à l’œuvre en nous depuis notre baptême qui nous a greffés sur le Christ et nous a fait enfants de Dieu.

Le grain qui tombe en terre donne tout, Jésus a tout donné pour nous, en Lui, faisons de même et nous porterons un fruit d’amour et de paix qui donnera vie à ceux qui nous entourent et bien au-delà.

jeudi 26 mars 2009

Journée verte

Journée verte

Au Carmel de Saint-Maur


Entretien forêt, espaces verts et jardin

Les soeurs vous proposent de venir leur donner un coup de main

Le samedi 4 Avril 2009
(En cas de mauvais temps, téléphoner la veille pour savoir si elle est maintenue:tél 03.84.44.29.10)

Merci à tous les volontaires (jeunes, hommes ou femmes) d’apporter : gants, débroussailleuse, tronçonneuse, sécateur et tous outils utiles
chacun selon ses compétences


9h : arrivée
12h30 : pique-nique tiré du sac et partage convivial
5h : fin du travail


Pour qu’on puisse organiser au mieux la journée, vous pouvez vous annoncer à l’avance au 03.84.44.29.10 ou email : carmel.lons.st-maur@wanadoo.fr

samedi 21 mars 2009

Réflexion 4° dimanche Carême B


Réflexion 4° dimanche de Carême B
« Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique : ainsi tout homme qui croit en lui ne périra pas mais il obtiendra la vie éternelle. » Jean 3,16

Jésus est présent au milieu de notre monde, au milieu de nos péchés, au cœur de notre péché ! Il est là quand nous luttons contre le péché et quand nous tombons,jamais il ne cesse de nous inviter à nous tourner vers lui, à croire en son amour et en son pardon.

Réjouissons-nous en ce milieu de Carême, car nous sommes l’ouvrage de ses mains et « à cause du grand amour dont Dieu nous a aimés, nous qui étions des morts par suite de nos fautes, il nous a fait revivre dans le Christ. »(Eph. 2,4-5).
N’ayons pas peur, confions-nous à sa tendresse et prenons ou reprenons avec courage la route de la vie !

jeudi 19 mars 2009

Réponse de BenoitXVI sur le sida

Le sida: la réponse complète de Benoit XVI


Question du journaliste- Votre Sainteté, parmi les nombreux maux qui affligent l'Afrique, il y a également en particulier celui de la diffusion du sida. La position de l'Eglise catholique sur la façon de lutter contre celui-ci est souvent considérée comme n'étant pas réaliste et efficace. Affronterez-vous ce thème au cours du voyage ?


Réponse de Benoît XVI - Je dirais le contraire : je pense que la réalité la plus efficace, la plus présente sur le front de la lutte contre le sida est précisément l'Eglise catholique, avec ses mouvements, avec ses différentes réalités. Je pense à la Communauté de Sant'Egidio qui accomplit tant, de manière visible et aussi invisible, pour la lutte contre le sida, aux Camilliens, à toutes les religieuses qui sont à la disposition des malades... Je dirais qu'on ne peut pas surmonter ce problème du sida uniquement avec des slogans publicitaires. Si on n'y met pas l'âme, si on n'aide pas les Africains, on ne peut pas résoudre ce fléau par la distribution de préservatifs : au contraire, le risque est d'augmenter le problème.

La solution ne peut se trouver que dans un double engagement : le premier, une humanisation de la sexualité, c'est-à-dire un renouveau spirituel et humain qui apporte avec soi une nouvelle manière de se comporter l'un avec l'autre,

et le deuxième, une véritable amitié également et surtout pour les personnes qui souffrent, la disponibilité, même au prix de sacrifices, de renoncements personnels, à être proches de ceux qui souffrent.

Tels sont les facteurs qui aident et qui conduisent à des progrès visibles. Je dirais donc cette double force de renouveler l'homme intérieurement, de donner une force spirituelle et humaine pour un juste comportement à l'égard de son propre corps et de celui de l'autre, et cette capacité de souffrir avec ceux qui souffrent, de rester présents dans les situations d'épreuve. Il me semble que c'est la juste réponse, et c'est ce que fait l'Eglise, offrant ainsi une contribution très grande et importante. Nous remercions tous ceux qui le font.

dimanche 15 mars 2009

Réflexion 3° dimanche Carême B


Réflexion 3° Dimanche Carême B

Le Temple, ce lieu ’ unique’ de relation entre Dieu et son Peuple, ce lieu de sa Présence ne serait-il pas devenu au travers de tout ce trafic d’argent et d’animaux un lieu d’exploitation du pauvre, du pèlerin, un lieu de sacrifices rituels n’engageant plus suffisamment la vie pour être agréable à Dieu.
Depuis longtemps les prophètes appelaient à autre chose. « C’est l’amour que je veux et non les sacrifices, la connaissance de Dieu et non les holocaustes ! » Osée 6.6

A travers sa colère Jésus veut nous faire découvrir que cette forme de culte est abolie. C’est Lui maintenant qui est le nouveau Temple, le nouveau lieu de la Présence de Dieu au milieu de son Peuple. Par le don de sa vie, par son sang répandu sur la croix il va sceller à jamais l’Alliance nouvelle de Dieu avec l’humanité.
En lui, nous entrons en alliance, en relation d’amour avec Dieu et les uns avec les autres. Saint-Paul écrira : « Vous êtes le Temple de Dieu et l’Esprit de Dieu habite en vous » 1Co 3.16

Et si nous prenions le temps de découvrir vraiment qui nous sommes, cette merveille d’amour qui nous habite, de nous découvrir temples de Dieu ! Si nous prenions le temps de la prière, de l’intériorisation, le temps d’explorer le plus profond de notre être, de notre cœur et d’y trouver Dieu qui nous attend pour y vivre en alliance avec Lui. Notre vie et nos relations en seraient sûrement transformées ! car les autres aussi sont Temple de Dieu, habités par l’Esprit… Une belle aventure à vivre en ce Carême !
Comme Jésus, avec courage,avec la force de l'Esprit, attaquons-nous, en nos vies, à tout ce qui est obstacle au véritable amour qui plait à Dieu et nous rend heureux.

samedi 14 mars 2009

Invitation 19 et 25 Mars


Les Carmélites de Saint-Maur
vous invitent


Jeudi 19 Mars

à célébrer

Saint Joseph

Messe à 9h


Mercredi 25 Mars

à célébrer

la fête de l’Annonciation

Messe à 9h



mercredi 11 mars 2009

Prier c'est...

PRIER

C'est, dans un acte d'amour,
tourner notre être,
notre coeur,
notre volonté
vers le coeur de Jésus,


pour trouver en lui la source
et nous unir à lui,

ainsi nous produirons
beaucoup de fruits.


La gloire de Dieu notre Père,
c'est que nous portions beaucoup de fruits!












dimanche 8 mars 2009

Réflexion 2° dimanche Carême B


Réflexion 2° dimanche Carême B


La 1° lecture de ce jour (Genèse 22,1-18), à travers le récit d’Abraham prêt à sacrifier son fils, nous prépare à mieux comprendre l’amour fou de Dieu pour nous. « Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son fils unique, pour que tout homme qui croit en lui ne périsse pas mais ait la vie éternelle. »(Jn 3,16).

Jésus est venu dans le monde pour nous révéler l’amour inouï de Dieu pour nous et réaliser son projet de nous faire partager sa vie.
Pour lui ce chemin d’amour va le conduire jusqu’à la mort sur une croix. Il vient d’en faire une 1° annonce aux disciples qui n’y comprennent rien … Aujourd’hui, il prend avec lui Pierre, Jacques et Jean et les conduit sur la montagne où il est transfiguré. Avec lui y a Moïse et Elie, ces prophètes qui déjà ont vu la face de Dieu, qui déjà ont pénétré quelque chose du cœur de Dieu !(cf. Exode 3,1-6 ; I Rois 19,13) et cette rencontre a été comme le moteur de leur vie et de leur marche souvent difficile dans la fidélité à Dieu avec leur peuple.
Pour nous aussi, la transfiguration c’est être plongé un peu plus au cœur de Dieu et y découvrir cette relation lumineuse et vivifiante qui existe entre Dieu le Père et Jésus, son «Fils bien-aimé».
Quand on voit dans le cœur de Dieu, notre vie est totalement changée, transformée, transfigurée ! Aujourd’hui cet Evangile nous invite à croire puisque la foi c’est voir dans le cœur de Dieu. Au cœur du cœur de Dieu il y a son amour fou pour nous, pour chacun et pour tous les hommes, son amour qui ira jusqu’à l’extrême : la souffrance d’accepter de perdre son Fils unique pour que nous soyons sauvés du péché et de la mort !
Ce mystère d’amour nous sommes appelés à le découvrir peu à peu, à nous y engager pas à pas. Chemin de ténèbres et de lumière, chemin pascal, celui qu’à suivi Jésus et qu’il nous invite à parcourir ensemble avec lui.

samedi 7 mars 2009

Prière universelle 2° Dimanche Carême B


Prière universelle 2° dimanche Carême B


Pour les baptisés, pour les catéchumènes en marche vers le baptême, que chacun ait à cœur d’annoncer par ses paroles et par sa vie la joie et l’espérance qui rayonne sur le visage du Christ transfiguré.


Pour tous ceux qui ont une responsabilité dans le monde et dans nos sociétés, qu’ils n’oublient pas, dans leur choix et dans leurs décisions, la valeur sans prix de toute vie humaine.


Pour tous ceux qui souffrent, les malades, les pauvres, les victimes de la récession ou des guerres, tous ceux qui désespèrent de la vie, qu’ils trouvent sur leur route des témoins de la tendresse infinie de Dieu pour chacun.


Pour nous tous ici rassemblés et pour tous ceux que nous portons dans notre cœur, que la lumière de la transfiguration fortifie notre foi et nous tourne vers la gloire éternelle qui sera un jour notre partage auprès de son Père.

dimanche 1 mars 2009

Réflexion 1° dimanche de Carême B

Pour lire l'Evangile de ce dimanche cliquez ici



Réflexion: 1° dimanche Carême B

Au début de chaque Carême l’Eglise nous propose ce récit de Jésus conduit au désert par l’Esprit. Marc dit même poussé, expédié par l’Esprit! Il ya pourtant bien d’autres passages de l’Evangile qui auraient pu ouvrir le Carême, alors pourquoi ce choix ?
En pensant que le Carême est un temps baptismal, où les catéchumènes finissent leur préparation au baptême et où les baptisés les accompagnent dans cette démarche pour renouveler aussi leur engagement baptismal au cours de la Vigile pascale, je vois que l’Eglise nous propose en fait ces 40 jours comme un grand temps de retraite pour libérer et renouveler notre vie.
Le désert, ce mot évoque peut-être pour nous sable, soleil, aridité … mais ce n’est peut-être pas d’abord de ce désert là que l’Evangile nous parle. Dans la Bible le désert c’est aussi le lieu du silence, de la solitude, le lieu propice à la rencontre avec Dieu, le lieu où Dieu se donne à écouter, à entendre, à connaître, à accueillir, à aimer.
A certains moments marquants de notre vie, heureux ou malheureux : le début d’un amour, une naissance, le choix d’une orientation de vie, un accident, un deuil... nous avons sûrement tous fait l’expérience d’un besoin de silence, (de solitude), pas seulement physique mais intérieur, un besoin de nous retrouver nous-mêmes au plus profond de notre être pour accueillir, creuser, comprendre, chercher la route à suivre…
C’est aussi l’expérience de Jésus, il vient d’être baptisé, l’Esprit vient de descendre sur lui et il a entendu la voix du Père lui dire : « Tu es mon Fils bien-aimé ». Il a besoin de ce désert, de ces longs jours de recueillement, de silence pour entendre, laisser résonner, se laisser pénétrer, intégrer cette nouveauté extraordinaire dans sa vie et dans sa mission.





Ce temps de désert, ce temps de silence c’est un temps vital pour moi, pour chacun de nous. Il ne s’agit pas seulement de se taire, il s’agit beaucoup plus de créer cet espace, d’aller, de descendre à la racine de notre être, au fond de notre cœur pour entendre, découvrir le vrai sens de notre vie.
« Le silence nous ramène au point le plus intérieur de nous-même : où l’éternel nous touche et nous vivifie » (Jean Guitton)
Prendre le temps du silence. Ecouter le silence, écouter ce murmure de Dieu au plus fond de moi, si souvent étouffé par les tracas, le stress, le tourbillon de la vie. Comme Jésus dans ce silence nous aurons nos combats, nos tentations, nous aurons à lutter contre le mal, contre Satan, mais avec Jésus et avec l’Esprit nous en sortirons grandis, vainqueurs, pacifiés.
Au fond de nous coulera plus vive cette source qui murmure toi , oui toi « Tu es mon Enfant Bien-aimé » et cette certitude libèrera notre cœur et transformera, transfigurera notre vie de chaque jour.
“Si j'avais cinquante trois minutes à dépenser, dit le Petit Prince, je marcherais tout doucement vers une fontaine...” “Le désert est beau, ajouta-t-il. Et c'était vrai. J'ai toujours aimé le désert. On s'assoit sur une dune de sable. On ne voit rien. On n'entend rien. Et cependant quelque chose rayonne en silence... – Ce qui embellit le désert, dit le petit prince, c'est qu'il cache un puits quelque part...”.
Alors marchons heureux vers cette source !