Veillée Fête de sainte
Thérèse de l’Enfant Jésus
Un Dieu d’amour
et de miséricorde.
CHANT D'OUVERTURE: W 0 60
Loué sois-tu Seigneur, notre Dieu,
notre Père,
toi qui ouvres la main, toi qui
donnes l'Esprit:
ce que tu as caché aux sages de la
terre
tu veux le révéler dans le cœur des
petits.
1. Je sais le prix du temps et
l'enjeu de la vie 2.
Je n'avais près de moi ni guide ni lumière
j'ai compris que l'amour devait être
mon tout hormis celle de Dieu qui brûlait dans mon
cœur.
j'ai senti pour toujours, quand mon
Dieu m'a guérie J'ai
prié, j'ai marché, attirée par le Père
que son règne de paix est au-dedans
de nous sur
les pas de Jésus, mon Maître et mon Sauveur.
3.
IL enseigne en secret et sans bruit de paroles
il
me fait désirer tout ce qu'il veut pour moi.
Comme
la fleur des champs je trouve en ma corolle
la
rosée du matin: son amour et sa joie.
On a pu dire de Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus que
nous fêtons ce soir qu’elle a été la « ruse » de l’Esprit-Saint pour
faire redécouvrir aux chrétiens le Vrai Visage de Dieu. Visage plein de bonté
et de tendresse d’un Dieu Père qui veut le bonheur de ses enfants et dont la
miséricorde est infinie. Visage que nous n’avons aucune raison de craindre, et
qu’il est si doux de contempler au fil des Ecritures. Ecoutons ce qu’annonçait
déjà le prophète Isaïe au 8° siècle avant le Christ :
Parole de
Dieu : Isaïe 49, 8- 16.
Manuscrit
autobiographique B
Ne croyez
pas que je nage dans les consolations, oh non! ma consolation c'est de n'en pas
avoir sur la terre. Sans se montrer,
sans faire entendre sa voix Jésus m'instruit dans le secret, ce n'est pas par
le moyen des livres, car je ne comprends pas ce que je lis, mais parfois une
parole comme celle-ci que j'ai tirée à la fin de l'oraison (après être restée
dans le silence et la sécheresse) vient me consoler: Voici le maître que je te
donne, il t'apprendra tout ce que tu dois faire. Je veux te faire lire dans le
livre de vie, où est contenue la science d'Amour."
La
science d'Amour, oh oui! cette parole résonne doucement à l'oreille de mon âme,
je ne désire que cette science-là, pour elle, ayant donné toutes mes richesses,
j'estime comme l'épouse des sacrés cantiques n'avoir rien donné... Je comprends
si bien qu'il n'y a que l'amour qui puisse nous rendre agréables au Bon Dieu
que cet amour est le seul bien que j'ambitionne. Jésus se plaît à me montrer
l'unique chemin qui conduit à cette fournaise Divine, ce chemin c'est l'abandon
du petit enfant qui s'endort sans
crainte dans les bras de son Père... "Si quelqu'un est tout petit,
qu'il vienne à moi." a dit l'Esprit Saint par la bouche de Salomon et ce
même Esprit d'Amour a dit encore que "La miséricorde est accordée aux
petits."
En son
nom, le prophète Isaïe nous révèle qu'au dernier jour "Le Seigneur
conduira son troupeau dans les pâturages, qu'il rassemblera les petits
agneaux et les pressera sur son sein." et comme si toutes ces
promesses ne suffisaient pas, le même prophète dont le regard inspiré plongeait
déjà dans les profondeurs éternelles s'écrie au nom du Seigneur: "Comme
une mère caresse son enfant, ainsi je vous consolerai, je vous porterai sur mon
sein et je vous caresserai sur mes genoux." O Marraine chérie! après un
pareil langage, il n'y a plus qu'à se taire, à pleurer de reconnaissance et
d'amour...