Veillée pour la fête de l'Assomption
L’Eglise, mystère marial.
Musique (éclairage Icône, Ambon seuls)
Lecture de l’Apocalypse de saint Jean 11, 19a ;12, 1-6a.10ab (cf. Messe de l’Assomption)
On éclaire la chapelle
Chant V 14- 10.
Ref : Nous te saluons, ô toi Notre Dame, Marie Vierge Sainte que drape le soleil,
couronnée d’étoiles, la lune est sous tes pas, en toi nous est donnée l’aurore du Salut.
1.Marie, Eve nouvelle et joie de ton Seigneur, tu as donné naissance à Jésus le Sauveur. Par toi nous sont ouvertes, les portes du jardin, guide-nous en chemin, étoile du matin.
2.Tu es restée fidèle, mère au pied de la croix, soutiens notre espérance et garde notre foi. Du côté de ton Fils, tu as puisé pour nous, l’eau et le sang versés qui sauvent du péché.
3.Quelle fut la joie d’Eve lorsque tu es montée, plus haut que tous les Anges, plus haut que les nuées. Et quelle est notre joie, douce Vierge Marie de contempler en toi la promesse de vie.
4.Ô Vierge immaculée, préservée du péché, en ton âme en ton corps, tu entres dans les cieux. Emportée dans la gloire, sainte Reine des cieux, tu nous accueilleras, un jour auprès de Dieu.
Benoît XVI : Nous devons devenir désir de Dieu. Les Pères de l’Eglise disent que prier n’est véritablement rien d’autre que de devenir désir de Dieu. En Marie, cette prière est exaucée, elle est pour ainsi dire la coupe ouverte du désir, dans laquelle la vie devient prière et la prière devient vie. Saint Jean a merveilleusement indiqué ce processus quand, dans son Evangile, il ne nomme jamais Marie par son nom. Elle n’est appelée que mère de Jésus. Elle a, pour ainsi dire, abandonné ce qui est personnel, pour n’être plus qu’à la disposition de Jésus, et elle est justement par là devenue personne… L’Eglise n’est pas un produit fabriqué, mais la semence vivante de Dieu, qui veut croître et mûrir. C’est pourquoi l’Eglise a besoin du mystère marial, et elle est elle-même mystère marial. Il ne peut y avoir en elle de fécondité que si elle se place sous ce signe, si elle devient terre sainte pour la parole de Dieu. Nous devons accueillir le symbole de la terre féconde, nous devons redevenir des hommes qui attendent, rassemblés vers l’intérieur, qui, dans la profondeur de la prière, du désir et de la foi, laissent en eux de la place pour une croissance.
Ref : Nous te saluons, ô toi Notre Dame, Marie Vierge Sainte que drape le soleil,
couronnée d’étoiles, la lune est sous tes pas, en toi nous est donnée l’aurore du Salut.
1.Marie, Eve nouvelle et joie de ton Seigneur, tu as donné naissance à Jésus le Sauveur. Par toi nous sont ouvertes, les portes du jardin, guide-nous en chemin, étoile du matin.
2.Tu es restée fidèle, mère au pied de la croix, soutiens notre espérance et garde notre foi. Du côté de ton Fils, tu as puisé pour nous, l’eau et le sang versés qui sauvent du péché.
3.Quelle fut la joie d’Eve lorsque tu es montée, plus haut que tous les Anges, plus haut que les nuées. Et quelle est notre joie, douce Vierge Marie de contempler en toi la promesse de vie.
4.Ô Vierge immaculée, préservée du péché, en ton âme en ton corps, tu entres dans les cieux. Emportée dans la gloire, sainte Reine des cieux, tu nous accueilleras, un jour auprès de Dieu.
Benoît XVI : Nous devons devenir désir de Dieu. Les Pères de l’Eglise disent que prier n’est véritablement rien d’autre que de devenir désir de Dieu. En Marie, cette prière est exaucée, elle est pour ainsi dire la coupe ouverte du désir, dans laquelle la vie devient prière et la prière devient vie. Saint Jean a merveilleusement indiqué ce processus quand, dans son Evangile, il ne nomme jamais Marie par son nom. Elle n’est appelée que mère de Jésus. Elle a, pour ainsi dire, abandonné ce qui est personnel, pour n’être plus qu’à la disposition de Jésus, et elle est justement par là devenue personne… L’Eglise n’est pas un produit fabriqué, mais la semence vivante de Dieu, qui veut croître et mûrir. C’est pourquoi l’Eglise a besoin du mystère marial, et elle est elle-même mystère marial. Il ne peut y avoir en elle de fécondité que si elle se place sous ce signe, si elle devient terre sainte pour la parole de Dieu. Nous devons accueillir le symbole de la terre féconde, nous devons redevenir des hommes qui attendent, rassemblés vers l’intérieur, qui, dans la profondeur de la prière, du désir et de la foi, laissent en eux de la place pour une croissance.
Psaume 86 : Tous les pays chantent ta gloire sainte Mère de Dieu.
Lecture Eph.1, 16-23
Lecture Eph.1, 16-23
Répons : Chant K 35- 64
1. Eglise de ce temps, Eglise au cœur du monde, tournée vers l’avenir, vers les aubes pascales, entendras-tu ce que l’Esprit dit aux Eglises ? Lève-toi ! Prends la route avec ton Dieu ! Ne crains pas d’avancer dans la nuit : en tonne des chants d’espérance et de joie !
Ref : Regarde avec amour ce qui fait ta gloire regarde avec amour la Croix du Seigneur.
2. Eglise de pécheurs, Eglise de l’Alliance, lavée de sang et d’eau, et prête pour les noces, entendras-tu ce que l’Esprit dit aux Eglises ? Lève-toi ! Prends la route avec ton Dieu ! Ne crains pas de passer par la mort : gravis le Calvaire où l’Epoux t’est donné !
3. Eglise des martyrs, Eglise des prophètes, Choisie pour rassembler les peuples de la terre, entendras-tu ce que l’Esprit dit aux Eglises ? Lève-toi ! Prends la route avec ton Dieu ! Ne crains pas de marcher sur la mer : témoigne en tous lieux que le Christ est vainqueur !
Benoît XVI: L’Assomption. Là où est la totalité de la grâce est la totalité du salut. Là où la grâce ne se dresse pas dans la brisure du « juste et pécheur en même temps », mais là où elle est pur oui, la mort, le bourreau du péché, n’a aucune place. Se pose alors la question : que signifie l’assomption corporelle et spirituelle dans la gloire céleste ? Que signifie donc « immortalité » ? Et que signifie encore « mort » ? L’homme n’est jamais immortel par lui-même, mais seulement dans l’autre et lié à l’autre, provisoirement, à la manière d’un essai et partiellement, dans l’enfant ou dans la renommée qu’il suscite, mais finalement et véritablement, seulement dans le Tout-Autre et à partir de lui, Dieu. Nous sommes mortels en dépit de notre suffisance prétentieuse qui illusionne. Là où notre suffisance congénitale manque, là où la pure possession de soi est celle de celui qui ne s’appuie pas sur lui-même (c’est la grâce !), là n’est pas la « mort » (même si la fin somatique est là), mais l’homme tout entier entre dans le salut. En effet ; il est maintenu intégralement, pour l’éternité, dans la mémoire vivifiante de Dieu, qui le porte dans sa propre vie.
Psaume 45
1. Eglise de ce temps, Eglise au cœur du monde, tournée vers l’avenir, vers les aubes pascales, entendras-tu ce que l’Esprit dit aux Eglises ? Lève-toi ! Prends la route avec ton Dieu ! Ne crains pas d’avancer dans la nuit : en tonne des chants d’espérance et de joie !
Ref : Regarde avec amour ce qui fait ta gloire regarde avec amour la Croix du Seigneur.
2. Eglise de pécheurs, Eglise de l’Alliance, lavée de sang et d’eau, et prête pour les noces, entendras-tu ce que l’Esprit dit aux Eglises ? Lève-toi ! Prends la route avec ton Dieu ! Ne crains pas de passer par la mort : gravis le Calvaire où l’Epoux t’est donné !
3. Eglise des martyrs, Eglise des prophètes, Choisie pour rassembler les peuples de la terre, entendras-tu ce que l’Esprit dit aux Eglises ? Lève-toi ! Prends la route avec ton Dieu ! Ne crains pas de marcher sur la mer : témoigne en tous lieux que le Christ est vainqueur !
Benoît XVI: L’Assomption. Là où est la totalité de la grâce est la totalité du salut. Là où la grâce ne se dresse pas dans la brisure du « juste et pécheur en même temps », mais là où elle est pur oui, la mort, le bourreau du péché, n’a aucune place. Se pose alors la question : que signifie l’assomption corporelle et spirituelle dans la gloire céleste ? Que signifie donc « immortalité » ? Et que signifie encore « mort » ? L’homme n’est jamais immortel par lui-même, mais seulement dans l’autre et lié à l’autre, provisoirement, à la manière d’un essai et partiellement, dans l’enfant ou dans la renommée qu’il suscite, mais finalement et véritablement, seulement dans le Tout-Autre et à partir de lui, Dieu. Nous sommes mortels en dépit de notre suffisance prétentieuse qui illusionne. Là où notre suffisance congénitale manque, là où la pure possession de soi est celle de celui qui ne s’appuie pas sur lui-même (c’est la grâce !), là n’est pas la « mort » (même si la fin somatique est là), mais l’homme tout entier entre dans le salut. En effet ; il est maintenu intégralement, pour l’éternité, dans la mémoire vivifiante de Dieu, qui le porte dans sa propre vie.
Psaume 45
Lecture Eph.2,1-10
Répons : V 224 :
Refrain : Tu es belle ô Marie, tu es le reflet du cœur de Dieu.
1. Choisie entre toutes les femmes, l’appel de Dieu est venu jusqu’à toi.
2. Choisie …, L’Esprit de Dieu est venu t’habiter.
3. Choisie …, L’Amour de Dieu est venu te combler.
5. Choisie …, La gloire de Dieu a rayonné sur toi.
6. Choisie …, l’humanité en est transfigurée.
« Au terme de sa vie terrestre, l’Immaculée Mère de Dieu a été élevée en son corps et en son âme à la gloire du ciel ». C’est en ces termes que le Pape Pie XII a défini la foi catholique relative à l’Assomption de Marie (1950). Découlant de sa maternité divine, l’Assomption de Marie est pour toute l’humanité un gage d’espérance, une promesse de résurrection.
Chant des litanies de la Roche d’Or : (pendant le chant chacun prend un lumignon qu’il allume à la lumière au pied de la croix et va le déposer aux pieds de la Vierge.)
1. Sainte Marie, nous te louons
Mère de Dieu, nous t’acclamons,
Vierge des vierges, écoute-nous,
Mère du Christ, prie pour nous.
2. Mère de grâce,… Mère très pure mère très chaste, …. Mère toujours vierge,… Mère sans taches…
3. Mère digne d’amour… Mère admirable… Mère du bon conseil… Mère du Créateur…
4. Mère du Sauveur… Vierge très prudente… Vierge digne d’honneur… Vierge digne de louange…
5. Vierge puissante… Vierge très bonne Vierge fidèle… Miroir de justice… Trône de la Sagesse…
6. Cause de notre joie… Demeure de l’Esprit Saint … Demeure comblée de gloire… Demeure consacrée à Dieu…
7. Rose mystique… Tour de David… Toure d’ivoire… Maison d’or…
8. Arche d’Alliance… Porte du ciel… Etoile du matin… Salut des malades…
9. Refuge des pécheurs… Consolatrice des malheureux… Secours des chrétiens… Reine des Anges…
10. Reine des Patriarches… Reine des prophètes… Reine des Apôtres… Reine des martyrs…
11. Reine des confesseurs… Reine des vierges… Reine de tous les saints… Reine conçue sans péché…
12. Reine élevée dans les cieux… Reine du très saint Rosaire… Reine de la paix… Reine et beauté du Carmel…
Prière silencieuse.
Oraison : Seigneur, par ta puissance et ta bonté, tu donnes à l’Eglise d’admirer dans la Vierge Marie le fruit le plus beau de la Rédemption ; accorde à ton peuple, dans son pèlerinage sur la terre, de garder les yeux fixés sur elle pour mieux suivre le Christ, de manière à parvenir comme elle, à la plénitude de la gloire. Par Jésus le Christ, notre Seigneur.
Magnificat festif: YL 23- 26 Magnificat, Magnificat, anima mea Dominum ! (bis)
.A. Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu mon Sauveur
B. Il s'est penché sur son humble servante; désormais tous les âges me diront bienheureuse! R/
.A. Le puissant fit pour moi des merveilles; Saint est son Nom!
B. Son amour s'étend d'âge en âge sur ceux qui le craignent. R/
.A. Déployant la force de son bras , il disperse les superbes.
B. Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles. R/
A. Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides.
B. Il relève Israël son serviteur, il se souvient de son amour,
De la promesse faite à nos pères, en faveur d'Abraham et de sa race à jamais. R/
.A. Rendons gloire au Père tout puissant, à son Fils Jésus-Christ le Seigneur,
B. A l'Esprit qui habite en nos cœurs, pour les siècles des siècles Amen. R/
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