dimanche 20 mars 2011

Thérèse d'Avila, Chemin 13, extraits


Thérèse d'Avila,

Chemin de perfection 13,

extraits (Escorial)

Avec l'Ordre du Carmel qui se prépare au V° centenaire de la naissance de Sainte Thérèse de Jésus (d'Avila), nous vous proposons une découverte pas à pas du Chemin de Perfection


Combien il est bénéfique pour ceux qui ont quitté le monde de fuir leurs proches, et quels amis plus sincères ils trouvent alors.

1 …Je ne comprends pas quelle consolation peuvent nous apporter nos proches puisque nous ne pouvons jouir de leurs passe-temps, et ne manquons pas de pleurer sur une seule de leurs peines, souvent même plus qu’ils ne le font eux-mêmes. En vérité, s’ils procurent au corps quelque soulagement, l’esprit le paie cher, et la pauvre âme aussi...
3 Dans cette maison, mes filles, ayons grand soin de les recommander à Dieu, …pour le reste éloignons-les le plus possible de notre mémoire. En ce qui me concerne, j’ai été beaucoup aimée des miens - à ce qu’ils disaient -, et j’ai appris par ma propre expérience et par celle des autres, qu’excepté père et mère (car il est rare que les enfants ne puissent compter sur eux et c’est pourquoi, quand ils ont besoin d’être consolés, il est juste que nous ne les tenions pas à distance s’il ne doit pas en résulter de préjudice pour notre âme, et cela peut se faire avec détachement), mes autres parents ne m’ont pas secourue dans mes épreuves ; l’aide m’est venue des serviteurs de Dieu.

4 Croyez, mes amies, que si vous servez Notre-Seigneur comme vous le devez, vous ne trouverez pas de meilleurs amis que ceux que Sa Majesté vous enverra. Et si vous continuez à vous comporter comme vous le faites ici - et agir autrement serait manquer à votre véritable ami le Christ - vous gagnerez très vite la liberté dont je parle

5 Croyez-moi donc, le monde qui s’attache le plus à nous et dont nous avons le plus de mal à nous détacher, c’est la famille. C’est pourquoi ceux qui fuient leur pays font bien si, je précise, cela les aide vraiment car je ne donne pas créance au corps qui fuit, mais à l’âme qui embrasse résolument le bon Jésus, Notre Seigneur (comme en lui l’âme trouve tout, elle oublie tout) ; toutefois, jusqu’à ce que nous soyons empreintes de cette vérité, s’éloigner est une très grande aide ; peut-être le Seigneur voudra-t-il par la suite, pour nous charger de sa croix, que nous ayons des rapports avec nos proches.


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