Le temps liturgique de l'Avent
Le temps de l'Avent est un temps de préparation spirituelle des fidèles à Noël. L’Avent commence le dimanche le plus proche de la fête de saint André Apôtre (30 novembre) et s'étend sur quatre dimanches et quatre semaines de préparation, bien que la dernière semaine de l'Avent soit généralement tronquée selon le jour auquel tombe Noël.
Son Histoire :
La célébration de l'Avent a évolué au cours de l’histoire de l’Eglise. Dans ses débuts, en France, l'Avent est une période de préparation à la fête de l'Epiphanie, jour où on baptisait les catéchumènes; c’est pourquoi l’Avent ressemblait au Carême : l’accent était mis sur la prière et le jeûne pendant trois semaines (puis plus tard pendant 40 jours).
Le temps de l'Avent est un temps de préparation spirituelle des fidèles à Noël. L’Avent commence le dimanche le plus proche de la fête de saint André Apôtre (30 novembre) et s'étend sur quatre dimanches et quatre semaines de préparation, bien que la dernière semaine de l'Avent soit généralement tronquée selon le jour auquel tombe Noël.
Son Histoire :
La célébration de l'Avent a évolué au cours de l’histoire de l’Eglise. Dans ses débuts, en France, l'Avent est une période de préparation à la fête de l'Epiphanie, jour où on baptisait les catéchumènes; c’est pourquoi l’Avent ressemblait au Carême : l’accent était mis sur la prière et le jeûne pendant trois semaines (puis plus tard pendant 40 jours).
En 380, le Concile de Saragosse, en Espagne, établit un jeûne de trois semaines avant l'Épiphanie.
S’inspirant des règles du Carême, le Concile de Mâcon, en France, en 581 indiqua qu’à partir du 11 novembre (fête de saint Martin de Tours) jusqu'à Noël les lundis, mercredis et vendredis seraient jours de jeûne. Finalement, des pratiques analogues se répandirent en Angleterre.
A Rome, on commença à célébrer l’Avent au sixième siècle, et ce temps était surtout considéré comme une préparation à Noël.
L'Eglise a progressivement formalisé la célébration de l'Avent. Le Sacramentaire gélasien, traditionnellement attribué au pape saint Gélase I (+ 496), a été le premier à fournir des liturgies de l'Avent pour cinq dimanches. Plus tard, le pape saint Grégoire Ier (+ 604) a rehaussé ces liturgies en composant des oraisons, des antiennes, des lectures, et des répons. Le pape saint Grégoire VII (+ 1095) réduisit le nombre de dimanches de l'Avent à quatre.
L'Eglise a progressivement formalisé la célébration de l'Avent. Le Sacramentaire gélasien, traditionnellement attribué au pape saint Gélase I (+ 496), a été le premier à fournir des liturgies de l'Avent pour cinq dimanches. Plus tard, le pape saint Grégoire Ier (+ 604) a rehaussé ces liturgies en composant des oraisons, des antiennes, des lectures, et des répons. Le pape saint Grégoire VII (+ 1095) réduisit le nombre de dimanches de l'Avent à quatre.
Enfin, au neuvième siècle, l'Eglise désigna le premier dimanche de l'Avent comme début de l'année liturgique.
Le sens de l’Avent :
Ce qu’il faut retenir c’est que ce temps de l’Avent veut nous recentrer sur la venue de notre Seigneur. (Avent vient du latin adventus, qui signifie «venue».)
Le sens de l’Avent :
Ce qu’il faut retenir c’est que ce temps de l’Avent veut nous recentrer sur la venue de notre Seigneur. (Avent vient du latin adventus, qui signifie «venue».)
Le Catéchisme de l’Eglise catholique souligne la double signification de cette «venue»: «En célébrant chaque année la liturgie de l'Avent l’église actualise cette attente du Messie : en communiant à la longue préparation de la première venue du Sauveur, les fidèles renouvellent l'ardent désir de son second avènement "(n°524).
En conséquence, d'une part, les fidèles sont encouragés à célébrer l'anniversaire de la première venue du Seigneur dans ce monde. Nous contemplons à nouveau le grand mystère de l'Incarnation, quand notre Seigneur s'est abaissé, a pris sur lui notre humanité, et est entré dans notre monde pour nous libérer du péché.
D'autre part, nous rappelons dans le Credo que notre Seigneur viendra juger les vivants et les morts et que nous devons être prêts à le rencontrer.
Un moyen : la couronne de l’Avent
Une bonne façon pour nous aider dans notre préparation à l’Avent est la couronne de l’Avent, (cette pratique vient des luthériens allemands dans le début des années 1500.)
Un moyen : la couronne de l’Avent
Une bonne façon pour nous aider dans notre préparation à l’Avent est la couronne de l’Avent, (cette pratique vient des luthériens allemands dans le début des années 1500.)
La couronne de l’Avent est un cercle qui n'a ni commencement ni fin: ceci nous rappelle que nos vies, ici et maintenant, participent à l'éternité du plan de salut de Dieu et que nous espérons avoir part à la vie éternelle dans le Royaume des Cieux.
La couronne de l’Avent est faite de matière végétale fraîche, parce que le Christ est venu nous donner une nouvelle vie à travers sa passion, sa mort et sa résurrection.
Trois des bougies sont de couleur violette, symbole de pénitence et de sacrifice, la bougie rose du troisième dimanche de l'Avent, dimanche de Gaudete, manifeste notre joie de voir approcher Noël.
La lumière représente le Christ, qui est entré ce monde pour dissiper les ténèbres du mal et pour nous montrer la voie de la justice. La progression de l'éclairage des bougies témoigne de notre volonté croissante de rencontrer le Seigneur.
La lumière représente le Christ, qui est entré ce monde pour dissiper les ténèbres du mal et pour nous montrer la voie de la justice. La progression de l'éclairage des bougies témoigne de notre volonté croissante de rencontrer le Seigneur.
Chaque famille pourrait avoir une couronne de l'Avent, et allumer les bougies à l'heure du dîner, en disant une prière adaptée. Cette tradition aiderait chacun à se centrer sur le vrai sens de Noël.
Un engagement quotidien :
En toute chose, pendant l'Avent, nous nous efforçons de mettre en pratique ce que demande une prière d'ouverture de la messe du premier dimanche de l'Avent:
«Père céleste, augmente notre désir du Christ notre Sauveur et donne-nous la force de grandir dans l'amour, que l'aube de sa venue nous trouve joyeux en sa présence et accueillants à la lumière de sa vérité. "
D’après W. SAUNDERS
D’après W. SAUNDERS
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