vendredi 28 décembre 2018

Quelques réflexions - 28 décembre


Quelques réflexions - 28 décembre
Carmel de Saint-Maur - Père JM Bouhans
 
Jean présente la vie chrétienne comme un combat entre lumière et ténèbres. Dans ce que nous avons écouté ce matin, Jean développe particulièrement trois situations différentes.
·    nous sommes en communion avec Dieu, alors nous marchons dans la lumière, et nous sommes aussi en communion les uns avec les autres et c’est bien le sang de Jésus nous purifie de tout péché.
·    nous disons que nous n’avons pas de péché ; c’est une manière de refuser la vérité et mais si nous confessons notre péché, nous sommes alors purifiés de toute injustice.
·    nous disons que nous sommes sans péché alors nous faisons de Dieu un menteur et la vérité n’est pas en nous. Mais si l’un de nous vient à pécher, nous avons un défenseur devant le Père : Jésus Christ, le Juste


Dans l’évangile, avec le songe de Joseph nous retrouvons les mêmes mots que dans l’annonciation à Joseph : deux fois le verbe « prendre » dans ce texte, déjà employé deux fois dans l’annonciation à Joseph. Il l’avait pris chez lui. Et maintenant encore Joseph écoute la parole de l’ange qui lui dit de se lever, de prendre l’enfant et sa mère, de fuir en Egypte et de rester jusqu’à la mort d’Hérode et Joseph déroule, accomplit cette parole dans sa vie.

Matthieu montre l’accomplissement de l’écriture et le déploie dans une double direction : « D’Egypte, j’ai appelé mon fils ». Dieu accomplit pour Jésus la même Libération que pour le peuple opprimé en Egypte mais Matthieu proclame aussi un autre accomplissement : la filiation divine de Jésus, Fils de Dieu.

L’accomplissement de la dernière citation parait plus difficile à comprendre : Rachel était morte en donnant naissance à Benjamin. Et son tombeau se trouve près de Bethléem… mais il existe une double tradition pour localiser son tombeau : Béhléem ou Rama. Pour Jérémie, elle est enterrée à Rama… De là, il verra les colonnes de déportés être rassemblées avant leur départ pour l’exil. Et Jérémie nous dit que Rachel pleure alors ses enfants qui partent en exil. Et Matthieu rappelle que Rachel pleure les innocents massacrés « qui ne sont plus ».

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