Quelques réflexions - 28 Septembre
Carmel de Saint-Maur - Père JM Bouhans
Le début de la lecture fait une liste d’activités, de
temps de la vie des hommes (1-8). Cela fait écho, au temps pris par Dieu pour
que les choses soient bonnes. L’homme voit difficilement la cohérence qui
existe entre ce qu’il fait, entre ce qu’il vit, et le projet de Dieu. L’homme
embrasse difficilement l’œuvre éternelle de Dieu, toute la « durée du
temps » dans sa propre vie qui lui apparait souvent comme bien morcelée,
éparpillée.
Dans l’évangile, Jésus a peut-être aussi l’impression
d’un éparpillement de sa vie, de la vie de l’équipe des disciples. Il y a eu le
retour de mission, la volonté de prendre du recul dans un endroit désert, le
partage du pain avec la foule qui ne les laisse pas tranquilles. Jésus a pris
du temps pour prier et il a maintenant de bons motifs pour chercher à savoir ce
que pensent les foules. Elles ne voient pas toujours clair. Beaucoup de rumeurs
commencent à courir. Apparaissent aussi des craintes et des peurs, des
espérances exagérées. Comme il fallait s’y attendre, les foules réagissent de
manière différente : « Jean-Baptiste, Elie, un prophète d’autrefois ». Il
y a aussi la réponse de Pierre, une réponse exacte exacte et qui demande à être
précisée. Jésus accepte la réponse mais défend de le dire.
Et il affirme son identité en annonçant sa Passion/
résurrection. Qui suis-je ? La réponse n’est pas dans les mots d’un
catéchisme mais dans les temps que Jésus va vivre pleinement. Ce que nous avons
à découvrir en Jésus, c’est son amour jusqu’au bout qui donne la vie pour
l’humanité.
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