Quelques réflexions - 6 Février
Carmel de Saint-Maur - Père JM Bouhans
Le mot « leçon » traverse toute la lecture : aujourd’hui on
parlerait d’éducation ou de pédagogie. En ce temps-là, ce qu’on reçoit, c’est
une formation qui endurcit, apprend à tenir, à se tenir, à se conduire. Pour s’ouvrir
au mystère du Christ, découvrir sa vie et nous apprendre ce qu’est l’endurance.
Notre adhésion au Christ n’est ni naturelle, ni spontanée. Elle exige une
éducation qui pour les Anciens allait de soi, mais qui pour nous est plus
difficile à accepter. L’auteur invite la communauté chrétienne à rechercher la
paix et la sainteté. Ainsi, nous ferons partie de la grande nuée de témoins :
ceux de la lettre aux Hébreux ou encore Paul Miki et ses compagnons. Pour nous,
une question demeure : comment vivons nous personnellement et
publiquement comme chrétiens ?
Dans l’évangile, Jésus revient dans son village : et la lecture se termine
par « il s’étonna de leur manque de foi ». Et pourtant il sait combien les
gens de son village sont dans l’attente du messie… Eux-mêmes lui ont transmis
cette espérance depuis tout petit.
Jésus commence à enseigner dans son village, dans la synagogue de son
village. Et il se trouve coupé dans son élan à cause du doute et de la
jalousie. Surgissent autour de lui quantité de réactions. Le texte grec
lui-même est haché et laisse entendre tout un éventail de réactions : «D’où ? à
celui-ci ? ces choses ? » et « cette sagesse donnée à celui-ci ? » et « ces
actes de puissance par ses mains ?».
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