Comme au jour de la Pentecôte
Le fait que les dernières paroles prononcées par le Pape François en Terre Sainte aient été celles de l'homélie de la Messe célébrée au Cénacle revêt une signification profonde et exigeante. Une tradition antique, en effet, identifie ce lieu simple et suggestif, aujourd'hui de conception médiévale, avec la petite salle où le Christ partagea son repas pour la dernière fois avec les siens et où, cinquante jour après cette Pâque, l'Esprit Saint descendit sur Marie et sur les apôtres, donnant naissance au chemin de l'Eglise.
Au Cénacle, le Pape a concélébré avec les évêques de Terre Sainte – qui ont toujours été avec lui au cours de ces trois jours – pour rendre visible également de cette façon la communion entre Rome et les communautés catholiques de rites divers, qui vivent dans des situations également très difficiles, mais qui demeurent vitales. Et François a recommandé une fois de plus une Eglise en sortie, à l'exemple des apôtres qui, du lieu où ils étaient réunis avec Marie, sortirent pour annoncer les œuvres de Dieu.
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