Quelques réflexions- 25 Novembre
Carmel de Saint-Maur - Père JM Bouhans
La première lecture raconte la mort d’Antiocos de manière
un peu différente des historiens de l’époque.

Antiocos tombe malade et meurt. Les auteurs qui
rapportent sa mort y voient la rétribution divine : s’ils sont juifs c’est le
châtiment pour l’abomination de la désolation, la profanation du Temple de
Jérusalem ; s’ils sont païens, la mort d’Antiocos est le châtiment pour les tentatives de mise
à sac des temple d’Artémis ou de Vénus à Elymaïs, en Perse.
Dans l’évangile d’aujourd’hui, c’est la seule fois où
l’on rencontre les sadducéens en Luc. Ils veulent ridiculiser Jésus. Ils pensent aux disputes qui pourraient
surgir dans le ciel entre épouse de cet homme chargé de donner une descendance
à ses et belles-sœurs. Et des questions sur ce qui se passe ¨à la résurrection
pour des hommes qui n’y croient c’est pour le moins étrange.
Les Saducéens ont dans leur Bible seulement les cinq
premiers livres de la Bible et comme ces livres ne parlent pas de résurrection,
ils ne croient donc pas en la résurrection. Pour Jésus dans l’autre vie, il n’y
a pas de place pour la mort et pas non plus pour le mariage ou le remariage.
Jésus entre leur sur leur terrain quand il leur parle de Moïse et du buisson
ardent, du Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob. Bien que perdions un ami quand
il meurt, Dieu ne nous perd jamais car il nous veut vivant pour toujours.
Quand nous nous retrouverons dans la résurrection, la
présence de Dieu et la joie des retrouvailles l’emportera sur toutes nos
questions, toutes nos différences d’opinions, qu’elles viennent d’auteurs juifs
ou païens dans la première lecture ; des sadducéens ou de leurs opposants, les
pharisiens, à l’époque de Jésus.
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