Quelques réflexions - 30 Novembre
Carmel de Saint-Maur - Père JM Bouhans

L’argument biblique ouvre à tous le chemin de la foi.
Tous -juifs et païens - peuvent invoquer le Seigneur, mettre leur foi en Jésus
ressuscité, entendre la parole de Dieu, proclamer cette parole, être envoyé :
devenir disciples-missionnaires.
Mais tous ne tiennent pas compte de ces
disciples-missionnaires. A nous aussi d’évaluer notre manière d’écouter la
parole !
Dans l’évangile, Jésus a quitté Nazareth et il est venu
vivre à Capharnaüm. Et les panneaux d’entrée de l’agglomération revendiquent
aujourd’hui encore le titre de « ville de Jésus ». Les premiers disciples
laissent filets, barques, et leur père. Jésus appelle des hommes qui
travaillent, qui savent quoi faire de leur vie. Et il leur donne une nouvelle
feuille de route. Ils ont tous quelque chose et quelqu’un à quitter pour suivre
Jésus. Il choisit ses premiers disciples dans une famille de double culture
hébraïque et romaine. Simon est une forme de Siméon, un nom hébreu tandis
qu’André a, lui, un nom grec.
De plus, Jésus est différent des rabbis de son époque :
il choisit ses disciples ; ce ne sont pas les disciples qui le choisissent
comme c’est le cas pour les rabbis. Un rabbi doit avoir au moins 40 ans et
avoir été le disciple d’un autre rabbi. Ce qui n’est pas le cas de Jésus. Les
verbes qui concernent Jésus sont simples : c’est une déambulation sur la plage
de la mer de Galilée. Il voit, il parle, il invite à le suivre, il appelle.
Il y a un caractère d’urgence marquée par les deux « aussitôt ». « Aussitôt, ils le suivent »
sans réserve, sans même dire « au revoir » à leur famille, sauf peut-être
Jacques et Jean qui pêchaient avec leur père.
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