mardi 2 février 2010

Thérèse d'Avila ce qui me frappe dans sa vie (2)

Thérèse d'Avila,
ce qui me frappe dans sa vie (2)

Enfant, elle baigne de bons livres de sa famille. Sans doute comme tous les enfants elle se laisse emporter par son imagination enfantine en côtoyant la vie des saints jusqu’à comploter un jour avec son frère d’aller au pays des Maures, « dans l’espoir d’y avoir la tête tranchée »! Ecoutons Thérèse nous dire d’où vient cette idée : « A la vue des tourments que les saintes martyres enduraient pour Dieu, je trouvais qu’elles achetaient à bon marché le bonheur d’aller jouir de lui, et je souhaitais ardemment une semblable mort. Ce n’était pas chez moi l’effet d’un amour pour Dieu dont j’aurais eu conscience, mais le désir de jouir rapidement de cet immense bonheur du ciel que les livres me promettaient ». Cet immense bonheur du ciel l’a poussée à aller encore plus loin. Etonnée de ce qu’elle découvre dans ses livres « les tourments et la gloire devaient durer toujours » elle aime répéter avec son frère, ces mots « pour toujours ». Ainsi naquit en elle cette grâce de Dieu en elle de marcher sur « le chemin de la vérité »
Une fois qu’elle a compris l’impossibilité d’aller chercher le martyre ! Alors, avec son frère, ils décidèrent de vivre en ermites ! Elle dit aussi qu’elle faisait l’aumône selon son petit pouvoir. Sans doute ce geste grandit en elle par le bon exemple de son père.

Quant à l’influence de sa mère, elle lui apprit à prier : « … le soin que prenait ma mère de nous faire prier et de nous inspirer de la dévotion envers Notre-Dame et quelques saints, commencèrent à m’éveiller vers l’âge, me semble-t-il, de six ou sept ans » Enfant, elle est déjà attirée à chercher la solitude pour prier, à réciter ses nombreuses prières inculquées par sa mère. De même, elle jouait avec les filles de son âge, bâtissant des monastères et imitant les religieuses. Faut-il s’étonner que plus tard elle soit devenue réformatrice, fondatrice, de nombreux monastères !

A l’âge de douze ans quand sa mère mourut, très vite elle se confia à Notre Dame, qui en quelque sorte lui tint lieu de mère.

Enfant, sa vie est déjà empreinte de bonnes habitudes, mais en grandissant très vite elle s’aperçoit qu’elle est en train de déraper ! Comment ? Ces bonnes lectures d’enfance sont remplacées par des livres de chevalerie de sa mère ! Alors, comme elle dit joliment : « Je me mis à porter des parures et à désirer plaire en paraissant bien. Je prenais un grand soin de mes mains et de mes cheveux ; j’usais de parfum ainsi de toutes les vanités de ce genre… je n’avais nulle intention mauvaise, et jamais je n’aurais voulu devenir pour personne une occasion d’offenser Dieu».
De plus, l’influence de ses cousins germains, surtout d’une cousine frivole, eut tôt fait de l’entrainer sur d’autres chemins, si bien que son père décida de l’envoyer au couvent de Notre Dame de Grâce. Là elle pourrait recevoir une éducation plus sérieuse et reprendre le bon chemin.

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