Un nouvel évêque catholique vient d’être ordonné en Chine. Choisi par les autorités communistes, son nom a été approuvé par le Vatican. Cela n’était pas arrivé depuis trois ans.
C’est dans l’église du Sacré-Cœur d’Anyang que Mgr Joseph Zhang Yilin a été ordonné évêque, le mardi 4 août. Et ce fut un événement, au point que la police avait bouclé les rues alentours… Il est vrai que depuis l’ordination de Mgr Ma en 2012 (aujourd’hui assigné à résidence pour avoir publiquement rejeté l’Association patriotique des catholiques de Chine (CPA), l’organisme politique chargé d’encadrer les Églises enregistrées et leurs activités), aucun évêque n’avait été ordonné en Chine avec l’accord du Vatican. Faut-il y voir le signe d’un certain réchauffement en cours depuis un an ? Certes, les relations entre le Saint-Siège et la Chine se sont légèrement améliorées depuis l’arrivée au pouvoir de Xi Jinping, d’un côté, et du pape François de l’autre.
Mais dans le Zhejiang (sud-est), province qui connaît la plus forte concentration chrétienne dans le pays, majoritairement protestante, les chrétiens sont confrontés à une campagne intensive de démolition des croix. Cela n’inquiète pourtant pas Robert Weller, professeur d’anthropologie à l’université de Boston, qui a étudié les religions et les mouvements de résistance au pouvoir en Chine. Selon ce dernier, le gouvernement central a dit qu’il fallait changer la politique religieuse, mais sans préciser. Certaines localités se sont montrées très strictes comme au Zhejiang. « Mais le gouvernement central n’est pas sur cette ligne pour l’instant. » explique le professeur Weller. Et la consécration d’un évêque est décidée au niveau national. Cela concerne donc les relations avec le Saint-Siège, «très importantes pour Pékin» souligne le professeur.
Mais dans le Zhejiang (sud-est), province qui connaît la plus forte concentration chrétienne dans le pays, majoritairement protestante, les chrétiens sont confrontés à une campagne intensive de démolition des croix. Cela n’inquiète pourtant pas Robert Weller, professeur d’anthropologie à l’université de Boston, qui a étudié les religions et les mouvements de résistance au pouvoir en Chine. Selon ce dernier, le gouvernement central a dit qu’il fallait changer la politique religieuse, mais sans préciser. Certaines localités se sont montrées très strictes comme au Zhejiang. « Mais le gouvernement central n’est pas sur cette ligne pour l’instant. » explique le professeur Weller. Et la consécration d’un évêque est décidée au niveau national. Cela concerne donc les relations avec le Saint-Siège, «très importantes pour Pékin» souligne le professeur.
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