samedi 1 avril 2017

1° Avril 2017 - Quelques pistes de réflexion



 1° Avril 2017 - Quelques pistes de réflexion
 Carmel de Saint-Maur - Père Jean Marie Bouhans
En plusieurs endroits du livre de Jérémie, nous trouvons des prières en prose comme des psaumes de supplication. Ils sont souvent composés d’une plainte, d’une demande et de la réponse de Dieu. Aujourd’hui dans cette prière de Jérémie nous avons la plainte de Jérémie et sa demande à Dieu.

Tout d’abord, il y a une grande proximité, intimité entre Jérémie et son Seigneur. Quelque chose qu’on retrouve aussi dans certains dialogues entre le Seigneur et Moïse. Jérémie  parle à Dieu en tu. Cette proximité avec Dieu lui permet de voir et de savoir. Maintenant il comprend le risque encouru : ses adversaires veulent le couper à la racine, le retrancher de la terre des vivants, et qu’on oublie jusqu’à son nom. Enfin, la revanche demandée par Jérémie, ce n’est pas l’escalade de la vengeance, de la violence. Ce n’est pas rendre le mal pour le mal. C’est la volonté de donner place à la justice. La demande est adressée à Dieu pour qu’il rétablisse sa justice.


Malgré l’opposition des autorités religieuses, la révélation de Jésus n’est pas totalement négative. Quelques-uns croient : la police du Temple a été envoyée par les autorités religieuses mais elle revient impressionnée : « Jamais homme n’a parlé de la sorte ».

Nicodème prend la défense de Jésus. Lui, le visiteur du soir, s’exprime maintenant à découvert, en plein jour devant les autorités juives. Il n’a pas peur de s’affirmer et reste fasciné par l’homme Jésus.

Son intérêt pour Jésus dans l’entretien nocturne, demeure puisqu’il poursuit le débat amorcé avec Jésus : Jésus est un homme envoyé par Dieu, et il faut accepter d’écouter sa défense et connaitre ce qu’il fait. Les pharisiens négligent totalement le débat sur l’identité de Jésus, son enseignement, sa pratique mais refusent son origine galiléenne. « Cherche bien et tu verras que jamais aucun prophète ne surgit de Galilée ». Oui il y a encore du chemin à faire pour défendre une liberté, une égalité, une fraternité « sans préjugés ». Vous n’étiez pas à la manifestation de samedi dernier mais les slogans demeurent et peuvent se vivre partout même en clôture.

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