A l’ombre du monde : les religieuses cloitrées
Le pape François s’est rendu ce 21 novembre dans un monastère de religieuses camaldules pour rendre hommage aux religieuses qui vivent hors du monde.
Alors que l’Eglise célèbre aujourd’hui la fête de la Présentation de Marie au Temple de Jérusalem, le pape François a invité les fidèles à remercier Dieu « pour le don de tant de personnes qui, dans les monastères et les ermitages, se vouent à Dieu dans la prière et le silence actif. » La Présentation de Marie rappelle la coutume juive de visite du Temple de Jérusalem après une naissance et a été choisie comme date d’hommage à cette belle vocation de la vie recluse.
Le pape François n’a pas voulu bouleverser la vie de ces sœurs et s’est rendu dans la chapelle pour l’office des vêpres après avoir été accueilli par la supérieure, sœur Michela Porcellato.
L’ordre des camaldules (de Camaldoli, en Italie) suit la Règle de Saint Benoit, mais ne vivent pas une vie très communautaire, préférant la prière solitaire et ne se retrouvant à l’église que pour quelques offices. C’est l’un des ordres les plus austère de l’Eglise : le jeûne et l’abstinence de viande (parfois même de produits laitiers) y est la règle.
Etre religieux ou religieuse cloitrée, c’est tout quitter pour suivre le Christ et passer ensuite toute sa vie à rechercher Dieu. Dieu seul. Forte interrogation pour le monde, qui nous force à nous questionner nous-mêmes : si les religieux se sont arrêtés pour servir Dieu, à quoi servons-nous, nous ?
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