23 Février 2017 - Quelques réflexions
Carmel de Saint-Maur. Père JM Bouhans
La première lecture nous vient d’un éducateur : il
regarde autour de lui et voit de multiples réactions qui le font réfléchir et
nous font réfléchir encore aujourd’hui. Une réaction sur l’argent commence et
termine la lecture : cette réaction reste bien actuelle : « ne t’appuie pas sur
les richesses… car c’est un château branlant ».

Dans l’évangile Jésus prête attention au simple geste
d’offrir un verre d’eau : il recentre toute une communauté sur l’accueil et
évoque le scandale des puissants, leur corruption capables de faire éclater la
même communauté des petits.
Pour offrir un verre d’eau, il y a besoin d’une main qui
donne, d’yeux qui voient et de pieds qui vont offrir. Tout notre être peut
donner une place à l’autre ou l’exclure. Jésus à travers son explication va
reprendre le rôle que peut avoir la main, le pied, et les yeux dans notre
manière d’aborder les autres. Et Jésus en parle en exprimant un certain
radicalisme évangélique qui invite à lâcher tout ce qui ne donne pas la vie,
tout ce qui en nous n’est pas porteur de vie.
L’évangile se termine par quelques paroles sur le sel.
Paroles qui arrivent au bon moment car Jésus vient de parler de corruption, de
l’oubli de l’autre qui peut nous corrompre et le sel à l’époque de Jésus est
très employé pour préserver les aliments de la corruption. C’est semble-il la
mission des apôtres : avoir du sel en eux pour éviter la corruption, donner
gout et saveur à la vie et faire grandir la paix entre eux.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire