Quelques réflexions - 3 Janvier
Carmel de Saint-Maur - Père JM Bouhans
L’anti-Christ, c’est « l’adversaire » nous disait la lecture de lundi,
et aujourd’hui, dans la lecture Jean l’appelle « l’ennemi ». L’anti-Christ
rejette qu’en Jésus son Fils, Dieu soit venu jusqu’à nous. Et Jean ouvre alors deux
pistes aux croyants pour sortir de leur doute.
Tout d’abord, il y a ce que les croyants « ont entendu depuis le
commencement », et enfin l’onction – chrisma en grec et qui résonne alors
comme le Christ, ou bien l’onction de l’Esprit car l’Esprit nous fait alors
nous souvenir de tout ce que Jésus nous a laissé.
L’unité du père et du Fils est si grande qu’on ne peut les séparer. C’est
bien le message de Noël. La meilleure démarche, c’est de demeurer dans cet amour.
Il nous est bon de trouver ces lectures de la lettre de Jean pour les fêtes de saint
Sylvestre (31 décembre) et de saint Basile le Grand et Grégoire de Naziance
aujourd’hui. Tous trois ont cherché la vérité au moment de l’arianisme, une
doctrine qui niait la divinité de Jésus. Jean vivait bien avant Arius, il avait
déjà compris que celui qui refuse le Fils refuse le Père. La fin de la lecture parle
de l’assurance qu’auront les croyants qui demeurent dans son amour quand le
Fils se manifestera. C’est quand même mieux que la honte d’être loin lors de
son avènement !
L’évangile d’aujourd’hui est la suite du Prologue dans l’évangile de Jean.
Des juifs (la TOB interprète avec raison « les autorités juives ») envoient
de Jérusalem des prêtres et des lévites enquêter sur Jean-le-Baptiste. Les
juifs en tant que peuple connaissent à peine Jean-le-Baptiste et ne peuvent commander
quoique ce soit aux prêtres et aux lévites !!!
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