vendredi 18 janvier 2019

Quelques réflexions -18 Janvier


Quelques réflexions -18 Janvier
Carmel de Saint-Maur - Père JM Bouhans

Pendant quatre semaines, nous voyageons avec la lettre aux Hébreux comme 1° lecture. Pour en comprendre toute la profondeur avec les bribes que nous écoutons chaque jour, ce n’est pas toujours facile. Il faut sans doute ouvrir la Bible, lire le texte complet pour s’y repérer davantage. Aujourd’hui deux événements de l’AT sont en arrière fond de la lecture.

Tout d’abord Dieu a profité de son repos après son travail de création, entrerons-nous dans ce repos après nos responsabilités et nos engagements ? Plus tard, au désert le peuple de Dieu s’est montré un peuple infidèle. Il a connu le long séjour au désert et ne trouvera le repos qu’en se mettant à l’écoute et au service de la Parole entendue. Son repos, c’est alors l’entrée dans la terre de la promesse. Nos vies sont faites aussi de cette infidélité et dans ce cas elles n’apportent de repos ni à ceux et celles qui nous entourent, ni à nous-mêmes. La lecture d’aujourd’hui nous place devant ce choix : refuser de croire, ou s’empresser d’entrer dans le repos, repos à cause de la fidélité et du service de la parole entendue.


Dans l’évangile : les brancardiers du paralysé ne disent pas un mot : ils ne parlent pas tout. Mais ils ont laissé occupations et préoccupations pour prendre en charge cet homme. Ils font et agissent. Empêchés par la foule, ils ne retournent pas à la maison, mais recherchent, trouvent une autre solution. Ils sont inventifs. Et Jésus voit leur foi, la foi de cette équipe.

« Mon enfant, tes péchés sont pardonnés »… La foi des brancardiers a fait naitre un lien de parenté, de familiarité entre le paralytique et Jésus. Il est maintenant de sa maison. Non seulement pour une guérison mais pour une relation nouvelle avec Jésus qui le tire de ses péchés, le guérit, le ressuscite, le relève. Une rencontre pour le spirituel et la santé.

Les scribes raisonnaient en eux-mêmes. En fait ils sont complètements paralysés par leur raisonnement, enfermés et repliés sur leurs idées. Le paralysé marche mais selon les scribes, Jésus blasphème. Mais pas besoin de grand débat public, les gens du peuple – ils ont souvent raison contre ceux qui raisonnent - tous rendaient gloire à Dieu.

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