Quelques réflexions - 30 Janvier
Carmel de Saint-Maur - Père JM Bouhans
La lecture nous
propose deux portraits contrastés. Le grand-prêtre est debout : il s’agite
dans le Temple. Il doit répéter des sacrifices multiples et inefficaces. Jésus
lui est calme, assis à la droite du Père. Son sacrifice est d’une telle
perfection qu’il n’a pas besoin d’être répété. Son offrande est unique, durable
et efficace. De plus, par le don qu’il fait de sa personne, il conduit ses frères
à la rencontre avec Dieu. Il mène à leur perfection ceux qu’il sanctifie.
Jésus accomplit la
promesse de la Nouvelle alliance faite à Jérémie. L’Esprit vient soutenir
l’engagement de chacun à la suite du Christ. Et le salut est offert à tous. Les
sacrifices sont désormais inutiles. Mais cela ne veut pas dire que l’engagement
chrétien est inutile.
Dans l’évangile nous
commençons le discours en paraboles et ce discours est bienvenu. Marc nous dit
si souvent que Jésus enseigne mais rapporte si peu son enseignement. Le premier
mot de ce discours : « Ecoutez ! », c’est le premier mot de la prière juive du « Sheema »
qui commence aussi par « écoute ». Ecoutez donc la parabole, invite
Jésus, vous trouverez dans les paraboles un message important pour votre vie et
la vie de chacun.
La foule nombreuse est
sur la terre, ainsi dit la version grecque originale, - on a traduit par le
rivage - et la parabole nous fait sentir l’enthousiasme de Jésus qui veut
ensemencer généreusement toute cette terre, les mauvais coins comme les bons,
-et peut-être plus précisément cette foule bien diverse qui se trouve sur cette
terre. Sans cesse sur les chemins, Jésus sème en ceux, et celles qu’il rencontre. Il y a les pierres qu’ils
trainent dans leurs vies et Jésus leur adresse un message de réconfort. Son
message rencontre aussi l’opposition, les ronces et les épines qui poussent un
peu partout. Mais il y aussi la bonne terre, celle qui accueille la bonne
nouvelle et donne un fruit abondant. Jésus regarde ses auditeurs et il parle
d’eux. Il est venu semer dans le cœur de chacun. C’est lui le semeur généreux
qui sème en chacun. Et ce qu’il met en nous ne demande qu’à croitre, qu’à
rendre trente, soixante ou cent pour un.
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