Conseils de Gabrielle Bélé pour faire Eglise
Gabrielle Bélé est la coordinatrice nationale des JMJ de Rio. Proche des
jésuites, cette musicienne polyglotte et globe-trotteuse, veut faire de ce
rassemblement un moment fort d’intériorité et de communion joyeuse autour de
la figure du Christ. Pour La Vie, elle livre le sens de sa foi et ses conseils
spirituels
Allez à la rencontre des Églises locales
Au cours de mes nombreux voyages, j’ai vraiment perçu combien l’Église était
une grande famille soudée par le Christ. Partout où je suis allée, en effet,
j’ai trouvé une communauté où l’on m’a accueillie à bras ouverts. Et j’ai
réalisé que l’hostie que je recevais était la même partout.
En Angleterre, en
Colombie, à Sydney, en France… malgré les différences de sensibilité,
d’expression de la foi, les chrétiens réunis à l’office célèbrent le même
mystère et communient à la même espérance. Dans vos voyages, où que vous soyez,
allez frapper à la porte de l’église locale et vous rencontrerez l’Église
universelle.
Faites vivre vos communautés chrétiennes
Grâce à la « messe qui prend son temps » de l’église Saint-Ignace à Paris,
j’ai vraiment pris conscience que la messe ne consistait pas seulement à écouter
la Parole, à communier à la table eucharistique et à repartir. Autrement dit, à
regarder pendant une heure dans la même direction et à rentrer chacun chez soi.
C’est aussi vivre un moment d’amitié, de fraternité avec la communauté
chrétienne rassemblée, et prendre le temps de nouer des liens avec ses membres.
Faites l’effort de faire vivre cette fraternité, de vous impliquer de telle
façon que les paroissiens se sentent en communauté.
Allez à la rencontre des autres
Combien de fois ai-je vécu cette expérience ? Entendre une parole apparemment
anodine d’une personne et réaliser ensuite que c’était Jésus qui s’exprimait à
travers elle. Ne restez jamais seul : faites l’effort d’aller vers les autres,
car le Christ est présent dans les gens que l’on rencontre.
Participez aux JMJ
Au moins une fois dans votre vie, tentez l’aventure des Journées mondiales de
la jeunesse. C’est vraiment à cette occasion que, personnellement, j’ai compris
ce qu’était la dimension universelle de l’Église et à quel point c’était le
Christ qui nous rassemblait, quelle que soit la langue que l’on parle.
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