P JM Bouhans
Dans la première lecture, tout est petit : un peu d’eau, un morceau de pain, deux morceaux de bois, une petite galette… des choses toutes simples tout au long du texte… mais à la fin tout devient grand, se termine en abondance… Dieu va donner en abondance à cette femme l’huile et la farine durant le temps de la sécheresse. Le salut de Dieu commence dans les choses toutes petites, la vie toute simple.

Le sel ne peut perdre ses qualités, disent les
scientifiques - Jésus raconterait–il des choses fausses ? Au contraire il est
très réaliste. - Il sait que l’engagement des disciples peut s’affadir -, il
connait notre fragilité mais il sait aussi que le sel n’est pas fait pour
servir utilisé seul. Le sel ne remplace pas la nourriture – votre sœur
cuisinière l’utilise mais ne sert pas un plat de sel et n’en met pas au menu –
le sel est partout, mais il est fait pour disparaitre, pour se cacher. De même,
les disciples se mêlent aux réalités du monde. C’est quand il sert, à ses
œuvres que l’on reconnait l’utilité du sel.
La parabole sur la lumière est sans doute un dicton
populaire mais il a aussi toute sa valeur. Le rôle des prépositions est
important. La lumière est faite pour mettre sur le lampadaire et non sous un
bol. Elle existe pour ceux qui sont dans la maison ; la lumière elle est là
pour briller devant les hommes, leur rendre service. La lumière c’est la
première chose que Dieu a créé, son premier cadeau pour l’homme. Nous sommes
aussi ces cadeaux que Dieu donne pour le bien de tous
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