Carmel de Saint Maur – P. Maurice Boisson
Textes : Ez 34, 11-16 ; Ps 22 ; Ro 5, 5b-11 ; Lc 15, 3-7
Notre cœur est
l’expression de nous-mêmes « il a bon cœur ». Le cœur du Christ est
l’expression de la miséricorde, du cœur de Dieu, ce cœur du Christ qui aime,
qui pose des gestes, qui guérit, qui relève, qui accueille, c’est le cœur de
Dieu miséricordieux.
Nous sommes faits à sa
ressemblance pour que nous soyons à notre tour le cœur miséricordieux du Christ
aujourd’hui… pas n’importe comment, pas d’une miséricorde qui s’accommode de
tout, qui justifierait tout « ca fait rien, on est pardonné ; comme
le cœur du Christ qui aime dans la justice et la vérité.
Le cœur du christ, c’est
son cœur humain et divin qu’on ne peut pas séparer. Il n’y a pas un amour des
autres, et un amour qui serait spirituel. L’amour du cœur du Christ se traduit concrètement
dans nos manières d’être dans la vie.
C’est bien que sainte Thérèse d’Avila nous rappelle de prendre au sérieux l’humanité du Christ, le cœur de chair du christ est le cœur de Dieu. C’est l’amour de Dieu, qui a été répandu dans nos cœurs par l’Esprit Saint qui nous a été donné –Paul, 2e lecture.
La 1e lecture et le psaume qui ne font qu’un, et l’Évangile, nous disent comment est le cœur de Dieu rendu visible par le cœur du Christ et le nôtre. Je veillerai sur mes brebis, je les soignerai, je les mènerai vers les eaux du repos, de la paix. Je les protègerai du mal. Quand on chante ou on dit ce psaume 22, est-ce qu’on a conscience, sans se prendre pour Dieu, qu’on a à être les bons bergers pour les autres à la ressemblance du Christ, à prendre soin les uns des autres, à faire attention les uns aux autres, à veiller les uns sur les autres, discrètement, bien sûr, et avec douceur ; favoriser pour tous ces conditions de paix, de paisibilité, soutenir, aider à passer certains ravins.
C’est bien que sainte Thérèse d’Avila nous rappelle de prendre au sérieux l’humanité du Christ, le cœur de chair du christ est le cœur de Dieu. C’est l’amour de Dieu, qui a été répandu dans nos cœurs par l’Esprit Saint qui nous a été donné –Paul, 2e lecture.
Le cœur, c’est le centre
vital de ce qu’on est, la centrale, de nos choix, de nos décisions, de nos
désirs, de nos sentiments, de notre relation aux autres et à Dieu.
C’est important qu’il
soit branché sur la source : le cœur du Christ, sur le don d’aimer vraiment.
Cette fête du Cœur du
Christ n’est pas de l’eau de rose, une nébuleuse fumeuse. En se manifestant a
sainte Marguerite-Marie, Jésus lui montre son Cœur, ce cœur qui aime
tant : qu’est-ce que vous en faites, vous qui vous réclamez de moi ! Il
lui montre l’essentiel du message. L’amour n’est pas aimé, disait François dans
les rues d’Assise.
Ce message est enraciné
dans la Parole de Dieu de ce jour :La 1e lecture et le psaume qui ne font qu’un, et l’Évangile, nous disent comment est le cœur de Dieu rendu visible par le cœur du Christ et le nôtre. Je veillerai sur mes brebis, je les soignerai, je les mènerai vers les eaux du repos, de la paix. Je les protègerai du mal. Quand on chante ou on dit ce psaume 22, est-ce qu’on a conscience, sans se prendre pour Dieu, qu’on a à être les bons bergers pour les autres à la ressemblance du Christ, à prendre soin les uns des autres, à faire attention les uns aux autres, à veiller les uns sur les autres, discrètement, bien sûr, et avec douceur ; favoriser pour tous ces conditions de paix, de paisibilité, soutenir, aider à passer certains ravins.
Aujourd’hui, le Cœur du
christ aime par notre cœur. C’est pas en l’air, ce n’est plus lui physiquement,
ses bras sont les nôtres, son cœur est le nôtre.
« Venez à moi, dit
Jésus, vous tous qui peinez, vous trouverez le repos… Je suis doux et humble de
cœur…
Cette fête du Sacré Cœur
du Christ nous est résumée par la 1e ligne de la 2e
lecture.
Frères et sœurs, l’amour
de Dieu a été répandu dans nos cœurs par l’Esprit Saint, répandu dans nos
cœurs, pas dans nos congélateurs, ni dans les idées, mais dans nos cœurs qui
battent de l’amour même du Cœur du Christ dans ces deux mouvements inséparables
du cœur : le cœur qui se remplit de l’amour du Christ, et le mouvement qui
renvoie cet amour dans les artères, dans le corps.
« Le cœur parle au
cœur », c’était la devise du Cardinal Newman.
« Que notre cœur ressemble à ton cœur »
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