mardi 1 septembre 2015

1° Septembre 2015, Quelques pistes de réflexion

1° Septembre 2015, Quelques pistes de réflexion
P JM Bouhans
Les nouveaux chrétiens de la jeune communauté de Thessalonique se posaient énormément de questions sur le devenir de leurs défunts. La position chrétienne était tellement différente de la position grecque où le corps est une prison pour l’âme… Paul souligne le coté tragique de la mort : un catastrophe mais il en parle aussi d’une manière positive : comme d’un accouchement douloureux certes mais pour une vie nouvelle. La rencontre avec le Seigneur n’est pas pour subir la colère de Dieu mais pour être en possession du salut et être avec lui.

L’évangile nous emmène à Capharnaüm. Nous ne sommes plus à Nazareth avec l’annonce prophétique et la menace casi mortelle pour Jésus : Jésus d’ailleurs n’y reviendra plus à Nazareth. . Et l’évangile nous le montre maintenant à Capharnaüm, l’endroit de l’accomplissement de la parole. Là, l’Ecriture n’est pas seulement expliquée – Jésus enseigne le jour du sabbat, comme à Nazareth - mais l’Ecriture est aussi vécue. Jésus agit avec puissance, avec autorité pour guérir.

Et pour ce jour pour la sauvegarde de la terre :

             L’écologie est un secteur de la vie où se trouvent beaucoup de paroles et de pouvoir. Que se passe-t-il quand des hommes, des intérêts financiers choisissent de garder leurs bénéfices en imposant à tous des lois pour remédier à des problèmes qu’ils ont eux-mêmes créés et dont ils continuent de profiter ? (lire Laudati Si n° 57)

             Il n’y a pas d’un côté une crise économique qui nous empêche de faire plus pour les migrants par exemple. Il n’y a qu’une crise : la crise economique et la crise écologique sont liées l’une à l’autre. Un seul remède : mettre les pauvres au centre ; je pense qu’il faut décorer toutes les mères de familles qui font vivre leur familles avec 1 € par jour et les suivre sur ce chemin. A coup sûr, tous peuvent alors accueillir les migrants et sortir de la crise. (n° 82)

             Le pape souligne aussi l’attention à porter au monde agricole et à la façon de produire l’alimentation qui peut détruire la planète. Là encore le problème est global : forcer à produire moins cher, c’est éliminer les petits paysans qui quittent les campagnes et aussi leur pays. (n°129)

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