jeudi 3 septembre 2015

3 Septembre 2015, Quelques pistes de réflexion

3 Septembre 2015, Quelques pistes de réflexion
P JM Bouhans
Nous sommes dans le début de la lettre aux Colossiens. Les spécialistes questionnent beaucoup sur l’auteur de cette lettre. Paul en est-il l’auteur ou l’un de ses collaborateurs ? Peu importe… même si la lettre n’est pas de Paul lui-même, c’est bien du Paul. L’auteur est au courant de la vie et des problèmes de la communauté et l’assure de sa prière : pour qu’elle parvienne à la pleine connaissance de la volonté de Dieu. C’est donc une communauté en construction, en progrès dans la vraie connaissance de Dieu, appelée à porter du fruit, capable de plaire à Dieu en toutes choses mais aussi de faire tout le bien… Cette communauté arrive à tout cela parce le Seigneur la fortifie en tout, lui donne toute persévérance et patience. Du coté de Dieu comme de la communauté, on ne lésine pas sur les moyens ; Dieu comble les Colossiens qui de leur côté font tout. L’auteur de la lettre a prié pour la communauté et celle-ci rend grâce aussi pour le don reçu : la possibilité de partager l’héritage des saints ; dès lors, l’auteur ne s’adresse plus à la communauté mais fait corps avec elle pour reconnaitre ce que le Seigneur a fait pour eux ensemble : il les a arrachés au pouvoir des ténèbres, placés dans le royaume de son fils, rachetés et pardonnés.


Jésus a enseigné dans la synagogue de Nazareth et guéri à Capharnaüm, le voici au bord du lac et dans la barque. La foule se presse autour de lui, Jésus monte dans une barque pour s’éloigner un peu du rivage et continuer à enseigner. Puis Jésus demande à Simon de jeter le filet. Simon hésite : « nous avons peiné toute la nuit » pour rien. Il le fait pourtant sur la parole de Jésus. « Maitre sur ta parole », dit-il. Il reconnait la valeur de l’enseignement du maitre. Et la pêche est surabondante.

« Eloigne-toi de moi, Seigneur ». Simon sent la distance entre lui qui hésitait et le Seigneur maitre de la vie qui tire la vie de la mort : c’est le Seigneur de la résurrection. C’est la crainte respectueuse devant la présence de Dieu qu’on ne peut voir sans mourir, devant la lumière de Dieu qui met en évidence le péché. Mais Jésus fait confiance aux petits, aux gens simples. Il lance comme une prophétie : «  ce sont des hommes que tu prendras ». Simon l’entend et avec ses associés ils le suivent.

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