mercredi 13 janvier 2016

13 janvier 2016, Quelques pistes de réflexion

13 janvier 2016, Quelques pistes de réflexion
P JM Bouhans

 La parole du Seigneur était rare en ces jours-là. Ne soyons donc pas surpris que le tout jeune Samuel et le plus expérimenté Eli ne repèrent pas tout de suite de quoi il s’agit. Il faudra quatre appels de Dieu pour que Samuel soit vraiment à l’écoute du Seigneur. Dieu passe d’une parole rare à des appels répétés.

La parole du Seigneur était rare en ces jours-là. Et pourtant Samuel ne laisse pas la Parole de Dieu sans effet : tout d’abord, il ne connaissait pas Dieu mais il sera porteur de sa parole, son prophète. Samuel passe de la non connaissance de Dieu à la rencontre et au dialogue avec lui.

Eli est âgé et sa vue baisse, Il cherche à comprendre, cherche la lumière. Il passe de « je ne t’ai pas appelé » à la nouveauté d’une parole qui se fait moins rare. Alors qu’il prend Samuel pour son fils – peut-être trouve-t-il en lui davantage de satisfaction qu’en ses deux brigands de fils – il comprend que Samuel n’est pas là pour lui mais pour répondre à l’appel de Dieu. Il le conseille alors : « Tu diras : Parle Seigneur ».

Aujourd’hui, l’évangile laisse en moi un souvenir que peut-être déjà je vous ai partagé. C’est ce partage d’évangile où une maman argentine disait : « Oui, la belle-mère de Pierre  est tombée malade. L’autre jour, on nous a dit que Jésus avait appelé Pierre et il est parti, comme ça, tout d’un coup, aussitôt, sans dire au revoir à sa femme et à ses enfants. Je comprends qu’elle soit tombée malade. Et on en parle à Jésus et Jésus s’approche, en parle avec elle. La voilà rassurée. Elle devient même une disciple : elle se lève pour les servir ». Cette femme avait vu partir plusieurs de ses enfants pour du travail ; elle était parfois restée longtemps sans nouvelles ; elle savait de quoi elle parlait. Comme parfois quand nous portons le souci de la santé d’un parent, d’un ami, d’un proche ou de quelqu’un que nous ne pouvons même pas visiter parce qu’il est trop loin. Et dans notre tête, c’est comme cette affluence quand la nuit tombe et que se termine le sabbat, comme toute la ville à la porte de la maison… Et après la nuit, il faut parcourir la Galilée, partir ailleurs, aller plus loin… Il y a tant à faire, tant de gens qui attendent.

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