P JM Bouhans
David habite un palais luxueux à Jérusalem et se propose
de construire une demeure semblable pour l’Arche d’Alliance. Dieu envoie Nathan
pour appeler David à davantage d’humilité et tout d’abord à la reconnaissance
de tout ce que lui, le Seigneur, a fait pour lui. Tout réussit au Roi, et tout
lui réussira : Dieu lui promet une dynastie stable, pour toujours. David, dans
sa prière, rend grâce pour l’initiative gratuite de Dieu pour son peuple, pour
la promesse faite à son serviteur et à sa maison. Comme pour le Notre Père,
David ose demander pour la réalisation de la promesse – il y a toujours de
l’audace dans la prière – « que ta volonté se réalise ».
Marc ne détaille pas souvent ce que Jésus enseigne. Avec
le chapitre des paraboles, nous savons ce que Jésus enseigne. Aujourd’hui la
lampe vient - c’est ainsi dans le texte original – Elle vient comme une
personne. Dans un autre évangile, Jésus dit : « je suis la lumière », une
lumière qui n’est pas faite pour être cachée. Dans les psaumes, « la parole du
Seigneur est une lampe pour nos pas ».
Nous restons dans la logique de la parabole de la
semence, de la parole semée : l’important c’est que la parole soit reçue
produise. Jésus nous invite à une qualité d’écoute, le bon terrain c’est notre
capacité d’écoute, notre façon de le traduire dans la vie et de donner vie à la
parole : « Si quelqu’un a des oreilles pour entendre, qu’il entende ! » ou
encore « Faites attention à ce que vous entendez !
Cette parole que nous écoutons nous éclaire, et la lampe
est là pour que nous recevions sa lumière non pour rester cachée, pour servir à
tous. Dieu n’est pas dans l’accumulation : la première lecture nous disait
comment Dieu freine David dans le toujours plus de luxe (même pour Dieu) ? « La
mesure de votre accueil de la parole et de la lumière sera utilisée aussi pour
vous, et il vous sera donné encore plus ». Ce qui plait à Dieu, c’est
l’abondance dans la manière d’accueillir la lumière, de cueillir les richesses
de sa parole, alors il continuera de nous donner encore du grain à moudre, et
une lumière débordante.
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