22 Décembre 2016, Quelques pistes de réflexion
P JM Bouhans
P JM Bouhans
Après les deux récits pour annoncer les naissances de
Jean baptiste et de Jésus, les deux mères se rencontrent – c’était l’évangile
d’hier -… Et aujourd’hui, Marie exalte le Seigneur, le magnifie, – c’est le
magnificat - ; elle dit du Seigneur de grandes choses à cause des grandes
choses, des merveilles que le Seigneur a fait pour elle, son humble servante.
Puis la servante Marie chante aussi l’histoire de son
peuple. La miséricorde qui s’étend à tous les petits, transforme aussi ce
peuple, un peuple qui deviendra tout entier serviteur de Dieu, et connaitra sa
miséricorde d’âge en âge. Marie la servante du Seigneur chante la miséricorde
du Seigneur pour son peuple Israël, son serviteur.
Avec Anne dans la première lecture nous avons vu le
bonheur d’une autre mère. Anne, femme stérile a souvent été regardé comme une
image de l’Eglise. Comme Anne, femme stérile, l’Eglise sans le Christ, sans
l’enfant de Noël reste stérile et n’a rien à offrir aujourd’hui. Mais comme
Anne, femme comblée, l’Eglise peut tout donner. Anne s’occupe de son enfant
puis le conduit, le fait monter à Silo – Dieu avait déjà demandé à Abraham de
monter – c’est la même expression - avec son fils pour offrir un holocauste,
(et pas forcément de l’offrir en holocauste). Pour comprendre le Seigneur et
devenir « messagers de Paix », cela demande de refuser la stérilité et de vivre
une écoute attentive de Dieu comme Anne et Marie.
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