5 Décembre 2016, Quelques pistes de réflexion
P JM Bouhans
P JM Bouhans

Ce qui est remarquable dans ce texte d’Isaïe, c’est la
revivification : de la nature d’abord – il y a des fleurs partout – et de
l’homme ensuite - les malades et des infirmes vont bien - ; Renouveau de la
nature et de l’homme, c’est une re/création.
L’évangile nous présente Jésus qui enseigne et dans le
langage de l’époque en milieu juif, enseigner, c’est enseigner la Loi : c’est
la Loi que Jésus enseigne et dans le miracle précédent, on voit qu’il respecte
la Loi puisqu’il envoie le lépreux guéri se montrer aux prêtres pour faire
constater sa guérison. Luc aussi signale que la puissance de Dieu agissait en lui.
Une remarque qui met par terre les accusations de blasphème qui lui sont
faites. Jésus a bien dit : « Tes péchés te sont pardonnés » - une tournure au
passif pour dire que c’est Dieu qui pardonne et non lui -. Et Jésus qui
enseigne la Loi et fait la volonté du Père a tout de même une autorité, c’est
lui qui dit au paralysé : « lève-toi, prends ta civière et retourne dans ta
maison !
Là encore, et dans la continuité d’Isaïe, le paralysé
connait une re/création. Le toit aura aussi besoin de ré/création ! Peut-être
le charpentier de Nazareth y mettra-t-il la main ? Qui sait ? Mais ce qui reste
pour nous c’est que pour rencontrer Jésus, il faut parfois employer les grands
moyens.
Puis Luc termine son récit, note que le paralysé rendait
gloire à Dieu, que tous saisis de stupeur rendaient gloire à Dieu. Il semble
oublier les scribes, pharisiens et docteurs de la Loi. Il n’en reparle pas
jusqu’au miracle suivant où scribes et pharisiens remplis de fureur,
discuteront entre eux de ce qu’ils feront à Jésus. Là est tout le risque de
l’aventure humaine de la la naissance et de la mission de Jésus.
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