dimanche 25 mars 2018

Homélie du Dimanche des Rameaux


Homélie du Dimanche des Rameaux
Carmel de Saint-Maur — Père Maurice Boisson
           
            Passion du Christ. Passion des hommes.
            À la Vie, à l’Amour, le dernier mot !

            Alors que les autorités religieuses cherchent à arrêter Jésus, par ruse, pour le faire mourir, Jésus mange chez des amis. Une femme répand sur lui un parfum de grande valeur, parfum de l’affection, de la tendresse, de la reconnaissance avant la mort.

            Alors que Judas vient de prendre contact avec les autorités pour pour leur livrer Jésus, Jésus partage avec ses amis, avec Judas, le pain et le vin, signes du don qu’il va faire de sa vie, dans l’amour.

            Alors que Pierre nie devant une serveuse qu’il connaît Jésus, un coq lui rappelle la parole de cet ami Jésus. Il fond en larmes. Des larmes qui le sauvent !
            Alors que Jésus, en très grande souffrance, tombe, portant sur lui tout ce qu’il y’a de plus laid dans le coeur humain - et c’est lourd !, un passant, Symon, l’aide à se relever, à porter cette croix des misères humaines.


            Jésus meurt. Le venin du mal a fait son oeuvre. Un notable, du parti de ceux qui ont tué Jésus, prend soin du corps mort et défiguré de Jésus. Avec douceur, dignité, respect, il le porte au tombeau.

            Alors qu’avant-hier, un tueur détruit sauvagement des vies, un homme s’offre pour prendre la place des otages…
            Passion du Christ. Passion des hommes, aujourd’hui !

            Alors que la nuit de la méchanceté, de mal semble gagner, rien ne peut empêcher que se glisse sous la porte des coeurs un rayon de lumière annonçant Présence et Amour.

            « Marie-Madeleine et Marie observaient l’endroit où on l’avait mis. » Tout n’est peut-être pas fini. Tout n’est certainement pas fini ! Repérons bien l’endroit ! On reviendra, après le sabbat, Dimanche, à l’aube…

            Le jour se lèvera. La Vie et l’Amour, mis à mort, se relèveront, pour que nous en vivions et que nos vies en témoignent.
           

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