Quelques réflexions - 10 Mars 2018
Carmel de Saint-Maur - Père JM Bouhans
Dans les lectures, nous trouvons un même message assez
unifié. Des lectures qui auraient pu servir de base ou nous accompagner dans la
journée de prière d’hier. Deux hommes montent au Temple pour «24 heures pour le
Seigneur ». Quelle est la vraie prière, la relation à Dieu ?
L’histoire personnelle d’Osée sert d’arrière-fond au
texte d’Osée. Votre amour est fugitif comme la rosée qui s’en va. Israël est
pour Dieu comme une femme inconstante qui a des flambées d’amour pour le
Seigneur.
La première partie du texte est comme une célébration
pénitentielle, une démarche de retour vers le Seigneur… Au Sinaï aussi il y
avait eu deux jours de préparation avant la rencontre avec le Seigneur, avant
que le Seigneur se révèle.
Le psaume et l’évangile nous montrent Dieu qui nous fait
devenir juste, qui nous justifie. Le pharisien se justifie devant Dieu. « Il
rend grâce » me direz-vous. Dieu est absent de sa prière. Il n’a pas besoin de
lui puisqu’il fait tout bien. Il a déjà pris la place de Dieu.
Le publicain reconnait sa situation de pécheur. Sa
confiance est grande puisque son péché le fait entrer en relation avec Dieu. Il
sait que malgré son péché Dieu peut se montrer favorable. C’est lui qui chante
le psaume 50. Les paroles de ce psaume lui conviennent bien mais ne seraient
sans doute pas la prière du pharisien.
Jésus nous dit qu’il redescendit chez lui justifié. Le
pharisien apportait sa vie au Temple, il apportait sa vie à Dieu. Le Seigneur ne pouvait rien lui donner puisqu’il
avait tout. Le publicain apporte son péché. Le Seigneur pouvait le faire
devenir un homme juste. Il pouvait tout lui donner.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire